Les Devoirs de Relations hors d’un Chandelier
6/7/2000
Jeudi matin, 6 Juillet 2000
Souvent, nous recevons des lettres de ceux qui tentent de construire de VÉRITABLES relations avec des Croyants, plutôt que des petites tapes dans le dos, contrefaçons religieuses et superficielles de ce que Jésus recherche dans Son Peuple. Dans ce processus de Vie (Héb. 3:12-14 ; Gal 6:2 ; etc.) que le Père désire dans l’Église que Jésus construit, il semble y avoir une question qui revient souvent :
« Que fait-on des gens qui veulent vivre la vie pour eux-mêmes à leur manière indépendante et orgueilleuse… et qui nous UTILISE simplement pour la ‘communion fraternelle’ ou des ‘études’ ou des ‘réunions’ quand cela les arrange ? Comment aborder les choses qui arrivent dans leurs vies et qui nous donnent un grand motif de préoccupation, dans leurs vies potentiellement folles et déconnectées - quand il semble qu’ils n’ont pas envie d’en entendre parler ? »
Se mordre la langue et l’ignorer ? Non. Pas du tout. Ce serait très mal, même si certains pouvaient le recommander tout en essayant de cacher leur propre péché.
En faire des commérages avec d’autres ? Non ! (Et « juste à mon conjoint » est également du commérage !)
« Rentrer dans le tas et décoiffer certains d’entre eux ? » Bien sûr que non. (Voir l’article « Guide de l’Apôtre Paul pour Aider les Chrétiens Charnels à mûrir. »)
Ce qui suit (un extrait de lettre) est juste un amuse-gueule, mais c’est une réponse à UNE PARTIE de la question :
« Que dois-je faire avec une personne qui semble sans cesse faire de mauvais choix dans son mode de vie mondain et indépendant ? Elle ne semble pas ‘comprendre’ - ni ne semble vouloir en parler. Je suis ‘méchante’ quand je mentionne quelque chose, et je ‘l’accable.’ Je SAIS que Jésus n’approuverait pas la façon dont elle vit dans le monde des païens. Mais je ne veux pas la ‘materner,’ n’est-ce pas ? »
Parfois, particulièrement si une personne ne « clique pas » ou ne prend pas soin de « cliquer » - tout ce qu’on peut faire, c’est de lui déclarer son erreur et sa folie de ce qu’elle a fait. Je ne « mordrai pas la langue. » Mais, si j›étais toi, j’aurais aussi senti ne pas pouvoir en discuter non plus. DONC, l’alternative est la suivante : LE DÉCLARER !
En d’autres termes, « Jane, je sais que tu ne cliques pas, et que tu ne VEUX peut-être pas entendre cela. Mais tu construits de manière INSENSÉE, et tu ne peux pas construire de cette façon et la « maison » ne tiendra pas debout quand les tempêtes viendront. C’était imprudent et inapproprié. Si tu penses que je suis déraisonnable, n’hésite pas à demander à ceux que nous connaissons et qui connaissent Jésus profondément. Je n›ai pas l›intention de discuter ou de débattre avec toi à ce sujet, je veux tout simplement te dire que ce genre construire de ‘je peux le gérer’, et ‘je vais le faire à ma manière’ était soit arrogant ou stupide et indépendant. Tu peux comprendre ce que c’était, mais j’ai juste besoin de le dire.
« Materner » est une erreur. Voilà pourquoi. SI ils ont faim, vous n’avez qu’à le mentionner, et ils désireront eux-mêmes aller plus loin. Parfois tu auras besoin d’expliquer plus à fond, ou d’obtenir de l’aide pour expliquer. Mais avec une personne de bon cœur, on n’aura jamais à les suivre partout et à insister et à les materner. Ils vont prendre soin, être reconnaissants, et te demanderont plus d’exemples. Ils désireront plus d’éclairage et plus de protection et d’aide de la part de ceux qui voient ce qu’ils ne peuvent évidemment pas voir à l’instant. S’ils n’ont PAS faim, vous jetez des perles aux pourceaux, et cela vous reviendra plus tard comme une accusation de « les contrôler » ou de « légalisme » ou quelque chose comme ça. Donc, pour ceux qui sont perpétuellement égarés, vous ne pouvez « materner ». Vous avez évidemment essayé d’aider, et s’ils ne semblent pas avoir faim, alors vous pouvez seulement « DÉCLARER. » De toute évidence, les dynamiques de chaque relation sont différentes, et la maturité de celui qui offre ses pensées varie considérablement, ainsi que la personnalité ou du calibre supposé de celui qui semble avoir besoin d’aide. Par conséquent, chaque conversation de ce genre sera très différente. Parfois, il y aura plus de chaleur et d’humour. D’autres fois, ce sera plus une remarque. Parfois, il y aura plein de « Je peux comprendre d’où tu viens – Je me bagarre avec cela aussi. » D›autres fois, « Vas-y ! Tu sais mieux que cela ! » Mais, voici une partie de l’essence, indépendamment de l’enveloppe avec laquelle elle peut être délivrée :
« Cela semble être un schéma répétitif avec toi, ce _______. Ce n’est pas la façon de Jésus, et tu ne Lui feras pas plaisir, ni ne prospéreras spirituellement dans cette voie. Si tu le fais, tu le feras à tes risques et périls, parce que je n’ai pas l’impression que tu veuilles en entendre parler ou que tu veuilles changer. Donc, si tu choisis de construire un mur entre nous, en continuant sur cette voie, les conséquences sont ton choix. J’aimerais que tu le reconsidères, mais parce que tu ne sembles pas vouloir en entendre parler, ou changer, alors je ne te suivrai PAS partout pour t’en parler encore et encore. Cependant, je ne peux pas embrasser ton chemin, et tu as de toute évidence créé de la distance entre nous. La ‘Communion Fraternelle’ ne vient SEULEMENT par ‘marcher ensemble dans la Lumière où Il est’ selon l’apôtre Jean. Il semble que tu veux vivre de façon autonome et prétentieuse, plutôt que sur le Rocher. Et tu ne sembles pas ‘aimer la Lumière’ quand nous essayons de régler ces questions. Ça semble être une nuisance ou une peine ou une intrusion pour toi, plutôt que ‘d’aimer la Lumière.’ CECI déchire mon cœur. Je NE PEUX PAS ignorer cette violation apparente des Voies du Père, et ignorer la douleur de l’Esprit Saint et les dangers qui t’attendent, alors que tu construis de cette façon. Mais je ne vais pas non plus te courir après et te supplier. ‘Connais le Seigneur ; connais le Seigneur’, c’est l’autre Alliance. Je te prie juste de reconsidérer, et je te déclare le danger de ton chemin. Fais-moi savoir si tu DÉSIRES parler davantage de ces choses. Jusque-là... »