Un Amour Plus Riche du Fait de l'échec

27/8/1992

Je pense que probablement la plus grande partie de ma relation avec Abba et son Fils et l’Esprit a plus souvent été le résultat de mes échecs que de mes succès. Les choses dont je me souviens le plus, les choses qui m’ont le plus touché, n’ont pas été mes succès. Ce sont mes échecs. Et cela ne serait pas possible si j’abordais tout cela d’un point de vue « disciplinaire » au sens externe du terme. Je vais inventer un scénario : si mon fils tombait en ski et se cassait la jambe, il aura un fort souvenir de moi l’ayant porté en bas de la colline avec sa jambe ou son bras cassé et étant près de son lit pendant sa guérison. Il aurait plus de souvenirs de cet échec que si nous avions fait un tas de choses positifs où tout s’était bien passé.

Si vous examinez vos moments passés d’une manière charnelle, les gens qui vous ont montré de l’amour, du pardon, de la compassion et de la sensibilité quand les choses ne se passait pas bien, ces moments auront tendance à vous rester plus que celles où tout se passe bien. C’est la même chose pour notre relation avec le Père. Il nous attire vers Lui en voyant qu’en dehors de Lui nous ne pouvons rien faire. Ce n’est pas une menace qu’Il fait. « Heureux les pauvres d’esprit. » Et les gens qui connaissent Dieu, qui voient Dieu, qui voient Son Royaume et expérimentent Son Royaume, sont les aveugles qui reçoivent Son toucher guérisseur. Ceux qui peuvent voir n’ont pas besoin de Lui. Ce sont les pécheurs qui ont besoin de Lui. Il répondit : « Je ne suis pas venu pour les justes. Vous n’avez pas besoin de moi. Je suis venu pour les gens qui ont besoin de Moi. Je suis venu pour ceux qui ont échoué. Je suis venu pour ceux qui n’ont pas très bien réussi avec les ‘disciplines’. Je suis venu pour ceux d’entre vous qui ne sont pas très doués avec ces trucs religieux. Les trucs religieux, c’est pour quelqu’un d’autre. Mais ceux que J’apporte à Moi-même sont ceux qui ne réussissent peut-être pas si bien tout cela, mais ils M’aiment, et ils veulent s’asseoir sur Mes genoux et ils veulent régler ça avec Moi. Ils veulent trouver leur paix, leur shalom, en Moi. »

Je dirais que soixante-dix pour cent de ma croissance, en tout cas, n’est pas due aux « disciplines » réussies, mais à la miséricorde, à la compassion et à la persévérance qu’Il m’a montrées quand je n’ai pas si bien réussi. Ainsi, les défaites deviennent mes plus grandes victoires, parce que la seule victoire qui en vaille la peine est une relation approfondie avec le Père et le Fils et le Saint-Esprit. C’est la seule victoire qui existe vraiment, et ainsi mes échecs deviennent mes plus grandes victoires, si je me tourne vers Lui. Si je travaille avec Lui, cela approfondit ma gratitude. « Celui à qui on pardonne beaucoup, aime beaucoup. » Le monde pourrait dire : « Échec, échec, échec, échec », mais pour ceux d’entre nous qui voient Jésus comme une personne plutôt que comme un objet à obéir ou un style de vie à adopter, pour ceux qui Le voient comme une personne, nous Le suivons partout où Il va. Ce n’est pas un « style de vie chrétien », mais nous Le suivons partout où Il va. Si c’est vraiment ce qu’est le christianisme - suivre Jésus partout où Il va - alors je n’ai pas à avoir peur des échecs. Je n’ai pas à avoir peur de ma superficialité, ni de mes « temps secs », ni de mes péchés. Je n’ai pas à avoir peur de ces choses parce qu’Il est une Personne et qu’Il m’aime, et Sa persévérance, Sa bonté, sont ce qui m’amènent à la repentance. Sa persévérance, Sa patience et Son amour pour moi sont ce qui approfondit mon respect, mon admiration et ma loyauté envers Lui. Ainsi, mes échecs deviennent mes plus grands succès, parce que ma loyauté est plus grande, et mon amour est plus riche et plus constant. C’est un monde à part de la religion, n’est-ce pas ? Je veux dire dans le mauvais sens de ce terme - la religion des choses à croire et des choses à faire. Le christianisme n’était jamais censé être cela - des choses à croire et des choses à faire. Cela devait être de suivre la Personne de Jésus exactement comme on le ferait s’Il était physiquement ici dans la chair. Qu’est-ce qu’un chrétien ? Un chrétien est celui qui Le suit partout où Il va et Lui répond. Les moutons connaissent la voix du berger. Il les connaît par leur nom. Il connaît mon nom. Je Le suis. Ce n’est pas un « style de vie ». C’est une dévotion à une Personne, le suivre partout où il va et entendre sa voix et aimer l’entendre dire notre nom.

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