Qu’est-ce qu’il y a dans notre Âme et Esprit ?
Soyez volontaire pour la mort au « moi ». Pour ceux qui permettront le travail de l’Esprit de les briser, la douleur et la rareté font que les gemmes brilleront encore plus brillamment/notablement, jusqu’au Jour.
21/5/1930
1930
C’est de savoir la limite de qui nous sommes et de ce que nous pouvons REELLEMENT faire pour Jésus ……
Que nous puissions faire oui ou non le travail du Seigneur ne dépende pas tellement de ce que nous disons ou de ce que nous faisons, mais plutôt de ce qui découle/procède de nous. Nous ne pouvons pas édifier les autres, si nous disons une chose et qu’en réalité ce que nous émettons de notre vie en est une autre, si nous agissons d’une façon et vivons d’une autre manière. Ce qui émane de nous est d’une grande importance.
Nous disons souvent que notre impression d’une certaine personne est bonne ou mauvaise. Comment pouvons-nous recevoir une telle impression ? Elle ne vient pas seulement de ses paroles, ni même de ses actions. Quelque chose de mystérieux s’exprime d’elle-même pendant qu’il parle ou agit. C’est cela qui nous donne l’impression …. Nous pouvons peut être contrôler nos paroles ou nos actions, mais nous sommes incapables de contrôler ce qui émane de nous, notre nature. Ce que nous sommes, nous ne pouvons que le révéler ….
Nous devrions nous demander, quelle impression je donne aux autres. Combien souvent nous avons réitéré le besoin pour que notre homme extérieur soit brisé. Si ce brisement n’est pas accompli, l’impression que les autres recevront de nous se limitera à notre homme extérieur. Chaque fois que nous serons au contact des autres, il se peut que nous leur donnions l’impression désagréable d’être égoïstes, ou orgueilleux, ou bornés ou intelligents. Peut-être donnons-nous aux autres une prétendue bonne impression de nous, mais Dieu est-Il satisfait ? … Si Dieu n’est pas satisfait, et que l’église n’est pas aidée, quelque soit l’impression que nous laisserions ne rimera à rien.
Bien-aimés, la pleine intention de Dieu demande que l’esprit de Jésus soit libéré. C’est impératif pour la croissance de l’église. Combien urgent alors, que notre homme extérieur soit brisé ! Si l’homme extérieur n’est pas brisé, notre esprit ne sera pas libéré, et l’impression que nous donnerons aux autres ne sera pas spirituelle, ou n’aura pas de valeur réelle – peu importe combien religieux, Biblique, ou émotionnellement impressionnant cela parait de la part de la sœur ou du frère.
Supposons qu’un frère parle de l’Esprit Saint. Bien que son sujet soit l’Esprit Saint, ses paroles, ses attitudes et ses illustrations sont pleines de lui-même. Peut-être sans savoir pourquoi, ceux qui l’entourent souffrent intérieurement tout en l’écoutant. Sa bouche est pleine de l’Esprit Saint, et pourtant l’impression qu’il laisse avec ses auditeurs est de lui-même. Quelle est la valeur spirituelle de ce discours creux ? Aucune. Absolument aucune. En vérité, du mal a été fait.
Plutôt que de souligner l’enseignement, mettons davantage l’accent sur ce qui sort de nous. Dieu ne nous regarde pas pour voir si notre enseignement devient plus profond ; Il veut se saisir de nous en tant qu’individus. Si notre nature n’est pas traitée correctement, nous pouvons aller de l’avant, donnant des soi-disant enseignements spirituels, mais il n’y aura pas de transmission spirituelle. Quelle tragédie, lorsque nous impressionnons simplement l’homme extérieur, mais ne donnons/transmettons pas quelque chose d’une impression de vie à l’homme intérieur !
Encore et encore, Dieu arrange les situations de manière à briser notre aspect le plus dominant. Il est possible qu’il soit si fort qu’un seul coup ne suffise pas à le détruire, et dans ce cas, un second coup est porté. S’il résiste, Dieu frappera encore une troisième fois. Il ne nous laissera pas aller. Dieu doit briser cette chose dominante dans notre caractère.
Ce que le Saint-Esprit accomplit en nous quand nous sommes disciplinés est totalement différent de ce qui arrive lorsque nous entendons des vérités. Lorsque nous entendons un message, nous comprenons généralement la doctrine objective et nous attendons des mois, voire des années avant que Sa vérité devienne opérationnelle en nous. Ainsi, l’audition précède souvent la véritable entrée dans la vie. Cependant, grâce à la discipline de l’Esprit Saint, nous voyons plus rapidement la vérité et donc la possédons plus vite.
Comme il est étrange que nous saisissions la simple connaissance par le biais d’un message beaucoup plus vite, que nous apprenons la réalité à travers la discipline ! Nous pouvons nous rappeler beaucoup d’enseignements après les avoir entendus une fois. Cependant, il se peut que nous ayons reçu la discipline du Saint Esprit dix fois de suite et que nous soyons encore perplexes et surpris de la raison pour laquelle nous recevons ladite discipline. L’instant où la discipline accomplit son objectif est le jour où vous « voyez » réellement la vérité et entrez dans sa réalité. De là, la discipline du Saint Esprit embrasse deux choses : le brisement et l’édification. Ainsi, votre cœur va dire : « Merci Seigneur. Maintenant je sais que Sa Main disciplinaire au-dessus de moi ces cinq ou dix dernières années a juste été pour briser ce point fort en moi. »
Il arrive aussi que le Saint Esprit nous discipline à travers notre environnement pour éliminer nos traits dominants ; d’autres fois, Dieu gracieusement brille sur nous pour nous éclairer. La chair, comme nous le savons, vit cachée dans les ténèbres. De nombreux actes de la chair persistent en nous, car nous ne savons pas qu’ils sont charnels. Aussitôt que Sa Lumière, à travers Sa voix, les circonstances, ou Son Corps nous révèle notre chair—nous tremblons, n’osant plus bouger ….
Tout ce qui est révélé « dans la lumière » est détruit par elle … Nous ne sommes pas d’abord éclairés et puis, avec le passage du temps, peu à peu sommes introduits dans la mort. Plutôt nous tombons par terre instantanément à l’arrivée de la lumière. Selon ce que l’Esprit Saint révèle, nous sommes disciplinés. La Révélation, donc, comprend à la fois la vision et la mort. C’est la manière unique de Dieu de gérer ou de discipliner. Une fois que l’impureté est réellement exposée, elle ne peut plus rester. Ensuite la lumière révèle/expose et tue.
L’expérience la plus nécessaire d’un Chrétien est cette mort par la lumière. Paul ne s’est pas précipité au bord de la route pour s’agenouiller quand la lumière brilla sur lui. Il tomba par terre. Quoique naturellement capable et ayant confiance en lui-même, il réagit à la lumière en tombant sur le sol quelque peu perplexe, cependant, intérieurement exposé. Combien efficace était cette lumière qui le mit à terre ! N’oublions pas que cela arriva en même temps. On pourrait supposer que Dieu éclaire d’abord notre compréhension et puis nous quitte pour qu’on se débrouille. Ce n’est pas la méthode préférée ou normale de Dieu. Dieu nous montre toujours combien odieux et pollué nous sommes, et notre réaction immédiate est : « Hélas ! Quel homme misérable je suis – si répugnant et si mauvais. » Dès que Dieu nous montre notre véritable condition, nous tombons comme morts. Une fois qu’une personne orgueilleuse a été illuminée par la lumière de Dieu, il ne pourra plus jamais se montrer orgueilleux, l’impression ne le quittera plus. L’effet de cette illumination aura sa marque sur lui toute sa vie ….
Une telle illumination, un tel dégoût de nous-mêmes, une telle honte, un tel repentir et une telle prosternation enlèveront tous ces liens ou toutes ces chaines dont nous n’avons pas pu nous débarrasser depuis toutes ces années. Quand le Seigneur illumine, Il délivre. La lumière c’est le salut ; la délivrance et la vision, c’est la liberté. C’est seulement ainsi que notre chair cesse ses activités, et que notre coquille extérieure se brise ….
Le Seigneur nous a disciplinés pendant des années, mais au lieu de reconnaître Sa Main, avons-nous blâmé d’autres personnes ou le destin ? Rappelons-nous que tout est mesuré par Dieu pour nous. Il a prédéterminé la durée, ses limites et l’intensité uniquement dans le but de briser nos traits de caractère les plus manifestes, obtus et dominants. Oh que nous puissions avoir la grâce de reconnaitre la signification de Sa Main qui recherche à briser cette coquille extérieure ! Jusqu’à ce que cela arrive, les gens ne rencontreront que ce « moi » dominateur quand ils sont en contact avec nous. Jusqu’à ce que ce brisement soit effectué, notre esprit ne peut pas jaillir librement vers eux …. La question est la suivante : Est-ce que Dieu peut être entièrement libéré par notre esprit—ou allons-nous nous accrocher à jamais à notre « confort » limité et destructeur de notre propre vie, et ainsi gâcher nos vies à une chair sans valeur relative ?
Quand l’esprit est libéré, il fournit les besoins du monde. Aucun travail n’est plus important ou plus approfondie que cela, et rien ne peut prendre sa place. Le Seigneur n’est pas si concerné avec votre connaissance ou vos bonnes œuvres ou contacts comme Il l’est avec l’impression que vous donnez – l’esprit que vous êtes, dans l’homme INTERIEUR. Qu’est-ce qui émane de vous – c’est la mesure finale ou le critère final ? Impressionnez-vous les gens avec vous-même ou avec le Seigneur ? Laissez-vous les gens toucher vos paroles ou votre personnalité ou votre Seigneur ? C’est vraiment essentiel, car cela détermine la valeur de tout votre labeur, travail et vie pour Lui. La plupart construiront à partir de « bois, de foin et de chaume »—et bien qu’ils restent aimés/chers, leur travail est sans valeur, un gong qui retentit, seulement pour être brûlé. Peu importe les applaudissements des hommes, et le plaisir de l’ego des bonnes œuvres, seul l’esprit du Christ dans l’homme intérieur peut faire quelque chose de valeur vraie. Ne nous leurrons/trompons pas, nous pouvons seulement berner les imbéciles, mais jamais Dieu. Préparons vraiment une place pour LUI en nous offrant nous-mêmes au brisement et au repentir, de bon gré.
Bien-aimés, soyez assurés que le Seigneur accorde une attention plus particulière à ce qui sort de votre vie intérieure que ce qui sort de votre bouche ou de votre entendement ; ou de vos études et de votre discipline de prière, ou de votre soi-disant « ministère ». Il faut dire que ce concept et cette traduction du mot « ministère » sont étrangers au Livre que Dieu a écrit ; et est une multiplication ultérieure de l’ego et du contrôle des hommes. « Pas de cela avec vous », et « vous êtes tous que des frères » ne sont pas compris ou pratiqués dans les religions de la chair et du contrôle. Les dons/cadeaux, le respect et la soumission dans les relations doivent faire partie de la Vie quotidienne de l’Eglise. La hiérarchie basée sur le titre ou le poste doit être éradiquée car ils détruisent la Vie et les cadeaux/dons dans le Peuple de Dieu. Puisque la chair de « mon ministère » vous privera d’un rapport vital avec le Père et de Son Fils, et fera très mal aux autres (alors que le but visible était de les aider), cela doit être mentionné ici.
N’oubliez pas que dans chaque contact que vous faites avec autrui, quelque chose émerge de vous. C’est soit vous-même ou Dieu qui jaillit de l’avant ; soit votre homme extérieur ou l’esprit. Enfin, je voudrais demander, quand vous êtes avec des gens, qu’est-ce qui sort ? Et de peur que nous sommes trop prompts à donner une réponse, rappelons-nous que cette question fondamentale ne peut être correctement répondue à « Sa Lumière. » Seul l’abîme appelle un autre abîme. Ce qui est chair ne donnera naissance qu’à la chair. Choisissez d’autoriser l’Esprit de Dieu à vous briser et à pénétrer dans votre chair voilée ; et de vous amener à la maison à Lui dans l’homme intérieur, dans cette vie actuelle. Soyez volontaire pour la mort au « moi ». Pour ceux qui permettront le travail de l’Esprit de les briser, la douleur et la rareté font que les gemmes brilleront encore plus brillamment/notablement, jusqu’au Jour.
-W.N.P.M.