Jésus, Maître Enseignant...Comment Faisait-Il ?

Briser le Paradigme de «l’École à la maison»

9/3/2000

Pour ceux qui veulent JÉSUS, dans toute Sa Plénitude...qui veulent aller vers un mode de vie qui est conduit par l’Esprit plutôt que par des éléments extérieurs...

Pas de catégories - c’est la même chose

Quoi que vous fassiez, ne le considérez pas avec légèreté en disant, « Ouah, je suis bien content d’avoir l’école à la maison, » après avoir lu ceci. Il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de quelque chose d’aussi fondamental que la différence entre aller à l’église et être l’église. C’est comme la différence entre connaître la Bible et connaître Dieu. C’est tout simplement fondamental ! C’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre vous enseignent vos enfants à la maison - pour la même raison que vous n’assistez pas aux « cultes » quelque part. Mais tout le monde n’a pas encore une telle vision des choses !

Il existe une corrélation directe entre le fait d’apprendre à vos enfants les voies de Dieu dans des domaines académiques, et le fait de leur enseigner les voies de Dieu dans des domaines spirituels. C’est la même chose ! C’est notre travail de montrer aux enfants comment ces deux choses se rejoignent. Nous ne voulons pas les livrer à des incroyants qui n’ont aucun moyen de fusionner ces deux « mondes » parce qu’ils les considèrent comme deux choses totalement séparées. « Nous parlerons ici de choses académiques. Mais nous laisserons la politique et la religion en dehors des salles de classe, hors de la propriété de l’école. »

Dieu possède les cieux et la terre et tout est à Lui, et c’est pourquoi certains d’entre nous enseignent leurs enfants à la maison. C’est Lui qui a créé la planète, et les lois qu’Il a mises en place sont Ses lois. Cela signifie que toute vraie loi est en soi une loi spirituelle, parce que Dieu l’a mise en place. Donc, quand les hommes découvrent quelque chose sur l’ordre naturel des choses, ils découvrent quelque chose qui vient en fait de Dieu. Et d’un autre côté, quand l’homme pervertit quelque chose de l’ordre naturel des choses, il s’oppose en fait à Dieu et est Son ennemi. C’est pourquoi la sagesse du monde n’est pas spirituelle et vient du diable, selon Jacques. Tout cela pour dire qu’il y a une corrélation directe entre comment et pourquoi nous faisons les choses, et les questions spirituelles.

Parce que Christ est tout en tout, il n’existe pas de « sujet » académique. « L’étude Biblique » n’existe pas dans le cœur et l’esprit de Dieu. Certains d’entre vous savent ce que j’entends par là, mais tout le monde doit savoir. Faire une « étude Biblique » deux fois par semaine et aborder les Écritures dans un certain ordre séquentiel, semaine après semaine, est très éloigné du cœur et de la pensée de Dieu. En vérité, c’est très destructeur pour les desseins de Dieu. Certains d’entre vous le comprennent. Certains d’entre vous l’ont entendu et le croient, mais vous ne savez pas pourquoi c’est vrai. Et certains n’en sont pas du tout convaincus.

Il nous faut voir que tout cela est en fait le même sujet. Nous enseignons nos enfants à la maison au lieu de laisser le cadre « industriel » de l’école les façonner et les influencer. Ils sont à la maison pour qu’on leur donne une saine vision de la vie, de l’information, de l’intellect et des priorités - ce sont tous des sujets spirituels, avec beaucoup d’enjeux. Ce n’est pas seulement une autre façon d’éduquer nos enfants.

Un Régime Alimentaire Et Trois Réveils Matin

Jésus n’avait pas besoin d’une montre pour être la personne la plus productive sur terre. Et Il n’avait pas besoin d’un régime alimentaire pour être la personne la plus disciplinée sur terre avec Son alimentation. Il était guidé par l’Esprit, Il n’avait donc pas besoin de ce genre de choses. Pour nous aussi, il est essentiel d’apprendre à être guidé par l’Esprit en toute circonstance. Et parce que nous n’en sommes pas encore là, nous devons parfois faire un régime, n’est-ce pas ? N’y a-t-il pas eu des moments où vous avez manqué de discipline dans votre vie ? Tu t’es bouché les oreilles et tu n’as pas été capable de très bien écouter l’Esprit ? Alors, pour te forcer à entendre à nouveau l’Esprit, tu te soumets à la loi. Tu décides peut-être de jeûner ou tu règles trois réveils pour sortir du lit à l’heure. Tu te sens un peu feignant, alors tu utilises des moyens externes pour t’aider à atteindre un objectif divin. Tout le monde a déjà fait cela à un moment donné, n’est-ce pas ? Ce n’est pas grave.

Mais et si vous deviez toujours vivre ainsi ? Et si vous deviez faire des listes de tout ce que vous pourriez manger pour le reste de votre vie ? Ou si vous régliez vos trois réveils sans jamais varier d’une minute l’heure de votre réveil ? Toute votre vie deviendrait une machine rigide que vous mettriez en place pour vous assurer que vous êtes « spirituel ». Ce serait difficile de vivre ainsi, non ?

Je ne dis pas qu’une forme de loi ou d’aide en cours de route n’est pas une bonne chose. Il peut certainement être bon de se soumettre à une certaine discipline extérieure, si c’est pour vous aider à mieux entendre Dieu. Mais n’oubliez pas que c’est cela le but - mieux entendre Dieu. La vérité est que nous n’avons pas besoin d’une discipline extérieure pour nous maintenir dans le droit chemin si nous écoutons Dieu à chaque instant. Jésus n’a jamais eu besoin de tout cela ! Sa discipline venait moment par moment de l’Esprit de Dieu. Il n’a jamais rien fait qu’il n’ait vu faire le Père, ni rien dit qu’il n’ait entendu le Père dire. Ne serait-ce pas une meilleure façon de vivre que de mettre en place des éléments extérieurs pour s’assurer que nous faisons toutes les « bonnes choses » ? Comprenez-vous cela ? C’est très important de comprendre, parce que la façon dont nous éduquons nos enfants est très liée à tout cela.

Certaines personnes se fixent comme objectif de lire la Bible en un an. Elles l’écrivent donc sur leur calendrier et lisent x versets par jour, n’est-ce pas ? Est-ce qu’elles en tirent quelque chose de bon ? Probablement. Mais ne serait-il pas préférable que vous vous leviez le matin, que vous passiez un peu de temps avec Jésus et qu’Il dirige votre attention vers des Écritures spécifiques qu’Il veut que vous lisiez ? Ce ne serait pas en raison de votre « bonne action » pour Lui. Et ce ne serait pas seulement une discipline de votre chair pour que vous puissiez grandir, où vous n’en tirez pas grand-chose, mais vous continuez quand même à le faire. Imaginez plutôt qu’en relation avec Lui, Il vous murmure à l’oreille, « J’aimerais que tu passes du temps dans Hébreux 4 ce matin. » C’est merveilleux ! Vous célébrez cela et c’est oint ! Et c’est cela la différence. Ce n’est pas sec et sans vie, comme c’est le cas trois jours sur quatre quand c’est sur votre calendrier.

Ne serait-il pas préférable que vous soyez dans l’intimité de Jésus pour savoir ce qu’Il veut vous enseigner ? Peut-être qu’Il vous attire sur un thème de foi pendant six mois d’affilée, en dirigeant votre attention sur les choses qu’Il veut que vous voyiez et appreniez. N’est-ce pas une voie plus élevée que de lire la Bible en un an, aussi « spirituel » que cela puisse paraître ? C’est peut-être mieux que de ne pas lire du tout la Bible, mais ne serait-ce pas beaucoup plus important que Jésus vous guide ? Dans la communion avec Lui, Il vous guiderait à travers Sa Parole en Son temps et à Sa manière, vous attirant dans les choses qu’Il veut pour vous. Cela a-t-il un sens ?

Même Nos « Ancêtres » Le Faisaient ! (Enfin, en quelque sorte...)

Dans les premiers temps de l’Amérique, George Washington et d’autres faisaient quelque chose de bien plus organique que ce qui se fait actuellement. Ce n’était pas sous la conduite de l’Esprit, mais c’était en coopération avec la façon de faire de Dieu (à leur insu !). On pourrait penser que le système scolaire public est la seule manière de faire des affaires, mais il y a quelque chose de beaucoup plus organique qui est possible, même pour les non-croyants. « En nous levant, en nous asseyant, en marchant sur le chemin. » C’est l’Écriture, et c’est aussi la meilleure façon d’enseigner vos enfants, même si vous êtes païen.

George Washington n’était pas très brillant par rapport à ses amis, mais il faisait de la trigonométrie à l’âge de 11 ans. « Wow ! » disons-nous. « De la trigonométrie à 11 ans ? Quel génie ! » Mais c’était normal à l’époque dans ce pays. Notre problème, c’est que nous nous sommes vendus de cette façon pour « faire l’église » avec des programmes et des hiérarchies. C’est cette façon de « faire l’éducation » avec de grosses sommes d’argent et des bâtiments, des programmes et des cursus. Nous nous sommes vendus à cette façon de faire des affaires qui sont plus issues de la chaîne de montage d’Henry Ford que des voies de Dieu.

Enseigner Comme IL A Enseigné - Et Enseigne

Jésus est le Maître Enseignant, n’est-ce pas ? C’est le plus grand Maître qui ait jamais marché sur la surface de la terre - personne ne le contestera jamais ! Alors comment enseignait-Il ? Comme Il a enseigné, ainsi devons-nous enseigner. Nous savons mieux que de sortir nos Bibles chaque mardi et jeudi de 19h à 20h pour étudier 2 Timothée. Ce n’est pas ainsi que Jésus l’a fait ! Nous savons mieux que cela. Cela signifie donc qu’il nous faut apprendre à appliquer les principes de la conduite de l’Esprit à l’enseignement de nos enfants. Apprenons à marcher de façon organique, à partir de la vie, « quand nous nous levons, quand nous nous asseyons, quand nous marchons sur le chemin. » Apprenons à le faire et à être guidés par l’Esprit dans tous les domaines de discipline dans nos vies.

Il est si facile de se rabattre sur le fait que « Je vais lire la Bible en une année, ce qui signifie 14 versets par jour. » Tu es motivé à te rabattre sur cette idée lorsque tu te sens mal dans ta peau - tu te sens un peu paresseux, comme si tu ne pouvais le faire. Nous nous sentons mal dans notre peau et notre marche avec Dieu n’est pas très forte, alors nous cherchons un moyen de nous sortir du pétrin dans lequel nous nous sommes mis. C’est alors que nous nous tournons parfois vers les choses extérieures. Ne vous méprenez pas, les choses extérieures peuvent parfois être bien. Mais ce n’est pas là que nous voulons en arriver ! Nous ne voulons pas plus nous contenter de dépendre des choses extérieures pour l’éducation que nous ne le ferions à l’église. Nous comprenons cela dans l’église, n’est-ce pas ? Il n’y a pas de différence entre l’église et l’éducation de nos enfants, il n’y en a pas. Nous le savons, alors pratiquons-le ! Il n’y a pas de différence entre notre façon de manger ou ce que nous faisons au travail ou comment nous sommes dans l’église. Tout est le royaume de Dieu ! Tout appartient à Dieu, donc la façon dont nous fonctionnons devrait être la même dans tous les domaines de la vie. Comme Jésus, nous ne ferons rien que nous ne voyons pas faire le Père.

La Meilleure Façon

Certaines personnes sont habituées à être totalement irresponsables. Elles ne prennent pas la responsabilité de leur propre vie - la cloche sonne et elles se lèvent et partent. Elles ne font même pas attention, elles ne comprennent pas, elles ne réfléchissent pas. Quelqu’un arrive et dit, « Arrêtez ça. Vous devez prendre la responsabilité de votre propre vie. » Alors elles le font et c’est mieux que d’être comme le chien de Pavlov qui saute juste quand la cloche sonne. Mais il existe une voie plus élevée, celle d’être guidé par l’Esprit de Dieu dans tout ce que nous faisons. Dans notre relation avec Dieu, nous savons quand le faire, comment le faire et pourquoi le faire. Nous ne sommes pas guidés par ce que l’on attend de nous ou par d’autres choses extérieures. Gardez donc à l’esprit, « C’est sûr, les choses extérieures sont mieux que rien du tout. Mais il y a encore une voie plus élevée. »

Il faut parfois travailler pour extraire la Vérité des choses qui vous entourent. Certaines personnes vont courir avec d’autres croyants et n’en tirent aucune leçon. Certaines vont courir avec d’autres croyants, et elles testent leur propre cœur - en observant, en priant et en apprenant ! La différence entre ces deux personnes se trouve à l’intérieur du cœur. Essayez de vous mettre parmi ceux qui extraient une vérité spirituelle de chaque chose qu’ils voient - de tout ce qu’ils trouvent. Nous voulons toujours être à l’écoute pour savoir comment appliquer les choses au Royaume de Dieu. Et ne vous arrêtez pas à l’évidence, mais allez plus loin ! Beaucoup de gens sont passés jour après jour devant le fermier dans le champ et devant le marchand de perles et n’ont rien appris d’eux. Jésus a vu les mêmes choses, et Il en a compris le sens et l’a extrait et appliqué à leurs vies de manière profonde. En tant que disciples de Jésus, nous devons aussi apprendre à faire cela. Mettez-vous au défi d’être un disciple capable d’extraire des vérités spirituelles et de les appliquer dans votre vie.

« Ok Tout Le Monde, Balancez-vous Bien... »

Nous voulons que les enfants soient des penseurs. L’objectif, en nous levant, en nous asseyant et en marchant le long du chemin, est d’apprendre aux enfants à penser, tant sur le plan physique que spirituel. Jésus l’a si bien fait - Il a enseigné aux gens comment penser. Il ne leur a pas appris à régurgiter un tas d’informations. « En un mot » c’est le système clergé/laïcs. Vous faites sortir un tas de gens, vous leur donnez un credo et vous leur donnez un tas de doctrines à suivre. Environ un quart d’entre eux peuvent vous dire les doctrines, et les autres restent assis là et n’ont que très peu de choses à comprendre, à retenir ou auxquelles s’identifier.

Le simple fait d’être un être humain devrait nous faire apprécier le monde religieux. Dans un lieu charismatique, vous pourriez entendre quelqu’un dire, « Maintenant, répétez après moi ! Et le type crierait, ‘J’ai dit !’ Et les gens répondaient en chantant, ‘J’ai dit !’ Puis, ‘Vous avez dit’... ‘Vous avez dit’. » Et encore et encore comme ça. Êtes-vous déjà allé dans un tel endroit ou l’avez-vous vu à la télévision, où les gens sont traités comme des petits enfants ? « Ok, tout le monde, je veux que vous leviez vos mains et que vous joigniez vos mains au-dessus de votre tête. Ensuite, tout le monde se balance vers la droite. Ok, maintenant tout le monde se balance à gauche. » Ces situations se produisent tout le temps dans les concerts, ou dans les « églises » Pentecôtistes ou ailleurs. Le problème est que c’est très humiliant et dégradant, que cela se passe depuis une chaire religieuse ou sur une estrade d’école. « Écoutez tous ! Répétez après moi. Si tout le monde le dit comme il faut et sourit correctement, vous aurez un ‘A’. » En d’autres termes, « Vous obtenez mon approbation, et vous pouvez ensuite passer au reste de votre vie. » C’est généralement la raison pour laquelle dix millions de personnes ont été dépouillées de leur héritage en vingt ans. C’est parce qu’elles sont tous traitées comme des bébés et qu’on leur fait croire que tout ce qu’elles peuvent faire, c’est « répéter après moi » - que ce soit dans une salle de classe ou dans un bâtiment « d’église. » Si vous les laissez faire autre chose, ils risquent de tout gâcher.

Il fut un temps où les grands hommes d’affaires voulaient créer des travailleurs pour leurs chaînes de montage. Comment s’y prendraient-ils ? Il semble qu’il serait assez difficile d’obtenir qu’un groupe de personnes intelligentes et prospères se tiennent debout dans une chaîne de montage, sans rien demander ni suggérer - qu’elles restent là sans causer de problèmes. Ils voulaient que les gens soient des machines humaines, qu’ils fassent toujours la même chose, sans réfléchir et sans faire de commentaires, et qu’ils acceptent n’importe quel traitement et n’importe quel salaire. Il semble qu’il serait assez difficile de créer un groupe de personnes de ce genre ! Mais ils ont eu cette idée géniale d’importer le système scolaire Prussien, qui a créé l’Allemagne Nazie. Dans les années 1930, cela a transformé un groupe de gens intelligents, même certains avec un doctorat, en une masse de conformistes qui faisaient tout ce qu’on leur disait et qui répétaient après moi - « Heil, Hitler ! » C’est du sérieux ! Et nous n’avons pas seulement importé le système scolaire Prussien dans les écoles publiques ou dans les « usines » américaines, mais nous l’avons aussi importé dans le monde « ecclésiastique. » Nous l’avons aussi importé dans les salles de conseil d’administration, derrière des portes fermées. On dit à tout le monde ce qu’il est censé croire et comment il est censé agir. On leur dit qui ils sont, et on les traite comme des enfants avec un « répète après moi. »

Vous seriez consternés par la façon dont les « chefs de culte » parlent en coulisse dans ce pays – d’entendre ce qu’ils disent dans leurs séminaires... « Si vous voulez que la musique soit juste, commencez par des chansons calmes pour mettre les gens dans l’ambiance. Puis, juste avant l’offrande, prenez cette autre sorte de chant pour provoquer le don. » Toute cette incroyable psychologie et manipulation se retrouve dans les « services religieux. » On entend exactement les mêmes choses dans les séminaires - quand il faut taper sur la chaire, et comment faire un appel. Vous entendriez comment vous tenir, le moment idéal pour faire votre entrée et à quel moment vous éclipser. Tout cela est enseigné pour contrôler les gens. Il est dit dans Apocalypse 2 que Jésus déteste à la fois la pratique et la doctrine des Nicolaïtes. Et la signification Grecque de Nicolaïtes est « conquérir le peuple. » Jésus déteste la pratique de conquérir le peuple.

Andrew Carnegie et d’autres voulaient un nouvel ordre mondial qui générerait une grande quantité de richesses pour quelques personnes. Ils avaient besoin d’une masse de gens qui feraient ce qu’on leur dirait de faire et qui ne poseraient pas de questions. Des gens qui assisteraient régulièrement aux « cultes, » donneraient leur argent, souriraient et continueraient sans poser de questions. Ils ne lèveraient pas la main et ne diraient pas, « Oui, mais attendez une minute ! On peut en parler ? » Carnegie ne voulait pas de ce genre de choses. Ce n’est pas bon pour l’économie américaine. Ce n’est pas bon pour l’économie « religieuse » d’avoir des gens qui posent des questions ! Ce ne serait pas bon d’avoir des gens qui conversent, des gens qui réfléchissent - des gens qui ont leur propre vie de prière et qui veulent faire la volonté de Dieu dans leurs vies. S’ils donnent leur vie pour les autres, et s’ils sont en relation avec d’autres - cela poserait des problèmes ! C’est bon pour certaines personnes, mais ce n’est pas bon pour le Corps du Christ. Il est préférable que les gens se contentent de végéter devant la télévision, de monter dans leur voiture, d’aller aux « cultes, » de remonter dans leur voiture, de rentrer chez eux et de se laisser tomber à nouveau devant leur télévision. Et vous vous demandez pourquoi 99% des Chrétiens Américains ne grandissent pas d’un pouce en 20 ans ? C’est parce qu’ils ne font jamais face à quelque chose de Réel dans leur propre cœur. Ils ne s’occupent jamais de rien. Ils ne changent pas et ne conduisent pas leurs enfants dans la voie de la justice. C’est ainsi dans le monde religieux Américain. Cette même philosophie d’éducation se reflète très clairement dans les systèmes scolaires publics.

Qu’en Est-il Des Tableaux Et Des Calendriers ?

L’application est que nous enseignons spirituellement à nos enfants comment se lever, s’asseoir et marcher le long du chemin. Nous n’avons pas tout prévu. L’un d’entre vous a-t-il un calendrier ou un tableau avec une grande liste de tous les attributs de Jésus à enseigner à ses enfants ce mois-ci ? Avez-vous les qualités de Jésus ou les doctrines de Paul écrites sur un morceau de papier quelque part et vous allez vous assurer qu’ils apprennent tout avant de passer à l’année suivante ? Cela vous semble-t-il être une bonne idée ? Personnellement, je ne le recommande pas, parce que l’arbre de la connaissance du bien et du mal mène à la mort. « Oh, ce serait une si ‘bonne’ idée... » C’est faux. Dieu est souverain et plus grand que nous tous et Il nous conduira dans les chemins de Son choix si nous L’écoutons.

Le problème dans le jardin était un problème d’écoute. Il y avait une incapacité ou un manque de volonté à rester en contact avec la Tête. Ils voulaient être des dieux, désirant au fond d’eux la capacité de distinguer le bien du mal. Nous désirons avoir de bonnes pensées en nous-mêmes, « Je sais que je suis une personne qui prie bien. Je sais que je fonctionne parfaitement dans les dons que j’ai. Je sais qu’à certains égards, je porte du fruit qui durera. Je sais que je connais toutes les Écritures que je suis censé connaître. » Nous voulons ce genre d’attitude sécurisante.

Nous pensons que si nous savions toutes ces choses sur nous-mêmes, nous serions heureux. Mais nous ne le serions pas. Dieu veut que nous soyons totalement dépendants de Lui, et que nous ayons confiance qu’Il nous conduira en tant que Maître Enseignant et Consolateur actuel. Il nous conduira dans Ses voies, Sa justice, et une connaissance de Lui et la capacité de nous épanouir dans la vie qu’Il nous a accordée. C’est un processus, c’est une relation. C’est aussi la façon dont nous nous relions les uns aux autres, et la façon dont nous voulons nous relier à nos enfants. Nous ne choisirions pas 15 façons dont nos enfants devraient ressembler davantage à Jésus pour les mettre sur le frigo et les rayer une à une au fur et à mesure qu’elles sont surmontées dans leurs vies. Tout comme nous ne traiterions pas un enfant comme s’il était une machine ! « Mais ce ne sont pas toutes de bonnes choses qu’ils devraient avoir ? » Bien sûr qu’elles le sont. Mais ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder. « Qu’y a-t-il de mal à lire la Bible ? N’est-il pas bon de lire toute la Bible en un an ? » Peut-être, mais avec ce genre de logique, vous pourriez lutter contre Dieu par la façon dont vous vous y prenez.

Il s’agit d’appliquer des vérités spirituelles que nous connaissons déjà de manière inhérente dans la façon dont nous dirigeons nos enfants dans les domaines du caractère et leur connaissance de Dieu. Nous les dirigeons de façon organique en tant que famille. C’est quand nous nous levons, nous asseyons et marchons sur le chemin comme Jésus faisait avec les 12 et même avec les foules. Il y avait un processus très organique et très vivant.

Il était une fois un enseignant qui ne laissait pas ses élèves régurgiter un tas de matières pour pouvoir passer à la classe supérieure. Il ne leur disait pas, « Faites ceci, ceci et cela et maintenant vous êtes bien. Passez à la classe suivante. » Il leur apprenait comment penser, comment être . Il ne s’agissait pas seulement de ce que vous savez, ou de ce que vous faites - il s’agissait de qui vous êtes. Et c’est à ce processus qu’il se consacrait. « Ce qu'ils savaient » et « ce qu'ils faisaient » prenaient soin d’eux-mêmes dès qu'ils commençaient à voir que le Vrai problème était « qui ils étaient ».

Il existe une façon de voir la vie où nous pouvons rassembler toutes ces choses et les appliquer dans nos vies sur le plan académique et spirituel. Avec nos enfants, nous ne dirions jamais, « Chaque mardi et jeudi, étudions 1 Timothée ensemble. » Bien sûr, vous aimeriez que vos enfants connaissent toutes les vérités qui se trouvent dans 1 Timothée ! Mais ce n’est pas ainsi que vous voudriez l’aborder.

Ne Paniquez Pas Maintenant, D’accord ?

Il suffit de garder ces choses à l’esprit lorsque nous parlons de développer nos enfants et de les aider à apprendre et à comprendre dans d’autres domaines de la vie. Ne paniquez pas ! Quand vous avez commencé à « abandonner l’assemblée » le Dimanche matin, vous avez un peu paniqué, vous aussi, non ? :) Comme, « Oh-oh. Qu’allons-nous faire sans les cours de Bible pour tous les âges ? Qu’allons-nous faire sans l’office du dimanche matin de 9h à 11h ? » Vous avez un peu paniqué quand vous avez pensé à ça, n’est-ce pas ? Il y avait l’inquiétude de, « Surément, nous ne pouvons pas grandir spirituellement si nous n’avons pas toutes ces machines, ces accessoires et ces programmes en place pour nous maintenir ensemble. Nous allons nous séparer ! »

Il y a quelque temps, le corps du Christ ici n’a pas eu de grands rassemblements avec toute l’église pendant six mois, et à l’époque, la logique disait, « Chaos ! Tout le monde va s’effondrer spirituellement. Oh, on ne se verra plus jamais ! » Eh bien, ça ne s’est pas passé comme ça, n’est-ce pas ? Nous le savions. Mais quelqu’un de l’extérieur aurait dit, « Comment une église entière peut-elle passer six mois sans une seule réunion ? Comment est-ce possible ? C’est impossible ! Je parie que tout le monde va tomber et que personne ne va prier. Personne ne se souciera des autres, ils ne se verront même pas pendant six mois ! » C’est ce que la plupart des gens auraient pensé. Mais parce que c’est la famille, les gens ont en fait grandi spirituellement ! Ils ont changé. Ils ont continué à grandir et à devenir plus semblables à Jésus au même rythme que lors des rassemblements fréquents. C’est parce que nos vies ne dépendent pas des choses extérieures. Cela n’a jamais été le cas et ne le sera jamais.

Il en va de même pour nos enfants. Leur vie n’est pas tenue par des éléments extérieurs. La meilleure chose que nous puissions leur apprendre est comment ENTENDRE DIEU, comment devenir , et comment marcher avec Lui alors qu’ils se lèvent, s’assoient et marchent sur le chemin. Nous pouvons leur donner le désir d’apprendre, d’expérimenter, de poser des questions et d’aller dans des endroits où les gens ne sont jamais allés auparavant. Comme avec nous - que faisons-nous ici ? Nous allons dans des endroits où personne n’est jamais allé auparavant (pour autant que nous le sachions !). Nous ne connaissons pas beaucoup de gens qui pensent ou agissent comme nous l’avons décrit, mais il y a beaucoup de gens qui le veulent ! Certaines personnes sont désespérées et ont passé des années à essayer de trouver le chemin de la croix, et le chemin de l’Esprit, plutôt que de faire le commerce futile d’assister à quelque chose de religieux pour le reste de leur vie. De plus en plus de gens veulent des réponses. Eh bien, nous sommes ici parce que nous désirons aller de l’avant avec Dieu et que nous sommes prêts à prendre des risques. Nous sommes prêts à prendre des risques, à repenser les choses et à ne pas nous contenter d’accepter ce qui nous a été donné à manger ces dernières 2000 années. Continuons à apprendre et à grandir - c’est vraiment de cela qu’il s’agit en ce qui concerne l’éducation ou tout autre domaine de la vie.

Bien sûr, vous pourriez commencer à paniquer lorsque les accessoires seront retirés. Lorsque j’ai eu des béquilles pendant un certain temps après une opération du genou, les premiers pas sans ces béquilles ont été effrayants au-delà de toute croyance. Il y avait peu de force dans les jambes, mais la difficulté était surtout un problème de tête. La nausée n’a rien à voir avec le genou, elle est liée à la peur ! Soyez encouragés par tout cela, si vous avez déjà fait beaucoup de changements dans votre vie. Vous avez probablement fait beaucoup de chemin. En ce qui concerne l’éducation, je ne vous suggère pas de devenir radical et de faire un saut immédiat dans quelque chose de lointain. Mais ce que je dis, c’est qu’il y a un peu plus de risques que nous pourrions prendre dans ce processus d’éducation de nos enfants. Il existe une voie plus élevée qui consiste à être conduits par l'Esprit et pour amener nos enfants à devenir des penseurs. Nos enfants et nos jeunes adultes peuvent être des personnes qui prennent des risques, qui posent des questions. Ils n’ont pas à tomber dans un schéma mort comme tout le monde avant eux. Au lieu de régurgiter les capitales des États, ils se demandent pourquoi cette capitale a été déplacée d’un endroit à un autre ! Pourquoi les choses sont-elles comme elles sont ? Ils peuvent être des gens capables de comprendre et de penser, et de poser les questions qui changeront le monde. Et je ne parle pas seulement d’avoir un impact économique ou social. Je parle de toutes les questions spirituelles connexes qui sont très réelles et très applicables à nos vies.

Nous n’osons pas apprendre à nos enfants à être des suiveurs qui se rangent derrière une réponse toute faite qui leur a été donnée. Tout comme nous - nous ne sommes pas ici parce que nous avons accepté les traditions vides transmises par nos ancêtres ! Nous sommes ici parce que nous avons été disposés à remettre les choses en question. Nous avons été prêts à dire, « Je sais ce que pensaient les générations précédentes, mais que pense vraiment Dieu ? Qu’est-ce qu’Il pense de ça ? »

Nous devons apprendre à nos enfants à penser ainsi - à avoir la même question et la même façon d’aborder la vie. Si nous imitons le système scolaire public en éduquant nos enfants, nous leur apprendrons à suivre un modèle vide qui leur a été transmis. Ils apprendront à recracher les choses sans rien y ajouter. Ce n’est pas ce que nous voulons, n’est-ce pas ? Nous ne voulons pas apporter seulement ce qui nous est donné, à la table de la Vie. Nous voulons aller au-delà et apporter plus que ce qui nous a été donné, n’est-ce pas ? Nous voulons ajouter quelque chose à la vie que Dieu nous a donnée. Nous voulons offrir quelque chose aux gens qui nous entourent, qui va au-delà de la norme. Nous voulons le faire nous-mêmes, et nous devons former nos enfants à penser de cette façon aussi. Mettons-les sur un chemin qui leur permettra de se catapulter en avant de là où nous sommes. Cela concerne en grande partie nos interactions quotidiennes avec eux, y compris la manière dont nous les éduquons.

Explorer ENSEMBLE...Avec Respect Et Amour

Question : Je veux que mon enfant obéisse, mais je ne veux pas qu’elle se contente d’imiter les réponses. Quand je lui demande de faire quelque chose, je veux qu’elle dise, « Oui, maman » et qu’elle ne se dispute pas avec moi. Alors comment lui apprendre à obéir, tout en continuant à penser ?

Bonne question... Certaines personnes abordent la vie comme s’il n’y avait pas de norme et vous obtenez des bons points pour être « radical ». Dieu a une vérité pour nous ici sur l’enseignement des enfants qui est profond et riche, et personne n’a jamais exploré toutes les profondeurs. Et Dieu appelle chacun d’entre nous à oser aller plus loin que quiconque autour de nous n’est jamais allé auparavant. Mais cette recherche n’est pas une question de rébellion ou de radicalité. C’est un processus qui est « en coopération avec tous ceux qui nous entourent ». Comme l’a dit Moïse, « Je ne veux même pas y aller si je ne peux amener tout le monde avec moi. » Ces attitudes de coopération et de respect de l’autorité font partie intégrante de la façon dont nous voulons aborder tout cela.

Quelqu’un pourrait dire, « Ne laissez pas les autres penser à votre place. Développez vos propres convictions. » Les mots sonnent juste, et cela a même un air de spiritualité. Mais il manque l’élément selon lequel il y a de la sagesse chez une multitude de conseillers. Disons qu’une personne a une conviction sur l’alcool et qu’elle ne va pas laisser les autres lui dire ce qu’elle doit en penser. « J’ai développé mes propres convictions à ce sujet. » Elle finira par se retarder spirituellement de cinq à dix ans à cause de cela. Il y a de la vérité dans ce monde. Il y a des choses réelles que Dieu sait et que vous ne connaissez peut-être pas. Alors n’ayez pas peur de poser les questions - vous devriez les poser. Cela ne veut pas dire que vous entendez quelque chose et que vous dites aveuglément, « D’accord, je vais faire ça. »

Devenez UN PENSEUR, Et Travaillez Le Ensemble

La question que tu as posée est très importante, car nous devons apprendre à nos enfants à rechercher la vérité, mais il y a certainement des limites à la vérité dans nos vies. Que cela nous plaise ou non, le fait que j’aie une conviction sur quelque chose ne la rend pas vraie. Ma conviction ne la rend pas vraie. Ce n’est pas « juste » simplement parce que je pense que c’est juste. Il est très dangereux de développer « mes propres convictions » dans le vide, comme si c’était moi qui dirigeais le spectacle plutôt que Dieu. Le fait est que je dois commencer par, « C’est Dieu qui mène la danse. » Je ne veux pas non plus me contenter de suivre aveuglément ce que disent ou font les autres. Je veux comprendre pourquoi ils ont les convictions qu’ils ont. Ils ont des convictions et connaissent probablement Dieu mieux que moi, et ils ont parcouru le chemin plus loin que moi. D’une manière ou d’une autre, je dois découvrir pourquoi ils sont parvenus aux conclusions qu’ils ont tirées. Pas seulement quelles sont ces conclusions, mais pourquoi ils sont arrivés à ces conclusions. Et si, dans ma quête, je ne développe toujours pas les mêmes convictions qu’eux, je dois me demander « Pourquoi pas ? » Je dois me demander pourquoi nos convictions sont toujours différentes. Il ne s’agit pas seulement de « Que croyez-vous ? » Et puis vous dites, « D’accord, je crois ça aussi, parce que vous êtes intelligents et spirituels. » C’est de la bêtise.

Mais ce n’est pas non plus, « Bon, j’ai entendu les convictions des autres à ce sujet. Et franchement, j’ai les miennes. » C’est de la pure rébellion. Ce n’est pas Saint. C’est terrible et c’est tragique. Cela vous retardera d’au moins cinq ans dans votre cheminement spirituel. Voici un bien meilleur moyen... « Pourquoi as-tu la conviction que tu as ? Je te fais confiance, alors aide-moi à comprendre. Tu m’as tout dit à ce sujet et je ne partage pas encore cette conviction. Est-ce que tu as tort ou est-ce que je ne comprends pas ce que tu essaies de dire ? Pouvons-nous inviter quelqu’un qui partage ta conviction ? Si ta conviction est juste, je veux l’avoir aussi ! Je refuse d’être paresseux à ce sujet. Je ne vais pas me retirer et dire, ‘Oh, bien. Il ne m’a pas convaincu de sa conviction, alors je suis coincé avec la mienne.’ » Non ! Nous nous soucions, nous aimons et nous respectons suffisamment pour continuer à insister, pour savoir pourquoi.

Certains des mots et des convictions les plus importants sortent de nous lorsqu’il y a une sorte de crise ou de carrefour dans notre vie. Ces moments-là nous poussent à dire des choses que nous n’avions jamais mises en mots auparavant. « Voilà pourquoi j’ai ce sentiment là-dessus. » « Oh wow, maintenant je comprends ! » De telles merveilleuses et riches vérités peuvent sortir de nos vies et entrer dans nos vies si nous continuons à insister jusqu’à ce que nous comprenions.

Certaines personnes dans ce monde sont très malheureuses parce qu’elles essaient tellement de croire ce que tout le monde leur dit. Elles finissent par être malheureuse et superficielles. Elles ne peuvent aider personne et s’effondrent si on leur pose une question qu’elles ne peuvent comprendre. Il ne s’agit vraiment pas de dire, « D’accord, puisque tu es plus savant, spirituel et sage que moi, ta conviction doit être la mienne ». Vous ne vous promenez pas comme un perroquet. Ce n’est pas ça ! Mais ce n’est pas non plus, « J’ai ma propre conviction à ce sujet. La mienne est aussi bonne que la tienne ! » Peut-être que oui et peut-être que non. Mais une chose est sûre, si nos convictions diffèrent sur quelque chose qui compte, tu te dois de m’en parler. Et je te le dois aussi. Si je sais que tu suis Dieu de toutes les fibres de ton être et que ta conviction est différente de la mienne sur quelque chose d’important, je dois t’en parler. Nous devons découvrir lequel d’entre nous a raison, s’il y en a un. Parce que nous n’avons probablement pas tous les deux « raison ».

Quelle paresse, quelle négligence et quel manque de rigueur que de permettre des convictions divergentes entre nous simplement parce que nous ne l’avons jamais approfondi au point d’exposer les faiblesses de nos convictions. Nous devons approfondir notre démarche. Conflits, controverses et convictions divergentes sont parmi les meilleurs outils dont dispose Dieu pour approfondir notre marche ensemble et avec Lui. Ce n’est pas une question de conformité aveugle. Ce n’est pas non plus une question de rébellion, « J’ai ma propre opinion et mon propre jugement sur toi et sur les vôtres. » Par amour, nous nous devons de découvrir pourquoi. Par amour, nous nous testons, nous approuvons et nous tenons ferme. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour découvrir pourquoi - jusqu’à ce que chacune de nos convictions soit affinée par Dieu dans une mesure bien plus grande que chacune d’entre elles ne l’était séparément. Il est très important que nous fassions cela.

De Même, Avec Les Enfants...

Et il est certain que l’ordre règne dans la maison de Dieu. Le Père est le chef du Christ, et le Christ est le chef de l’homme. L’homme est le chef de la femme et les enfants sont alors sous la mère et le père. Cet ordre doit être honoré par tous. Cela ne veut pas dire qu’il est irrespectueux pour les enfants de poser des questions. Nous voulons qu’ils posent des questions, mais cela doit se faire avec respect et non par jugement ou arrogance. Pas de façon désinvolte ou bruyante, mais ils peuvent honnêtement dire, « Maman, je t’ai entendue dire quelque chose, et je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi c’est le cas. » On peut applaudir çà ! Et si nous nous rebellons contre cela , c’est généralement parce que nous ne savions pas de quoi nous parlions ! Nous disons, « Ne me demande pas pourquoi ! » Et dans un souffle, « Parce que je ne sais pas pourquoi. » Nous nous indignons un peu quand il y a trop de questions, ou nous ne pouvons pas y répondre parce que nous ne savons pas non plus pourquoi. Il est tellement important que nous restions doux dans chaque situation. Si nous ne savons vraiment pas pourquoi, il suffit de le dire ! Et puis de découvrir pourquoi !

Nous voulons apprendre à nos enfants, « Es-tu sûr de savoir ce que je t’ai demandé d’apprendre ? Super. » Puis ils vous le répètent. Et vous leur demandez, « Sais-tu pourquoi c’est comme ça ? Si non, c’est que tu ne le sais pas vraiment. Recommence. » Nous enquêtons sur le pourquoi et le comment. « Tu sais ce que fait un grille-pain, mais sais-tu comment il fonctionne ? Trouve comment et reviens me voir. » Nous leur apprenons comment réfléchir. Il se peut qu’un jour vous trouviez votre grille-pain en mille morceaux dans leur chambre, :) mais vous aurez un enfant qui sait penser.

Mais sérieusement...ne vous inquiétez pas, ça va vraiment bien se passer. Il faut un peu de confiance, de sécurité et de sagesse de notre part, pour pousser nos enfants et ceux qui nous entourent sur un plan spirituel. Nous les poussons non seulement à savoir quoi, mais aussi à aller plus loin et à connaître le pourquoi et le comment -les entrailles de la chose afin qu’ils puissent la reproduire ou la prendre dans des directions différentes selon les circonstances. Vous avez entendu dire, du côté des universitaires, « C’est ce qui fait la grandeur de l’Amérique. » Et vous pourriez dire du côté spirituel, « C’est ce qui fait les grands Chrétiens - des gens qui ne se contentent pas de répéter ce qu’ils ont entendu. 

Sachez comment penser. Si les gens vous demandent assez souvent «  pourquoi  » cela vous permet de mieux comprendre votre propre cœur. Quelqu’un dit, « Comment peux-tu avoir cette attitude ? » ou « Que signifie ce regard sur ton visage ? » Cela vous oblige à examiner de plus près vos décisions et vos motivations. Mais la plupart des gens ne pensent pas aux motivations - ils font juste des choses. Si on leur dit, alors ils le font. S’ils le veulent, alors ils l’obtiennent. Mais nous apprenons à nous arrêter et à nous poser ces questions, « Pourquoi ? Que pense Dieu à ce sujet ? » Et nous nous approfondissons dans le processus.

Les gens peuvent être d’une intelligence moyenne mais être beaucoup plus sages et plus profonds que le reste de l’Amérique. Ils pourraient se dresser contre la grande majorité des chefs d’entreprise car ils savent comment penser. Paul a dit aux habitants de Corinthe, « Le plus petit des saints n’est-il pas plus capable de juger que les rois et les juges de notre époque ? Pourquoi allez-vous chez les païens pour être jugés ? Que savent-ils ? » Paul ne s’est pas contenté de dire, « Oh au fait, vous avez le Saint-Esprit. » Il disait que le fait d’être un disciple de Jésus fait de vous un homme ou une femme bien plus que n’importe quel païen ne le serait jamais. Vous êtes bien plus philosophe, mathématicien ou géographe que ce que les païens pourraient jamais être - parce que nous voyons à travers la matière jusqu’au cœur de Dieu. Nous comprenons dans la prochaine dimension au-delà de ce que les païens peuvent comprendre.

Paul disait que nous ne sommes pas ignorants comme les païens et les infidèles. Nous sommes conscients qu’il y a quelque chose au-delà, et nous nous efforçons d’y parvenir. Nous élevons nos enfants pour qu’ils fassent de même. « Alors dis-moi, qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Pourquoi cela fonctionne-t-il de cette façon ? Qu’est-ce que la prière ? Ne me dis pas seulement les mots, dis-moi ce que ça veut dire !  » Nous devons faire pression sur nos enfants et sur les autres pour aller au-delà du simple « répète après moi ». Et c’est là que le respect entre en jeu...nous sommes humbles et nous honorons, mais nous voulons entrer dans le vif du sujet et non pas simplement répéter une réponse attendue. Chaque situation est différente, mais si nous pensons de cette façon, nous irons au cœur du problème, de plus en plus et de plus en plus.

« L’heure De La Bible Des Enfants » - Ami Ou Ennemi ??

Depuis des générations maintenant, le « monde de l’église » a eu ce besoin, ou du moins c’est ce qu’ils pensent, de « cours de Bible pour tous les âges. » En avons-nous vraiment besoin ?? Dans les rassemblements de l’église ici, beaucoup d’enfants ne comprennent probablement pas 15 à 20% de ce qui est dit - les définitions des mots, en tout cas. Nous ne faisons pas beaucoup de concessions sur l’âge ou les origines lorsque toute l’église est réunie. C’est différent de la norme, c’est sûr, mais Dieu nous a conduits dans cette voie au fil des ans et cela a été très confortable. Nous n’avons pas une sorte de système de castes, avec différents « niveaux » - comme le fait de savoir si quelqu’un est un nouveau converti ou pas. Il n’y a pas de cours pour les « nouveaux convertis, » mais c’est amusant de voir les nouveaux croyants atteindre rapidement un niveau de force élevé. C’est le modèle de Dieu !

Nous ne nous efforçons pas de traiter les enfants comme des bébés avec une sorte « d’heure Biblique pour les enfants » et de minimiser les choses. Ils grandissent spirituellement, et grandissent en maturité et en caractère et dans la connaissance de Dieu et de Ses voies. Mais nous ne jouons pas à un jeu de gamins pour les y amener. C’est un processus qui consiste à être dans et parmi les adultes, que ce soit dans un cadre public, à la maison ou ailleurs. C’est un principe valable sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan scolaire. Parler aux gens et les traiter avec condescendance ne fait qu’empirer les choses.

Vous vous souvenez de la comédie musicale, « My Fair Lady » ? C’est l’histoire d’un professeur de linguistique Anglaise dans un collège de Londres. Il rencontre une fille dans le quartier pauvre de la ville qui parle un Anglais terriblement mauvais en grammaire. Il entreprend de « la nettoyer » et d’en faire une dame. Au fil de l’histoire, elle finit par devenir la personne qu’il a traitée comme telle. Il a vu qui elle pouvait devenir , et comme il l’aimait et croyait en elle, elle est devenue cette personne. Il a connu échec sur échec avec elle lorsqu’il a essayé de l’aider de manière « académique ». Mais lorsqu’il l’a aimée et qu’il a cru en elle, elle a changé. Combien plus pour nos enfants ! Par notre amour et par notre foi en eux, ils deviennent ce que nous croyons qu’ils sont. Nous ne les prenons pas de haut et ne les pressons pas en leur disant, « Vous devez aller d’ici à ici » de manière rigide. La vie jaillit si nous les attirons simplement à participer dans la vie de la Famille et si nous laissons le flux naturel des choses faire son travail.

Cette école à classe unique avec des enfants de 5 à 19 ans n’est pas très éloignée de ce dont nous parlons. Le principe d’être ensemble sous un même toit et les enfants s’instruisant essentiellement par eux-mêmes a été le berceau de certaines des plus grandes avancées technologiques. Comme il s’agissait d’un environnement familial, aucun « système » d’éducation n’était meilleur. Des hommes comme Adams et Jefferson et même John Wesley étaient incroyables dans leur façon de fonctionner, et dans leurs connaissances académiques (bien que cela n’ait que peu de valeur en soi). Mais ce sont des intellectuels brillants qui ont fait de grands bonds, dans la compréhension du monde dans lequel nous vivons. Le fait est que la façon dont ces hommes sont arrivés là, était beaucoup plus proche de la façon dont nous sommes censés spirituellement nous édifier les uns les autres et élever nos enfants. C’est beaucoup plus proche que les écoles et les « églises » industrielles d’aujourd’hui. Essayez de vous faire une idée de la vie organique qui donne des résultats dans tous les domaines de la vie - académique, spirituelle et autre. Et gardez à l’esprit que vraiment chaque domaine est spirituel.

(Si vous faites confiance au système mondial même une minute, détrompez-vous ! Il sera trompeur de toutes les manières imaginables pour atteindre ses objectifs. La nature de la technologie, de la tromperie et de la conspiration de l’humanité est au-delà de toute croyance. Pouvez-vous imaginer une photographie extrêmement réaliste d’Abraham Lincoln et de Marilyn Monroe ensemble ? Eh bien, c’est arrivé - ils l’ont rendu si réaliste ! Vous feriez mieux de croire qu’ils pourraient vous faire la même chose. Ils pourraient vous mettre sur une sorte de photo, pour vous incriminer. Et le monde pourrait «  prouver  » que vous n’avez jamais rempli votre déclaration de revenus, même si vous l’avez fait. Croyez-moi, le système mondial peut vous avoir, et satan est le cerveau. Satan s’intéresse beaucoup plus à ce que vous et moi faisons de nos vies, qu’au gars moyen qui s’occupe des choses du monde. C’est la nature même de ce monde et si vous n’avez pas une vision conspiratrice de la planète, vous feriez mieux d’en avoir une. C’est comme ça la vie. C’est satan qui dirige ce monde et c’est comme ça qu’il joue le jeu. Alors, pensez en ces termes. La vie n’est pas toujours juste ou équitable, ou saine d’esprit, ou honnête. Ce n’est pas comme ça dans ce monde - c’est pour cela que nous sommes des pèlerins, des ressortissants étrangers, des inconnus et des étrangers à la recherche d’un foyer).

Agriculteur « Sans Éducation » ??

Autrefois, l’agriculteur Américain moyen et sans éducation (soi-disant) avait une charrue dans une main et un livre de philosophie dans l’autre. Il était conscient du monde qui l’entourait. Le quotidien « USA Today » a fait en sorte que tout ce que nous savons de nos jours soit les dernières statistiques sur les sitcoms préférées des Américains. Vous ne pouvez même pas trouver des nouvelles du monde dans le journal moyen aux États-Unis ! Franchement, nous sommes systématiquement coupés de la conscience de ce qui fait que le monde fonctionne - nous ne le savons même pas. Le reste de l’Europe nous prend pour des imbéciles parce que l’Américain moyen n’a aucune idée de ce qui se passe. Les gens se contentent d’un Big Mac dans une main et de « USA Today » dans l’autre. Tout ce qu’ils veulent dans la vie, c’est gagner un salaire décent et rentrer chez eux pour regarder des sitcoms.

C’est ainsi que la plupart des Américains sont perçus - ils ne savent rien. Et cela n’est pas arrivé par hasard. Comme l’a évalué Dietrich Bonhoeffer, « la seule chose qui pourrait venir des écoles d’usine de Prusse est une guerre mondiale ». Le fermier américain moyen des années 1830 le savait aussi ! Il était conscient de ce qui fait fonctionner l’humanité et pouvait discuter de sujets que seuls les professeurs d’université peuvent aborder aujourd’hui. Par contraste avec le système scolaire Américain... le diplômé moyen du lycée ne sait même pas très bien lire , et encore moins faire de la trigonométrie à 11 ans, ce qui était très moyen à l’époque. Il n’y a pas que les professeurs qui doivent être brillants. Il serait facile de penser que le poids est sur nos épaules : « Wow ! Nous devons être brillants au-delà de toute croyance si nous voulons enseigner la trigonométrie à nos enfants de 11 ans ! » Ce n’est pas vraiment comme ça.

Il s’agit de fonctionner à la manière de Dieu, d’utiliser les moyens de Dieu dans toutes les questions de la vie, et alors « nous » ne seront jamais la limite pour nos enfants ou les autres personnes que nous influençons. Mais si je fonctionne en mode « usine, » alors je serai la limite de tous ceux qui m’entourent et que j’influence. Qui que je sois spirituellement, je ne serai pas la limite si je fais les choses à la manière de Dieu. La brillance peut s’élever à son propre niveau tant sur le plan spirituel que sur le plan académique. Ce que vous savez ne sera pas la limite de ce que vos enfants peuvent savoir si vous leur apprenez comment apprendre plutôt que de leur enseigner des idées à régurgiter. C’est pourquoi cela est important tant sur le plan spirituel qu’académique.

Passer Le Flambeau - La Connexion Élie/Élisée

Retournez voir la relation entre Élie et Élisée. C’est une image impressionnante, car elle a beaucoup à voir avec la raison pour laquelle nous sommes ici et la façon dont nous vivons nos vies. Juste avant qu’Elie ne soit enlevé dans les cieux dans un char de feu, ils sont allés visiter ce qu’on appelait les « écoles des prophètes ». Quoi que ce soit dans le monde, c’était quelque chose qu’Élie a commencé et un endroit où il enseignait. Il y avait des hommes dans ces « écoles des prophètes » qui ont appris d’Élie, mais est-ce que l’un d’entre eux a reçu le manteau d’Élie ? Quel impact, qu’Élisée ait reçu le manteau. Au final, c’est Élisée qui a obtenu le pouvoir, et qui a obtenu le respect d’Élie de la part de Dieu et des hommes. Et puis Élisée est parti et a séparé le Jourdain en deux ! Quelle était donc la différence entre les « écoles des prophètes » et Élisée ? La différence était qu’Élisée était un ami d’Élie - ils marchaient ensemble ! C’était une relation d’apprentissage , ce n’était pas une « école. » Il n’y avait pas de « classes » pour Élisée, c’était des amis ! Élisée est devenu ce qu’était Élie dans la relation , en marchant ensemble. Quand ils se levaient, quand ils s’asseyaient, quand ils marchaient sur le chemin. Je suis sûr qu’Élie a donné de merveilleux enseignements dans les « écoles des prophètes ». Il ne fait aucun doute que les hommes là-bas ont fait de gros efforts pour apprendre à être des prophètes. Mais à la fin, ils ont regardé Élisée s’éloigner avec le manteau.

Nous cherchons la différence entre les écoles des prophètes et la formation d’Élisée. Nous ne cherchons pas à déplacer l’école des prophètes des bâtiments scolaires vers les maisons. Si nous les faisons sortir d’un bâtiment - que ce soit un bâtiment « d’église » ou un bâtiment scolaire - et que nous faisons exactement la même chose dans une salle de séjour, nous n’avons rien accompli ! Il n’y a pas de différence entre les deux.

Les gens se plaignent de faire partie d’une « église de maison » et qu’en fait il ne s’agit que de « cultes » dans un salon. Changer de vêtements et d’endroit ne change rien au pourquoi et au comment d’une chose. La dynamique peut être fondamentalement la même, même si l’environnement est totalement différent. Il peut en être de même pour nos enfants. Même si nous sommes « à la maison, » il est possible de les mettre « à l’école, » tant sur le plan spirituel que scolaire.

Nous essayons de l’amener de « l’école » à la relation qu’Élie avait avec Élisée – l’apprentissage. C’est nos vies ensemble , chaque jour en public et de maison en maison. Nous nous réprimandons les uns les autres chaque jour afin qu’aucun de nous ne soit endurci et trompé par le péché. « Je perçois que vous êtes compétents pour vous conseiller les uns les autres. » C’est une vie de confession des péchés les uns aux autres, de service mutuel, d’espoir, de confiance et où nous ne gardons aucune trace des torts. Voilà ce qui nous fait devenir ce que Dieu veut que nous soyons - tous ensemble , nous nous entraînons comme Élie et Élisée - et le manteau de Dieu est transmis. Nous grandissons spirituellement et nous changeons en vivant à la manière de ces hommes - et non à la manière des écoles des prophètes. C’est par la relation que nous attirons les enfants dans une connaissance du monde qui les entoure, à la fois spirituellement - et dans ce que nous appelons des « matières » académiques.

D’une certaine manière, c’est effrayant parce qu’il n’y a pas d’accessoires et pas de garanties. Il n’y a plus de « classe Biblique. » « Oh non ! Comment mes enfants vont-ils connaître leurs Bibles ? » Voilà comment... la Vie et la relation et l’application des Écritures jour après jour... l’entendre, la vivre, la respirer. Et tout d’un coup, ils le savent ! Pas de versets mémorisés, mais ils le savent. Comment cela arrive-t-il ? C’est parce que la relation entre Élie et Élisée a porté ses fruits. Les écoles des prophètes ont peut-être donné une satisfaction marginale à leur ego, mais très peu au-delà. Nous voulons le genre d’apprentissage d’Élie et d’Élisée entre nous et avec nos enfants dans tous les domaines de notre vie. C’est là que se trouvent les Vrais fruits.

La Vie Organique Et L’Abandon Des Accessoires

Question : L’État a des exigences quant à ce que les enfants doivent accomplir. Par exemple, au cours des années de lycée, ils peuvent être tenus d’avoir « 4 ans d’histoire » ou « 4 ans de littérature. » Il est facile de s’enliser dans une ornière avec un manuel scolaire et il est ensuite difficile de se diversifier, d’être créatif et de faire des recherches dans d’autres domaines. Nous n’allons pas dire, « Pfft sur l’État » et nous ne le voulons pas ! Alors comment slalomer dans un manuel de 1.000 pages sur un sujet (c’est beaucoup de matériel) qu’on « attend » de leur part, tout en étant libéré pour laisser les enfants explorer et faire des recherches dans d’autres domaines d’intérêt et de valeur ?

Cela doit nous aider de considérer que George Washington connaissait la trigonométrie à l’âge de 11 ans. :) Cela doit nous aider. Ce n’était pas une personne brillante - il était moyen, donc il doit y avoir une possibilité ! George Washington aurait-il réussi les tests d’équivalence de l’éducation d’aujourd’hui ? Oui, je le crois. Lorsqu’il était en « sixième année, » il dépassait déjà les lycéens d’aujourd’hui. Si nous pensons en ces termes, nous pouvons alors sûrement accomplir ce qui est « exigé par l’État » par des moyens organiques. Si George Washington a pu le faire, alors nous le pouvons aussi. En vivant ensemble de manière organique, nous disposerons de meilleurs outils que ceux que nous utilisions auparavant pour accomplir cette tâche.

Les tâches qui exigent une large exposition leur apprendront à apprendre. Ils se recouperont à d’autres domaines, en apprenant l’histoire, la littérature, la philosophie, les mathématiques, l’orthographe, la grammaire, etc. Les activités pratiques que nous leur donnons à faire les aideront à découvrir tous ces domaines. Dans un sens, il ne s’agira plus d’un enseignement basé sur des manuels scolaires et des programmes d’études. Mais le résultat final sera bien meilleur.

Nous avions tous si peur de quitter le système « d’église » parce que nous devions laisser tous les accessoires qui nous aidaient à être « spirituels » - sermons, cours de Bible, programmes. Mais quand les accessoires ont disparu, nous avons tous grandi dix fois plus vite qu’avant ! L’impulsion d’apprendre était donnée par la vie organique plutôt que par l’approche basée sur le programme d’études et les manuels scolaires que nous avions adoptés pendant des années. Nous avons appris à assumer la responsabilité personnelle de nos propres vies, de nos dons et des appels que Dieu nous a lancés. Et quand nous avons pris la responsabilité de nous-mêmes et de nos relations, il y a eu une dynamique, qui a abouti à une bien meilleure « éducation » spirituelle que nous n’aurions jamais pu l’imaginer !

Washington, Lincoln, Edison et d’innombrables autres ont reçu une bien meilleure éducation de la vie organique que dans le cadre de programmes et de cours. De même, le véritable génie de nos enfants sortira mieux de la vie organique que de la vie institutionnelle. Dans le système religieux, nous avons travaillé dur et n’avons produit qu’un minimum de fruits - très peu de croissance spirituelle. Nous nous sommes cognés la tête contre le mur avec beaucoup de douleur et d’angoisse et pourtant, nous n’avons guère réussi à aider les autres à grandir. De même, nous pouvons consacrer des tonnes et des tonnes d’efforts à cette « manière » d’éduquer un enfant, et nos efforts peuvent être largement gaspillés. Mais si nous aidons nos enfants à grandir et à apprendre à la manière de Dieu, cela ne donnera que des résultats bien meilleurs, pas pires.

Ce dont nous avons parlé n’est pas quelque chose que l’on « insère », en plus des 1.000 pages du manuel. Nous parlons de la façon de Jésus d’aborder le dilemme, ce qui donnera de bien meilleurs résultats. Il peut y avoir des hauts et des bas dans ce qui se passe pendant un mois donné. Mais au cours d’une année, ce type de Vie apportera une meilleure compréhension, une meilleure connaissance, une meilleure sagesse, une meilleure expérience, et une meilleure capacité à faire face au monde qui nous entoure - tout comme elle l’a fait pour nous sur le plan spirituel.

Je connais une université de haut niveau, où un étudiant de première année sur trois est major de promotion ou second de promo au lycée. L’école a un examen d’entrée assez rigide. Année après année, les responsables de cette école ont également sondé les diplômés de cinq, dix et vingt ans pour savoir comment ils se débrouillaient. Ce qui est amusant, c’est que les personnes qui réussissent le mieux, et de loin, NE sont PAS celles qui ont obtenu les meilleures notes, mais celles qui ont obtenu une moyenne de 2,8 à 3,1 (sur 4,0). Même certains 2,0 étaient millionnaires, cinq ans après avoir obtenu leur diplôme ! Mais ceux qui ont obtenu les meilleures moyennes se sont avérés très infructueux dans la vie.

Essayons-nous d’atteindre une sorte de norme extérieure pour plaire au système mondial ? Ou essayons-nous vraiment de faire en sorte que nos enfants réussissent dans la vie ? Si nous copions la « manière » d’enseigner du système scolaire dans nos foyers pour répondre à leurs critères externes, nous serons obligés d’utiliser leurs méthodes pour le faire - leurs manuels, leurs programmes et leurs « horaires de cours. » Si nous utilisons leurs méthodes parce qu’ils nous ont imposé leur désir de résultats, nous finirons par obtenir la même chose que ce que voulait Carnegie dans les écoles publiques. Autrement dit, des petits robots stupides et non performants qui se contentent de faire ce qu’on leur dit de faire sans jamais réaliser leur potentiel. Il y a un risque, mais nous devrions peut-être courir un risque et commencer à expérimenter.

Prendre le Risque Ou Retourner Aux Accessoires ?

Y a-t-il un risque à être dirigé par l’Esprit au lieu de dépendre d’accessoires ? Gros risque ! Pourquoi ? Parce que si vous ne savez pas comment être guidé par l’Esprit, vous allez échouer. Lorsque les accessoires sont en place, vous pouvez au moins vous sentir bien dans votre peau, comme si vous étiez sur le bon chemin. Vous n’avez pas à vous sentir malheureux comme si vous étiez un échec ou quelque chose du genre. Mais lorsque vous êtes soutenu par des éléments extérieurs, les choses qui sont dans votre cœur ne changent pas. Si nous ne sommes pas guidés par l’Esprit, si nous n’entendons pas Dieu, nous allons échouer dans ce qui compte vraiment. Si je ne suis pas habitué à entendre Dieu et que je reste assis à la maison jusqu’à ce que « j’entende Dieu » sur ce que je suis censé faire de ma soirée, que se passe-t-il ? Rien , n’est-ce pas ? Alors soit vous apprenez à entendre Dieu et vous vous aventurez dans cela... soit vous restez assis là et vous ne faites rien. Vous sautez le processus, vous vous mettez à l’écart et devenez un mollasson dans le salon de quelqu’un. Ou bien vous vous « occupez » et finissez par vous tuer parce que vous êtes si superficiel. Vous finissez par être frustré, insatisfait et gêné. Je vous recommande vivement d’apprendre à entendre Dieu et d’être prêt à échouer dans le processus. Il vaut mieux échouer en essayant que de faire semblant et de mettre en place un tas d’accessoires. En faisant cela, vous vous sentirez mal à l’aise, frustré et superficiel et vous ferez ressentir la même chose aux autres.

Il en sera de même pour l’éducation de nos enfants. Il y a un risque. Si vous enlevez les accessoires, vous devez réfléchir. Non seulement vous appelez les enfants à réfléchir, mais vous aussi devez réfléchir ! Si je ne me fais pas confiance pour savoir comment penser - pour pouvoir entendre l’Esprit - alors je me suis enfermé. Je me suis mis dans une situation où soit j’apprends... soit je meurs. Et d’autres personnes vont mourir avec moi. Et comme je ne veux pas que cela arrive, je suis tenté de retourner aux accessoires. Voilà le combat de la vie ! C’est ça, la vie - apprendre à être comme Dieu. Apprendre à être conduit par l’Esprit, à aller de l’avant et à ne pas dépendre de nous-mêmes, à entendre Dieu et à ne pas dépendre des accessoires.

C’est un processus d’apprentissage, c’est sûr. Ce n’est pas « Oh, j’ai compris. Je commencerai à faire ça demain. » C’est un processus qui consiste à semer des graines dans votre cœur et à essayer d’aider votre enfant à comprendre le monde qui l’entoure. Vous n’essayez pas seulement d’accomplir une liste de contrôle que vous a donné une école publique. Au contraire, vous aidez votre enfant à voir Dieu à travers la géométrie, l’électronique, l’art des mots et d’autres domaines de la vie. Se porter volontaire pour ce processus d’apprentissage personnel et pour aider votre enfant à apprendre, exige quelque chose de vous. Cela demande quelque chose de plus que de lire le manuel 10 minutes avant de le lire à votre enfant. Ça vous semble-t-il familier ? :) C’est un test, mais c’est une occasion de grandir - pour nous et pour eux.

Pour Les Jeunes...Prenez Vos Responsabilités

Ne pense pas dans ton esprit, « Les adultes qui m’aident à m’éduquer vont faire les choses différemment maintenant ». Tu dois considérer que ceux qui ont réussi spirituellement dans la vie sont ceux qui ont pris la responsabilité, eux-mêmes , de grandir spirituellement. Ils n’ont pas attendu que quelqu’un le fasse à leur place. Il en va de même pour ton apprentissage. Ceux qui ont pris des responsabilités sont ceux qui ont réussi dans la vie - à se maintenir et à exceller dans leur travail, à créer des emplois pour les autres, à faire vivre leur famille de façon décente. Quelqu’un d’autre peut passer le même nombre d’heures, mais être malheureux et incapable de gagner sa vie de façon décente. Si tu veux acquérir les qualités qui te permettront de travailler dur de tes mains, de gagner ta vie et de subvenir aux besoins des autres autour de toi, alors prends la responsabilité d’en arriver là ! C’est ta responsabilité, et non celle de ta mère ou de ton père, ou de n’importe qui d’autre. C’est à toi qu’il incombe de prendre une encyclopédie lorsque tu as quelques minutes supplémentaires et de lire cette idée, ce lieu ou cette chose inconnue que quelqu’un a mentionnée. Il t’appartient de t’instruire - d’apprendre tout ce que tu peux apprendre dans tous les domaines de la vie. C’est ta responsabilité. Le travail des adultes et des parents est de s’assurer que vous avez tous les outils dont vous avez besoin (et dont ils ont besoin) pour apprendre. Mais c’est ta responsabilité d’être suffisamment mûr pour décider que tu veux apprendre, et d’être respectueux et désireux d’apprendre. Tu vas avoir une bonne éthique de travail, tu vas te prendre soin, tu vas chercher des réponses et poser les bonnes questions aux bonnes personnes. Ce sont des choix que tu dois faire.

Toutes ces choses sont également vraies spirituellement. Tu n’arriveras à rien si tu n’as pas la même attitude à l’égard des choses spirituelles. TU peux décider que tu vas apprendre, que tu vas grandir, et que tu vas changer. Tu ne vas pas attendre que quelqu’un te convainque pour la quatorzième fois d’un domaine que tu dois changer. Tu vas le poursuivre toi-même. Tu vas le découvrir, le poursuivre et découvrir par toi-même ce que Jésus t’a dit sur ta vie.

Nous connaissons un jeune homme de 15 ans qui jouait un jour au football - un simple petit match de football en famille. Il courait pour faire une passe lorsqu’il a trébuché et a heurté le sol sans jamais se relever. Il est mort, et à ce jour, on ne sait toujours pas pourquoi. Vous devez comprendre que lorsque vous sortez pour faire une passe au football ou jouer au basket dans le jardin, c’est peut-être la dernière fois que vous jouez. Votre ami peut aller courir ou faire un tour en voiture, et c’est peut-être la dernière fois qu’il fait une sortie. C’est la nature de la vie - vous devez comprendre.

Que nous soyons jeunes ou vieux, nous avons tous la responsabilité nous-même de trouver Dieu et d’avancer dans la vie - d’assumer la responsabilité de notre propre vie et d’autant d’autres vies que nous pouvons aider. En fin de compte, chaque personne se tiendra seule devant Dieu. Si tu as 14 ans en ce moment, tu n’as peut-être jamais été seul devant personne ! Tu n’as jamais ressenti ce que c’est que de se tenir tout seul devant quelqu’un que tu ne connais pas très bien et de lui expliquer quelque chose. Mais la vérité, c’est que tu pourrais être seul devant Dieu dans 15 minutes ! Et personne ne sera là pour t’expliquer. Nous sommes tous assez âgés et assez mûrs pour assumer la responsabilité de notre vie. Toute l’aide que peuvent nous apporter les autres est merveilleuse. Mais nous devons assumer la responsabilité de notre propre vie - trouver Dieu, et Sa volonté pour notre vie, et Lui répondre nous-mêmes, avec notre cœur. Nous sommes reconnaissants pour toute l’aide que nous pouvons obtenir, et nous voulons donner toute l’aide que nous pouvons. Mais à la fin, nous serons seuls devant Dieu. Il est temps de penser de cette façon.

Il en va de même pour l’éducation. J’ai parlé à plusieurs jeunes hommes sur le fait que s’ils fonctionnent de manière négligée et irresponsable - comme c’est le cas actuellement - ils seront un jour renvoyés de leur emploi. Un projet incomplet n’est pas acceptable. Si tu donnes ta parole que tu finiras un travail pour quelqu’un, tu ne peux être incroyablement lent à ce sujet - finis le travail ! Tu ne peux pas non plus faire des choses sans importance avec ton temps et tes désirs « personnels ».

Je connais quelqu’un qui a été licencié pour avoir utilisé un ordinateur à des fins personnelles pendant son temps « libre » dans le cadre de son travail. Son patron s’est approché et a dit, « C’est une affaire personnelle ? Rangez votre bureau. » La vie est comme ça. Il est très important que nous ne nous considérions pas comme une masse d’humanité - comme un grand groupe de personnes et que nous ne nous disions pas « Je n’ai pas vraiment à être responsable. » Mais tu le dois ! Tu dois vraiment réfléchir à qui tu es, et à ce que tu fais. Tu dois prendre la responsabilité de terminer une tâche correctement et à temps. Tu dois te soucier des gens et les aimer.

Comme quand on se plante... il faut faire face à Dieu directement et s’expliquer. Tu dois lui demander de te guider et lui dire en face que tu es désolé – en tête à tête entre toi et Dieu. « Je suis désolé, Dieu. » Pas seulement, « Oh, j’aurais aimé ne pas avoir mal agi. » Ce n’est pas prendre ses responsabilités. Prendre ses responsabilités, c’est regarder Dieu dans les yeux et lui dire, « Je suis désolé, Dieu. C’était mal, et je ne veux pas que cela se reproduise. Aide-moi, s’il te plaît. » Et nous ferons face à d’autres personnes aussi. Nous regarderons un adulte, un frère ou une sœur dans les yeux et dirons, « Je suis désolé. Cela n’aurait jamais dû se produire ainsi - j’ai eu tort de faire cela. Avec l’aide de Dieu, cela ne se reproduira plus ! Je suis vraiment désolé et j’ai besoin de ton aide. Me pardonneras-tu ? »

En tant qu’individus, nous devons avoir ce genre de pensée claire. Nous prendrons la responsabilité de notre propre vie, de notre éducation, de notre croissance spirituelle et nous irons de l’avant de manière agressive, avec notre cœur. Bien sûr, nous obtiendrons de l’aide quand nous en aurons besoin, c’est la nature de l’Église. C’est merveilleux que Dieu nous ait donné les uns aux autres. Mais en fin de compte, nous sommes seuls devant Dieu.

À Travers La Vie

Donc si tu t’interroges sur les détails de l’éducation des enfants, rappelle-toi qu’il s’agit d’un processus de croissance. C’est une opportunité et un encouragement à s’étendre, à grandir et à continuer à s’éveiller. Nous avons grandi d’une certaine manière, et dans Sa grâce, Dieu a l’intention de nous amener à un nouveau niveau de Vie et de Compréhension. Les rabbins ont enseigné une voie, puis Jésus est venu dans le monde et a enseigné une toute nouvelle voie ! En peu de temps, Il a accompli dix mille fois plus qu’ils ne l’auraient jamais fait ! Ce n’est pas que les rabbins n’essayaient pas de créer des gens bien informés et craignant Dieu - ils le faisaient ! Mais ils ne l’ont pas abordé de la bonne manière. JESUS L’A APPROCHÉ PAR LA VIE !! « La vie est devenue la lumière des hommes. »

C’est vraiment ce que nous disons de tout domaine de la vie – « spirituel », ou soi-disant « académique ». « La vie est devenue la lumière des hommes. » C’est vraiment tout spirituel, si on l’enseigne correctement. Alors garde les yeux ouverts. Ne segmente pas ta vie en différents domaines - continue à apprendre comment incorporer le Mode de Vie de Dieu dans chaque domaine de ta vie. C’est un voyage passionnant !

Si nous gardons les yeux ouverts et le cœur tendre, nous serons bien mieux dans cinq ans. Par la grâce de Dieu, Il continuera à nous montrer et à nous enseigner. De plus en plus, nous serons des étrangers et des voyageurs dans ce monde, des créatures de plus en plus étrangères au monde qui nous entoure. Mais à la fin, ils saisiront nos manteaux et diront, « Vous connaissez le chemin...montrez-nous s’il vous plaît. » À la fin, Dieu aura un peuple qui sera assez doux pour entendre Sa voix et apprendre Ses voies et qui se tiendra très loin des schémas du monde. Les masses de la société et les soi-disant intellects et dirigeants de l’époque actuelle viendront nous demander de l’aide et des conseils alors que les ténèbres s’installent sur la terre. Il n’y a qu’Une Seule Lumière, et Son nom est Jésus - vivant en ceux qui Le suivent. Ceci est important. Cela a beaucoup à voir avec notre avenir et la fin de l’ère.

Préparation De VIE

Question : J’ai pensé que c’est vraiment une grande aventure - faire les choses à la manière de Dieu. Pour ma fille, il est naturel depuis sa naissance de lui montrer et de l’enseigner. Dès le début, c’est « Ceci est jaune et ceci est bleu. Quelle est cette couleur, là-bas ? » Je n’ai jamais pensé, « C’est le moment d’avoir un livre pour la maternelle. » Ça arrive simplement dans la vie, en cours de route ou au McDonald’s ou ailleurs. Elle n’a que 2 ans maintenant, mais pendant que nous parlions, je me demandais de quoi elle aurait l’air quand les choses ne seront plus aussi simples, comme les questions de géométrie. Parler de pi au milieu de la vie semble plus difficile qu’un et un font deux ! Je n’ai pas voulu de « technique » scolaire maintenant, et je n’en veux pas non plus, plus tard. Alors, à quoi cela ressemblera-t-il ?

Tu peux enseigner dans un environnement stérile, ou bien, lorsque tu fais le plein, tu demandes à ton enfant, « Si le réservoir est parfaitement rond, combien de litres d’essence peut-il contenir ? Comment le sais-tu ? » Il existe de nombreuses situations de la vie réelle comme celle-là, alors garde les yeux et les oreilles ouverts ! Mais il y a une autre chose très importante et utile que nous pouvons apprendre aux enfants comment reflechir. Cela affectera et changera leur vie et leur donnera beaucoup de succès dans leur travail, sans aucun doute (en se rappelant bien sûr que tout avancement dans le travail dépend des desseins souverains de Dieu pour nous aussi). Il s’agit de préparer leur vie par l’apprentissage de la pensée critique . Cela fait partie de la vie et une personne ne sera pas élevée à une place de choix au travail sans avoir appris le processus de la pensée critique. Je les mets au défi de progresser dans une carrière particulière sans cela. Par exemple, sais-tu comment évaluer pourquoi un contrat ou une garantie est rédigé de telle façon ? Pourquoi les petits caractères sont-ils là ? Qu’est-ce qu’ils veulent dire et comment l’interpréter ? Ce genre de questions peut facilement être posé aux enfants. Il existe de très nombreuses occasions de leur faire lire quelque chose, puis de leur demander pourquoi il a été écrit de cette façon. « Quelle était la signification et le motif de la personne qui a écrit cela ? Je ne te demande pas, « Qu’est-ce que ça dit ? » Je te demande, « Quel était leur motif ? Que disent-ils qu’ils ne te disent pas ? » C’est une partie extrêmement importante de la vie.

Lorsque votre patron examine votre travail et vous dit ce qu’il pense, croyez-vous tout ce qu’il dit ? Pourquoi vous dit-il ce qu’il dit ? Quelle est son intention ? Qu’est-ce qu’il oublie de dire ? Poser ces questions et chercher les réponses est une partie extrêmement importante de la vie. Prenez les vendeurs, par exemple... ils doivent poser les questions que les autres ne posent pas. Ils doivent donner des réponses à des questions qui n’ont pas été posées mais qui auraient dû l’être. Ils doivent être capables de regarder autour d’eux et de percevoir les besoins qui n’ont pas encore été remarqués. Un bon vendeur voit au-delà de l’évidence, alors que le vendeur qui atteint à peine son quota ne le voit pas. Ce que je veux dire, c’est que la chose principale que nous voulons faire est d’apprendre à nos enfants comment penser, comment poser les bonnes questions. Les autres choses ont tendance à s’arranger d’elles-mêmes - comme les détails d’enseigner aux enfants la trigonométrie ou la géométrie.

Alors, laissez tout cela éveiller votre intérêt et votre créativité. Aidez les enfants et aidez-vous les uns les autres dans ce processus d’apprendre à penser. Nous ne voulons pas qu’ils se contentent d’apprendre à « répéter les informations » qu’on leur a données - nous voulons qu’ils pensent ! « D’où vient le ‘pi’, d’ailleurs ? De quoi s’agit-il ? Pourquoi ? Développe la formule. »

Pour rappel, il ne s’agit pas d’apprendre à penser parce que nous voulons réussir aux yeux du monde. Penser de manière critique est une façon de vivre ! C’est une clé, au même titre que l’humilité et la consécration à Dieu, bien sûr. Et cette humilité et consécration naissent de la faim, du désir et de la ferveur. Je doute que vous trouviez un homme qui ait réussi aux yeux de Dieu et qui n’ait pas les qualités de recherche, de ferveur et d’énergie pour savoir pourquoi, pour savoir comment. C’est une énergie qui dépasse l’évidence de poser des questions qui n’ont pas été posées. Comme Moïse... « Montre-moi ton visage, Oh Dieu ! » Et Pierre... « Dis-moi de venir à toi, Maître, sur l’eau. » Voilà le genre d’attitude que nous devons cultiver en nous-mêmes, chez les autres et chez nos enfants.

« Thomas, pourquoi n’as- tu pas demandé à sortir du bateau et à marcher vers Jésus ? » Pourquoi Thomas, ou Jean ou Jacques d’ailleurs, n’ont-il pas demandé à le faire ? La réponse est une clé très importante pour expliquer pourquoi Pierre a eu une place plus importante dans l’œuvre de Dieu que ces autres hommes. Alors, s’il vous plaît, stimulez ces choses en vous, en chacun de vous et en vos enfants, dans chaque domaine de la vie. Ne séparez pas le spirituel de l’académique, car vous ne pourrez pas le faire ! Si vous êtes paresseux et structuré et dépendant de béquilles dans le domaine dit « académique » de la vie, vous ferez de même dans les questions spirituelles. Vous ne pourrez pas très bien stimuler vos enfants ou vos amis dans les domaines spirituels, parce que « spirituel » et « l’académique » ne sont pas séparés - ils sont vraiment la même chose.

Explorer, Prospérer, Exceller !

Question : Par nature, certains enfants absorbent rapidement l’information, la reformulent et même lui donnent vie. D’autres sont attirés comme des aimants par des scies et des marteaux et n’ont absolument aucun désir d’apprendre comment une certaine situation sociale a eu un impact sur l’Amérique. Je peux voir à quel point il est important que celui qui saisit l’information rapidement doit apprendre à prendre un marteau. Et celui qui ramasse le marteau doit apprendre certaines choses sur le monde. Alors comment prendre en compte les différents dons, talents et « câblages » des enfants ? Devrions-nous les pousser dans les domaines où ils s’épanouissent, mais nous attendre à moins dans les domaines où ils ne s’épanouissent pas ? Quelles devraient être nos attentes ? Je pense à Thomas Edison qui a peut-être vraiment râté son diplôme d’études secondaires, mais qui a eu pourtant un impact énorme sur l’Amérique !

Nous devons nous débarrasser de la fierté qui accompagne l’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires ou universitaires. C’est tellement ancré dans notre nature que c’est une « marque de réussite » d’avoir ce diplôme ou ces lettres après son nom. C’est ce qu’on nous a dit, mais il n’y a pas si longtemps dans l’histoire de l’humanité que ces « marques de réussite » existent ! Pensez-y ! Ils n’étaient pas considérés comme des étalons de mesure valables de quoi que ce soit jusqu’aux générations les plus récentes. On nous a fait croire que le lycée et l’université sont LA chose, et tout est censé aller dans ce sens. Mais nous connaissons beaucoup de gens qui ont accompli une quantité extrême de choses !

Beaucoup de choses merveilleuses se sont produites dans le monde des affaires et ailleurs - sans tous les soi-disant critères de référence des diplômes d’enseignement secondaire ou supérieur. On nous a dit que ce sont des choses très importantes, mais quand tout s’écroule, le monde sait mieux que cela. En fait, ces « réalisations » en papier mâché seront de moins en moins appréciées au fil du temps, par rapport aux réalisations du monde Réel .

Alors oui, il est Juste que nous trouvions les domaines d’intérêt et les talents particuliers des enfants et que nous les encouragions vraiment (et d’autres aussi !) à explorer ces domaines. Bien entendu, il ne faut pas négliger d’autres domaines de discipline dans le processus. Il serait insensé de penser que parce que nous sommes intéressés et bons dans un domaine, les autres domaines n’ont pas d’importance. La discipline consistant à apprendre d’autres choses permettra en fait de maximiser les domaines dans lesquels nous excellons.

Un frère a eu beaucoup de succès dans le domaine de la conception mécanique dans une certaine entreprise de premier plan, mais ce n’était pas seulement grâce à ses compétences techniques. Il avait aussi la capacité de communiquer. Il devait écrire des documents sur son travail et persuader son patron des projets qu’il voulait réaliser. Communication, capacités de persuasion, grammaire et orthographe sont nécessaires dans n’importe quel domaine d’activité, quel que soit le spectre, qu’il s’agisse d’aménagement du territoire, de conception robotique ou autre. De nombreux domaines sont imbriqués les uns dans les autres et des choses comme la littérature alimentent la capacité à travailler avec le langage humain. Les enfants obtiendront ce dont ils ont besoin, car tout cela est très lié.

Nous n’avons pas besoin d’être coincés dans un moule de pâte à modeler pour nous révéler sous la forme du concept de quelqu’un d’autre. En ce qui concerne les lois spécifiques de l’État ? Tes enfants devraient apprendre bien plus que ce qui est « exigé ». Et si tu peux démontrer l’intelligence d’un enfant dans un domaine particulier devant un tribunal, le procureur aura du mal à prouver que l’enfant a manqué quelques heures de quelque chose d’autre. Qui va poursuivre un enfant qui se tient devant l’ONU et fait une allocution ? Si un enfant a un niveau de compétence dans un domaine, peu importe ce qu’il a fait dans un autre. Et en fait, tous les différents domaines s’entremêlent. L’enfant ne pourrait pas exceller dans un seul domaine sans travailler dans les autres à un certain degré.

Alors oui, nous devons examiner chaque enfant et son « câblage » particulier, ses dons et ses désirs. Sa vie peut être construite autour des choses les plus importantes, par opposition à ce que les transformateurs de saucisses du gouvernement veulent que nous fassions. Il est possible de satisfaire le gouvernement, tout en maximisant l’individualité de ce que Dieu a pour chaque enfant. C’est comme Paul l’a dit très clairement à propos de ceux qui sont dans l’église, « Tous n’ont pas le don de... » S’attendre à ce que « tous doivent avoir le don de_____, » est injuste et cela rend les chrétiens pauvres et misérables, du point de vue de l’exécution. Ils ne s’épanouiront pas dans la vie s’ils sont coupés dans un moule à biscuit comme tout le monde. Il faut donc réfléchir de manière créative à la destination des enfants, sur une base individuelle. Ils auront besoin des outils que vous leur donnez, pour maximiser leurs efforts et ils auront besoin de conseils dans les disciplines qui les aideront à y parvenir.

Une Grande Aventure :)

C’est un voyage, une Aventure, n’est-ce pas ? Il n’y a pas de quoi s’affoler. Dans cinq ans, Dieu peut vous faire vivre dans une dimension totalement différente. C’est assez amusant d’y penser ! Il faut bien commencer quelque part, alors pourquoi pas ici ? Une étape tremblante, frustrante, inconfortable est bonne pour nous. Tu pourrais trouver que quatre-vingt-quinze pour cent de ce que tu entends soit simplement merveilleux, mais 5 % de ce que tu entends pourrait être frustrant et irritant pour toi. C’est bien, parce que nous ne faisons pas notre travail s’il n’y a pas « 5% » qui nous dérangent et nous agacent. Tu penses peut-être que tu peux te passer de ces 5 % et que cela ne s’applique pas à ta situation. Mais à vrai dire, ces 5% sont la clé vers l’avenir ! Si tu n’as pas de choses qui te font tomber à genoux, te frustrent, t’irritent et pèsent lourdement sur ta tête, alors tu ne deviendras jamais la personne que Dieu veut que tu sois. Ce sont les choses difficiles et grinçantes, les choses frustrantes et déroutantes qui font de nous la personne que Dieu veut que nous soyons. Les choses avec lesquelles nous sommes d’accord – « Je le savais déjà, » « Je peux apprendre ça, » « Je peux faire ça, » - ne nous changent pas. Mais les choses qui nous font mal... c’est ce qui nous change. Il faut espérer que quelque chose ici a « blessé » un peu et te fait te sentir inadéquat. Voilà ces choses qui feront ton avenir ! Sème ces graines, prie dessus et arrose-les de ta transpiration et tes larmes. Demande vraiment à Dieu de faire en sorte que cela devienne réel en toi... que tu aides les autres... et demande-lui aussi d’aider les autres.

Ce n’est pas une grande révolution radicale ni une « nouvelle façon » de faire les choses. Ce que nous disons en réalité, c’est qu’il faut ouvrir les yeux, demander à Dieu de donner de la croissance, de semer les graines en profondeur, et de prendre soin. Poursuivez et laissez Dieu élargir votre propre cœur et votre esprit afin que vous puissiez aider les autres à élargir leur cœur et leur esprit. C’est un mode de vie vivant et organique, pas une nouvelle « chose » dépourvue d’extérieur.

Il a déjà été dit à maintes reprises : « Si vous en tirez ‘quelque chose’, vous n’en tirez rien ! » Cela arrive si souvent dans le monde religieux, « Oh, je sais. Nous n’aurons plus de bâtiment ni de budget maintenant. Nous pouvons copier cette nouvelle façon d’avoir une ‘église’. Ce sera génial ! » Non, ce ne sera pas le cas. Ce sera un échec lamentable parce que ce que Dieu veut pour nous, c’est que nous nous aimions les uns les autres et que nous appliquions Sa parole dans notre propre vie et dans celle de ceux qui nous entourent. On ne fait pas ça en appuyant sur un bouton. Il n’y a pas de « nouvelle façon d’avoir une église ». Ce sont des individus qui ont décidé d’aimer les autres plus qu’ils ne s’aiment eux-mêmes et qui ont décidé d’aimer Dieu et d’obéir à Ses commandements. Ils feront tout ce qu’il faut, jusqu’à la mort, pour aider les autres à vivre aussi pour Jésus. Vous pouvez dire, « Voici une nouvelle façon d’avoir l’église », mais vous vous trompez vous-même car vous ne pouvez pas accrocher un squelette et y insuffler la vie. Il y a d’abord la vie - la forme en sort. Vous ne créez pas la forme et n’essayez pas ensuite d’y insuffler la vie.

Comme c’est vrai aussi pour l’éducation de nos enfants ! Ce n’est pas, « A partir de maintenant, nous allons faire ceci au lieu de cela ». Vous allez essayer de faire une « nouvelle façon d’avoir l’école » et ce n’est pas ça !! Ne vous attendez pas à ce que la vie en sorte, parce que c’est vraiment l’inverse. Élargissez votre cœur, et votre vie de prière, et ayez des cals aux genoux. Aimez davantage vos enfants, aimez davantage les autres, écoutez davantage, faites plus attention. Laissez ces graines pousser dans cet environnement et la forme s’occupera d’elle-même. Ce n’est pas une « nouvelle façon d’avoir l’église. Ce n’est pas « une nouvelle façon d’avoir l’école ». C’est un désir d’aimer Dieu davantage, d’aimer les autres davantage et de ressembler davantage à Dieu dans nos activités quotidiennes et dans Sa façon de vivre. Le reste se fera tout seul. C’est vraiment, une Grande Aventure !

 

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