Stabilité et Amour
Comment les gens en permanence, année après année, trouvent-ils l'énergie pour se ressaisir après un chagrin et un échec et continuent-ils à persévérer ? Parce qu'ils sont stables. Pour être stable, nous devons trouver notre identité hors de nous ou de nos réalisations ou de nos échecs. Notre identité doit être en Jésus.
26/4/1998
Un Cœur, Une Pensée et Un Accord (section 1)
Section 1, ci-dessous, est une de ces questions fondamentales de compréhension qui est absolument nécessaire si l’église veut réellement apprendre à « lutter comme un seul homme pour la Foi ! » « Un cœur », « »un esprit », « d’un commun accord ! » Simple, mais très important.
K: Hier, je luttais sur quelque chose, et cela s’est résumé à vraiment simplement ne pas faire confiance à quelqu’un. Une situation a surgi que je voyais d’une certaine façon, et j’avais le choix de faire confiance à une autre personne et à Jésus en elle. J’avais des pensées de jugement et entrais dans un chemin de méfiance dans mes pensées. J’ai fini par appeler la personne et je lui en ai fait part. Gérer la situation de cette manière était bien, mais je pense qu’une manière de faire supérieure aurait été de rester stable et de reconnaître Jésus en elle. Je devrais savoir si solidement en moi que toute personne, véritable membre de l’église de Jésus, née de nouveau, a Dieu vivant en elle. Par conséquent, ils sont complètement et totalement dignes de confiance. Cela doit être si concret en moi que je ne voudrais jamais même envisager autre chose. Il serait hors de question et ridicule de me questionner à leur sujet. L’ennemi ne pourrait absolument pas me lier parce que ce serait une si solide fondation en moi. Telle est la vision que je veux garder en moi en sorte que de telles choses ne se reproduisent pas, et qu’elles ne m’enlèvent pas mon énergie.
L: Juste un bref éclaircissement sur ce qui vient d’être dit. Ceci est très, très important. Quand les choses se présentent, tu ne peux simplement supposer que tout doit être correct parce que Jésus est en eux. Ton hypothèse n’est pas qu’ils ont raison. Ton hypothèse est qu’ils aiment Jésus et ils veulent en parler. Ils « aiment la lumière », comme l’a dit Jésus. Le Maître a dit que ce serait un test pour savoir si une personne est de Lui ou pas. S’il y a quelque chose qui doit changer, ceux qui Lui appartiennent désirent changer. Le processus de la vie, baptisé par un seul Esprit en un seul Corps, est que nous ne disions jamais que nous n’avons pas besoin l’un de l’autre.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de choses choquantes, difficiles ou confuses qui se présenteront. Ces choses viendront. Cela a toujours été et le sera toujours. Lisez votre Bible. Cela a toujours existé. Mais le point pertinent, si j’en tire ce que je pense qu’elle veut vraiment me dire, c’est que nous savons qu’une personne qui est vraiment née une seconde fois et qui a vraiment le Saint-Esprit vivant en elle voudra parler de n’importe quel problème qui survient. Elle veut vraiment entendre ce que tu as à dire. Elle veut changer si c’est nécessaire. Elle veut vraiment travailler avec vous pour aider à apporter la compréhension et la paix. Elle ne va pas « vous laisser tomber » et vous laisser frustré et confus et tout seul. Elle voudra toujours vous écouter jusqu’au bout, si tu l’aides à « voir » (comme dans la discussion puissante entre David et Nathan dans 2 Sam. 12), ou bien, elle va prendre le temps de soulager ta conscience si elle ne croit pas honnêtement que tu l’as vu correctement ... et elle amènera « deux ou trois témoins » s’il y a une impasse entre vous deux après avoir discuté du problème ! Pourquoi ? Parce que chaque personne née du Sang et de l’Esprit de Jésus-Christ « aime la Lumière. » Voilà ce que Dieu a dit, par son Fils, et ensuite par son Esprit via les apôtres Paul et Jean. Notre « communion l’un avec l’autre » est que nous marchions ensemble « dans la Lumière. »
Telle est la nature du dépôt qui garantit l’héritage : le Saint-Esprit vivant en nous. Chacun n’aura pas une parfaite connaissance, une parfaite sagesse et une parfaite maturité instantanément. Cela n’est pas arrivé et n’arrivera pas. Mais tous vont aimer la lumière. Tous le connaissent, du plus petit au plus grand. Ils veulent vraiment tout savoir et connaître tout ce qui pourrait Le blesser ou causer une séparation avec Lui.
Donc, retour à la racine de votre problème : Vous n’avez pas de doute dans votre esprit quant à savoir si nous allons nous en sortir ou pas. Nous allons y arriver. Je n’ai pas de doute dans mon esprit au sujet de leur caractère et de leur désir de plaire à Jésus. S’ils sont nés une seconde fois, je sais que le Saint-Esprit vit en eux et je sais qu’ils veulent vraiment démêler la situation. Je ne remets pas en question leurs motivations. Je pourrais remettre en question leur pratique. Je pourrais remettre en question leur décision. Elle pourrait être très immature, stupide, ou charnelle. Elle pourrait même être centrée sur le moi –elle pourrait être pleine de choses- basées sur l’ignorance ou même sur le péché. C’est toujours une possibilité. Mais la chose dont je ne doute pas, c’est leur motivation et leur désir de bien faire s’il y a un besoin. C’est le dépôt, c’est la preuve de l’Esprit Saint vivant en eux.
Nous ne sommes pas à la recherche de la parfaite connaissance, de la parfaite maturité, de la parfaite compréhension, ou de l’exécution irréprochable. Tout le monde va faire sa part d’erreurs. Mais nous allons travailler ensemble. Voilà la preuve du Saint-Esprit demeurant avec nous et en nous et nous en Lui. Nous allons y arriver. Ça va bien aller. Donc, je suis en paix. Je ne dois pas être instable, comme on l’a dit, en me questionnant et en étant frénétique à ce sujet. Je ne dois pas passer par toutes ces fluctuations. Nous pouvons en parler, parce que je crois que s’ils sont nés une seconde fois, nous pouvons et allons y arriver. Ça va aller. Nous allons grandir à partir de cela... nous allons tous grandir. :)
Trouver Votre Identité en Jésus / Trouver les Priorités de Jésus (Section 2)
Section 2, ci-dessous, concerne le point de vue de la vie et la Vie qui va aider un vrai Disciple de Jésus à « se repérer » dans le monde déchu où nous vivons. Au milieu de l’ « iniquité » et de la « confusion » que Job a expérimentées, comment trouver notre chemin ? De futures sections suivront également ce thème.
R: Je voulais tenter de retrouver quelques réflexions d’une discussion récente qu’un groupe d’entre nous a eues, à la suite d’un film. Cela semble ok ?
Dans un film où trois hommes se perdent dans les bois, la question est posée à plusieurs reprises, « Quelle est la première raison pour laquelle les gens meurent quand ils se perdent dans les bois ? » Réponse : « Ils meurent de honte. » Ils sont gênés et honteux de se perdre. Leur esprit ne cesse de demander : « Où me suis-je trompé ? » et ils s’égarent dans l’introspection et l’auto-dévalorisation et ils meurent. Ils ont un système de valeur qui est centrée sur eux, et lorsqu’il s’avère défectueux, leur RAISON de vivre est sérieusement remise en question. Ce ne sont pas leurs circonstances du moment qui sont trop écrasantes à traiter. Alors que les choses sont légitimement difficiles sur le moment, ce n’est pas pour cela qu’ils meurent. Ils meurent parce qu’ils permettent à leurs sentiments au sujet du passé et à leurs propres échecs de les immobiliser. Ils ne sont pas tués par le présent. Ils sont tués par le passé - et par leur système de valeur qui s’est avéré douteux. La bataille est dans leurs pensées, pas vraiment dans leurs circonstances du moment.
Tout cela est très lié à un trait de caractère, une qualité importante de la Vie de Jésus, appelée ce soir-là « Stabilité. » Comment les gens, année après année, trouvent-ils en permanence l’énergie pour se ressaisir après un chagrin et un échec, et continuer à persévérer ? Parce qu’ils sont stables. Pourquoi sont-ils stables ? Parce qu’ils ont trouvé leur identité en dehors d’eux, en dehors de leurs réalisations ou de leurs échecs. Leur identité est en Jésus, non pas comment ils font ou comment fait le monde ou comment fait l’église. Pour une personne stable, la stabilité n’est pas dans sa théologie, pas dans sa situation professionnelle ou financière, et pas dans l’idolâtrie de sa « blanche palissade centrée sur la famille », pas dans sa fertilité, et pas dans sa propre croissance spirituelle, ou même pas, croyez-le ou non, dans la croissance spirituelle des autres. Même si elle a de profondes inquiétudes au sujet du bien-être spirituel des autres, cela n’a aucune incidence sur sa stabilité. Elle est libre. Libérée d’elle-même, de la pensée égoïste, de l’estime de soi, de l’ambition et du désir d’accomplir. Elle est libérée des frustrations de l’échec et de la peur de l’échec. Elle est libre d’aimer pleinement, du plus profond de son cœur, en opposition à la préoccupation superficielle et peu profonde mêlée de sympathie charnelle qui vient d’une personne instable.
Etre libéré de soi signifie être libre d’aimer. A la racine, une personne est instable parce qu’il ou elle est égocentrique. A la racine, celui qui meurt « perdu dans les bois » meurt parce qu’il ou elle est égocentrique. Bien qu’il puisse essayer de le spiritualiser ou de le transformer en un « fardeau » pour ceci ou cela, une fois la fumée dissipée, vous découvrez qu’une ambition ou une autoprotection, ou une vie égoïste, est à l’origine de l’instabilité. Les choses ne vont pas à sa manière. Les choses ne se passent pas comme il l’avait espéré. La vie ne s’est pas révélée tout à fait comme il l’espérait. Son énergie est encore dépensée à essayer de sauver sa vie –alors il continue de la perdre. Comme cela arrive au fil du temps, « l’espoir différé rend le cœur malade », selon les Écritures.
Une grande partie de cela n’a aucun sens pour celui qui n’a pas l’expérience de la Vie et de l’Esprit. Ceux qui sont régis par l’effort et les « instincts » charnels ou intellectuels sont repoussés par cela. C’est comme si l’on voulait tenter de les dissuader d’avoir une « vision » ou de faire des « efforts pour Jésus. » Loin de là, c’est simplement essayer de communiquer que c’est la CROIX, pas nos « ministères » ou nos ambitions (pour nous-mêmes ou pour une forme de « Jésus ») qui humilie et met en fuite les principautés et les puissances. LA CROIX ! Mais il faut du temps pour le comprendre - pas seulement de la connaissance, mais aussi l’Ecole de la Vie en Christ. Et tout le monde n’y fait pas attention en classe.
David n’est pas devenu roi avant l’âge de 40 ans, et les Lévites ne pouvaient servir comme prêtres avant d’avoir 30 ans. Moïse, à 40 ans, n’était pas encore d’une grande utilité pour notre Dieu. Pourquoi ? Parce que quand vous avez 25 ans, vous savez toujours tout. Quand vous êtes jeune, vous connaissez toutes les bonnes réponses et vous faites partie de la solution. Votre désir pour le royaume de Dieu, bien que mélangé et barbouillé avec l’ambition, vous incite, comme Moïse, à tuer l’Egyptien pour faire une faveur à Dieu et prendre les choses en mains. Quelqu’un doit redresser les torts du monde et de l’église, et vous êtes juste l’homme pour le travail ... pensez-vous. Bien que Phinéas ait été béni par Dieu pour « avoir pris en mains les choses », il fonctionnait dans l’obéissance à Dieu, avec des questions de motifs et de cœur régies par Dieu.
Cela ne concerne vraiment pas un « âge magique ». C’est simplement que le monde a rarement vu un homme ou une femme de Dieu qui ne regarde pas aux années antérieures de cette façon : « J’ai vraiment, vraiment pris soin. Je ne me suis pas compromis. Mon cœur n’a pas été sans amour ou ambitieux. Je ne pouvais pas le VOIR encore. Mes oreilles avaient entendu, mais mes yeux n’avaient pas encore vu. » Les diamants sont formés sous une grande pression pendant de nombreuses années. Il faut les deux. Non seulement la pression, mais aussi les années. Le temps provoque des circonstances qui passent nos motivations au crible. Il nous conduit dans le Désert pour découvrir ce qui est dans nos cœurs. Les choses sont plus subtiles que nous le réalisons. Toute cette énergie que nous avions à 25 ans, était-ce uniquement de Jésus, en Lui et pour Lui ? Ou y avait-il du mélange ? Est-ce l’amour désintéressé pour les autres qui nous amène à donner nos vies, ou quelque chose pour nous-mêmes, d’une manière subtile ? Centré sur la mission, ou sur le Messie ?
Rappelez-vous, Pierre était prêt à donner sa vie pour Jésus dans le jardin de Gethsémané. Il ne faisait pas semblant. Il était sincère. Il a vraiment sorti son épée et était vraiment prêt à se battre et à mettre sa vie en jeu. Il avait assez de courage pour faire face à tout un bataillon de soldats. (Ils n’avaient apporté que deux épées.) Mais dans les 48 heures, il n’a pas eu le courage de dire à une femme curieuse qu’il connaissait Jésus, et il a maudit et juré qu’il ne le connaissait. Pourquoi ? Parce que les choses n’avaient pas tourné comme il l’attendait. Vous voyez, à peine quelques heures plus tôt, il faisait partie du royaume de Dieu promis. Il a été cueilli à la main par le Messie tant attendu lui-même en tant que révélé à lui par la révélation de Dieu. Son cœur était rempli d’un sentiment énorme de destinée. Il pouvait sentir l’adrénaline de toute la chose coulant dans ses veines. Mais maintenant, c’était fini. Il était « une part » de plus rien. Il ne restait plus rien d’être un membre. Jésus avait démissionné, semblait-il. Oui, il avait été dénoncé, et dans quelques heures, Il serait mis à mort. Cela a coupé Pierre dans son élan. Tout son courage, fondé sur de fausses hypothèses, s’est évaporé. Il avait été prêt à mourir pour le « royaume », mais il n’a même pas voulu admettre qu’il connaissait Jésus – en dehors du contexte de sa croisade envisagée.
Heureusement, notre doux Maître Enseignant apporte des circonstances qui brisent nos espoirs et nos rêves, tout comme il l’a fait avec Pierre. Pourquoi ? Parce que nous sommes si enclins à subtilement mal diriger nos espoirs et nos rêves. Pas seulement pour les choses évidentes comme l’argent et la famille, mais pour des choses plus subtiles comme « sauver les perdus » et « faire avancer l’évangile du royaume. » Non pas qu’il n’y ait quelque chose de mal avec ces choses, mais nous supposons à tort que nous, 1) les comprenons correctement; et 2) nous engageons pour les bonnes raisons. Père est obligé de leur permettre de voler en éclats, afin de nous apprendre à mettre nos espoirs dans un autre domaine. Comme Jésus l’a dit à Pierre : « Lorsque tu seras converti, affermis tes frères. »
Même Abraham avait à offrir Isaac. Isaac - un don et une bénédiction promise. Ce n’était pas la validité d’Isaac qui était en question. C’était celle d’Abraham. Et qu’est-ce qu’Abraham a mis sur l’autel ? Un fils ? Le fils qu’il aimait plus que tout, oui. Mais plus qu’un fils, ce qui aurait été un grand sacrifice à lui tout seul. Mais il a mis tout ce que Dieu lui avait promis sur l’autel. La destinée spirituelle d’Abraham a été enveloppée dans ce fils. Isaac était celui par qui toutes les nations de la terre seraient bénies. Non seulement était-il en train de perdre un fils, mais il était également en train de perdre les bénédictions promises qui devaient venir de ce fils. Après avoir attendu sa naissance pendant toutes ces années, en soutenant sa foi, il devait maintenant tout abandonner.
Donc, aussi, avec nous, notre Père nous amène à la fin de tout ce que nous avions espéré de la vie, et lentement, d’une manière ou une autre, nous permet de voir que nous ne pouvons l’avoir. Et même si nous pouvions l’avoir, ce ne serait pas ce que nous pensions de toute façon. Ainsi, après avoir appris ces choses, que ferons-nous ? Nous allonger et mourir dans les bois ? Maudire Dieu et mourir, comme la femme de Job le lui recommandait, lorsque ses circonstances n’avaient plus de sens ? Ou d’une manière ou d’une autre, d’une certaine façon, nous sortir des cendres et nous perdre et notre petite identité dans Sa très grande identité et enfin trouver la vie qui est vraiment la Vie ? Comment allons-nous vivre quand rien n’a de sens ? Comment allons-nous vivre quand nous suivons Dieu dans le désert, comme Abraham, pour trouver la ville céleste – la ville que Dieu lui-même a gravée dans nos cœurs -et quand nous y arrivons, il n’y a rien que le désert ? Il n’y avait pas de ville là. Allons-nous revenir à l’ancien pays, ou bien allons-nous vivre dans des tentes comme Abraham, sur la terre où existera la ville un jour ? Et puis avoir à mettre Isaac sur l’autel - celui qui est le seul espoir d’être une ville sur cette terre ?
Que disent les Ecritures des pionniers de notre foi ? « Ils n’ont pas reçu les choses qui avaient été promises. » Voilà ce qui est dit. Lisez-le. Il est dit : « Ils ne reçurent pas les choses qui avaient été promises. Ils les ont seulement regardées et les ont accueillies à distance. » Les choses n’ont simplement plus de sens. Certes, Dieu avait quelque chose de mieux à l’esprit pour eux et pour nous. Mais ILS n’avaient aucune « preuve » tangible à ce moment du temps. Cela ressemblait à une impasse, S’ils regardaient les choses à travers le filtre de leurs pensées ou de leurs expériences ou de leurs désirs personnels (« pour Dieu », bien sûr). C’était comme s’ils avaient été mis en place. Alors, comment vivrons-nous quand la vie semble être une impasse ? Allons-nous, parce que nous avons perdu nos tendances égoïstes à nous protéger, nous perdre et trouver notre identité et notre stabilité en Lui ? Qu’Abba nous aide.
C: Il est difficile de saisir pleinement ce qui est arrivé dans nos cœurs ce soir-là, en ce qui concerne le sujet de la stabilité et des vraies priorités dans nos vies. Une des choses dont je me souvienne, est que j’étais un peu frustré. Ici, nous avons parlé de la façon dont les gens meurent dans le désert à cause de la honte. Donc, il me semblait que ce que vous avez vraiment besoin de faire, c’est de ne pas être si honteux et ne de pas être si préoccupé par l’auto-analyse. Creusez juste profondément en vous et bougez – refusez vraiment d’être victime de l’introspection et de la honte. Nous en avons parlé pendant quelques minutes, et c’était bon et vrai.
Mais un frère a commencé à partager des choses sur la stabilité. Il a dit que la raison pour laquelle il y avait une si profonde et extrême honte était que ces hommes n’avaient aucune raison de vivre. Ils n’avaient pas de vraies ou de significatives priorités dans leurs vies. Quand il a commencé à aller dans cette voie, cela m’a en quelque sorte troublé. J’ai eu une frustration intérieure, qui était comme, « Ouais, c’est important, mais je ne vois pas comment cela se rapporte au film ... » C’était un peu la mentalité que j’avais, j’ai « honte » de le dire. Mais plus il parlait, plus je réalisais que si j’étais allé plus loin en pensant au sujet du film « N’ayons pas honte ! Creusons profondément et avançons ... » Je n’aurais pas été équipé spirituellement pour sortir du bois vivant.
Le point qu’il faisait abordait la raison pour laquelle il y a de la honte. La raison pour laquelle il y a une incapacité à aller de l’avant concerne les priorités mixtes qui ont été déterminées longtemps avant d’arriver à ce moment de crise. Dans un sens, vous ne pouvez pas simplement décider à cet instant que vous n’aurez pas honte, et que vous allez « creuser profondément et sortir de ces bois. » Au contraire, votre honte vient d’une fausse fondation sur laquelle vous avez déjà construit votre vie.
Si l’une de vos priorités est d’être considéré comme quelqu’un de sage et d’habile et de précieux avec laquelle on peut être, alors vous avez une fausse fondation, et quand arrive cette situation collante et difficile, votre fondation entière s’effrite. La façon dont vous vous voyez et pour laquelle vous vivez est exposée. Vous ne pouvez, alors, en un sens, vous empêcher de ressentir ces sentiments instables, plein de remords, sans espoir au milieu de la situation.
Par exemple, quelques jours après avoir parlé de toutes ces choses au sujet de la stabilité, j‘ai certainement rencontré des situations où j’étais tenté, comme il a été dit ce soir-là, « d’être paumé. » Il y avait des situations où je ne voulais pas prendre soin des gens. Je voulais juste m’asseoir et bouder, ou m’asseoir et être seul dans ma maison. Ok, quel est le problème là ? Le problème est que je n’ai pas simplement besoin de « creuser profondément et de refuser de me sentir de cette façon, » mais j’avais besoin de regarder vraiment à Dieu maintenant et de découvrir avec quelle fausse priorité j’avais construit ! Sur quelle priorité fausse, sur quelle fausse fondation avais-je construit, qui a, au cours des dernières heures été franchie ? Quelle fausse priorité a été exposée qui me donne ce sentiment de ne pas vouloir aller plus loin ? Quelle priorité ai-je vraiment dans ma vie ? Était-ce parce que je voulais faire quelque chose de spécifique ce soir et qu’en quelque sorte cela ne sera pas en mesure de se produire ?
Nous avons parlé ce soir-là de choses très simples, comme quelqu’un qui vit pour le divertissement et le plaisir, ou les gens qui vivent pour leur propre ego. Si, dans une certaine situation, vous pouvez dire que vous ne serez pas au centre de l’attention, ou que vous ne serez pas celui dont on va caresser l’ego, ce sera un problème SI vous avez vécu pour vous, plutôt que pour Jésus. Vivre ainsi peut vous rendre instable et vous transformer en une personne introspective, solitaire, ou quelqu’un qui veut juste quitter quand les choses ne fonctionnent pas de la façon dont vous le voulez.
Cette « instabilité » pourrait être causée par une des mille fausses priorités. Certaines de ces mauvaises priorités ont été des scandales pour beaucoup d’entre nous à un moment donné dans notre vie, ou même ces derniers temps. Il y a un moment où vous avez des aspirations spirituelles que vous ne pensez pas immédiatement satisfaites. Vous ne grandissez pas aussi vite que vous le souhaitez, ou peut-être d’un point de vue externe, vous ne vous sentez pas que l’église grandisse aussi vite ou aussi grandement qu’elle le doit (non pas que l’un de nous pense en termes de chiffres). Il est toujours facile d’avoir ces objectifs spirituels que nous avons dans nos cœurs qui ne sont pas remplis, alors nous commençons à nous interroger, ou à juger les autres plutôt que d’aider. Je pense que Dieu utilise ce genre de situations pour purifier les motivations.
Ce n’est pas une excuse pour ne pas avoir une vision très, très élevée de ce que Dieu désire et de ce qu’Il veut. Il veut que nous ayons une vision très passionnée pour Son Église, pour Sa Ville qui est située sur une colline. Mais Il veut, dans l’intervalle, exposer POURQUOI nous la voulons. La voulons-nous pour l’amour de notre propre ego ? La voulons-nous pour sentir que nous sommes une partie du mouvement de Dieu dans les temps de la fin ? Pour que nous puissions avoir quelque chose à écrire à la maison ? Quelque chose pour soulager nos consciences ? Il y a mille et une raisons pour lesquelles nous pourrions avoir des aspirations spirituelles.
Pensez au raffinement qui a eu lieu dans la vie de Moïse, d’Abraham, de Jacob, de toute la nation d’Israël, d’Osée, de Job, et de bien d’autres. Dieu affine toujours les « pourquoi » de son peuple bien aimé. Il ne Lui est pas suffisant que nous désirions faire Ses affaires au lieu des nôtres, sur une base extérieure. Il nous envoie au désert pour VOIR CE QUI EST DANS NOS CŒURS ! Il purifie les « pourquoi » de ce que nous voulons. Lorsque les faux « pourquoi », les fausses motivations que nous avons sont exposés (Dieu ne répond peut-être pas comme nous pourrions nous y attendre ou de la façon dont nous espérons), ces « échecs » peuvent révéler des fondations instables, superficielles, ou pécheresses dans nos cœurs, et nous donnent envie de nous retirer et de ne pas donner notre tout.
Je me souviens il y a plusieurs années, quand un homme, juste avant d’être baptisé, a dit comment il aimait mentalement protéger ses arrières, en voulant se faire plaisir « juste pour le cas où. » Avoir une mentalité de « Quand tout ce tralala sera terminé, s’il n’y avait quand même pas Dieu, alors au moins je me serais amusé avec mes amis entre temps. » C’est une mentalité de limiter les risques. « Je ne vais pas tout donner. Je ne vais pas mettre tout sur la ligne. » C’est le processus de pensée qui peut nous mettre en difficulté. Il est vraiment facile de céder à la tiédeur quand vous ressentez que Dieu ne répond pas à vos prières à votre manière et selon votre calendrier.
La soirée où nous avons regardé le film était vraiment encourageante pour moi. Je suis rentré à la maison avec cette pensée, « D’accord, la prochaine fois que je me trouve dans une situation où je suis spirituellement » perdu dans les bois, « je n’aurais pas honte, je vais être fort et aller de l’avant ... » A la place, nous avons été encouragés à réfléchir sur ce que nous voulons vraiment de la vie.
Considérez ces choses :
* Que nous désirons-nous vraiment poursuivre sur une base quotidienne ? C’est bien de regarder les choses sur une base plus large. Qu’est-ce que j’espère vraiment que Dieu accomplisse, dans notre vie ou pas ?
* Quelle vision ai-je de la direction où Il va ? Vous pouvez le voir au niveau mondial, ainsi bien qu’au niveau personnel. Qu’est-ce que je veux Le voir accomplir dans ma vie ? Qu’est-ce que je veux Le voir accomplir dans la vie de ma famille et de ceux qui sont autour de moi ?
Maintenant que nous avons clarifié ceci dans nos esprits, prosternés devant l’Éternel Dieu, nous devons vraiment nous concentrer à faire des choix conscients, sur une base quotidienne, qui reflètent cette vision. « Je vais jouer au basket ce soir. » Est-ce en accord avec la vision pour laquelle je dis vivre vraiment ? Ou n’y ai-je pas vraiment réfléchi en prenant ces décisions ? Suis-je simplement en train de jouer au basket sans aucune pensée pour Dieu ou pour les autres, et demain soir en train de regarder une vidéo, et la nuit suivante en train de faire quelque chose d’autre ... et avant que vous ne le sachiez, la vie peut être terminée et vous n’aviez fait aucun choix conscient en ligne avec la vision Réelle.
Il y a une certaine spontanéité à la Vie où nous n’avons pas à tout planifier. Mais je pense qu’il est vraiment important d’être sûr que nous faisons des choix en accord avec les priorités que nous disons avoir. Ou bien, quand le vent arrive, quand la tempête arrive, il est très possible que nous ayons construit sur une fausse priorité, sur une fausse base, et les choses peuvent vraiment s’écrouler et elles s’écrouleront. Il n’y aura pas le temps dans ces situations de se dire, « Je ne vais pas être instable. » Quand les choses mauvaises ou inattendues se produisent, vous ne pouvez pas aider sauf être instable si vous avez construit sur une base instable.
A côté de l’amour, la stabilité est probablement un des mots les plus importants dans le Christianisme à vraiment embrasser et pour en faire une partie de votre vie. De mon point de vue, stabilité et foi sont presque synonymes, mais il est si facile de voir la foi comme une chose distincte. Mais, le véritable amour est un amour stable. Sinon, il est juste émotionnel et sans consistance un jour, pas engagé le lendemain. Vous pouvez le voir dans un mariage. Si vous êtes instable dans votre amour envers votre conjoint, alors ce n’est pas vraiment l’amour. Si vous êtes dedans et dehors, en haut et en bas, insipide ... alors ce n’est pas vraiment l’amour créé par Dieu. Peut-être que c’est « l’amour » égoïste qui dépend des circonstances, des humeurs, des motifs, des hormones ou d’autre chose. Mais ce n’est pas vraiment le genre d’Amour qui nous met profondément en Contact avec l’Esprit de Dieu dans nos vies.
Lorsqu’au fil du temps, il y a une histoire d’être stable et d’être fiable parce que vos priorités sont droites, c’est ce qui construit. Quand il y a de la stabilité, quand vous avez appris à compter sur des gens qui sont stables, vous pouvez leur donner tout votre cœur parce que vous savez qui ils sont jusqu’au bout des ongles. Votre amour pour eux peut réellement se développer. L’amour vrai est non seulement stable, mais la stabilité aide à multiplier plus de véritable amour entre frères et sœurs parce que nous pouvons y donner notre cœur de plus en plus.
Il y a un autre point qui a été très encourageant pour moi. Je suis sûr que nous savons tous que le nom d’Isaac signifie « rire » dans la langue hébraïque. Le commentaire a été fait que non seulement il a été demandé à Abraham de mettre toute cette promesse de Dieu sur l’autel (son « cher et unique fils, Isaac » et toutes les promesses associées à Isaac et la nation puissante), mais il lui a été vraiment demandé de mettre sa source de joie et d’amour et de rire dans sa vie, Isaac, sur l’autel. Non seulement les grandes promesses de Dieu doivent être mises volontairement sur l’autel de Dieu, mais aussi notre « rire » -notre paix, notre plaisir, notre satisfaction. Il est vraiment facile de renoncer à des choses aussi longtemps que nous avons ce petit reste de joie ou de bonheur sur lequel nous pouvons tenir. Mais, Dieu lui demandait même de renoncer à cela – de donner complètement cette source de joie et de bonheur dans sa vie et de la mettre sur l’autel. Qu’il soit heureux pour le reste de sa vie ou pas, il était prêt à mettre toutes ces choses sur l’autel simplement parce que Dieu le lui demandait. C’était vraiment un défi pour moi, puisque « m’amuser » est ce qui me motive parfois, j’ai honte de le dire.
Tout cela m’a aidé à me concentrer sur ce que mes priorités devraient être vraiment, sur une base quotidienne, et à laisser cela me guider dans la prise de décision consciente de la façon dont je regarde une soirée et ce que je vais faire. C’était vraiment inestimable pour moi d’être en mesure de prendre du recul et de réfléchir à ces priorités, à la fois globale et personnelle et d’être vraiment sûr que je faisais des choix qui s’alignaient à ce niveau.
Que se passe-t-il quand tout est parti ? (Section 3)
La section 3 est un sujet de crise de la quarantaine, quelle qu’elle soit ! Les 200 personnes présentes ce soir-là ne pouvaient pas du tout comprendre un tel concept :)
J : Une des choses à laquelle je pensais tout à l’heure, pour autant que nous sachions pourquoi nous sommes vivants, concerne le concept infâme qu’on appelle « crise de la quarantaine. » Pensez à une personne de quarante ans ou plus. Ils voient leur vie se dérober; leurs cheveux deviennent grisonnants et ils ne sont pas aussi minces qu’ils le devraient. Il y a toutes sortes de blagues à ce sujet, non ? Les gens achètent des voitures rapides, portent de l’or, et se teignent les cheveux pour qu’ils ne soient pas gris. L’idée dont nous avons parlé de « savoir pourquoi vous êtes en vie » m’a vraiment frappée, concernant ce sujet.
Tout en grandissant, tout au long de vos années de collège, vos 20 ans et au début de vos 30 ans, vous avez ces objectifs et ces rêves et ces ambitions sur la vie, ou sur ce que vous devinez que la vie est ou devrait être. Durant les moments où vous sentez que ces objectifs ne sont pas réalisés, c’est là qu’arrive l’instabilité qui blesse Jésus et les autres. Vous piquez une crise, ou déprimez, ou murmurez : « Je n’aurez jamais ceci ou cela. » Vous avez le cafard ... mais alors vous rebondissez ! « D’accord. J’ai un plan de six mois ! Un plan quinquennal ! Je vais mettre tout cela dans mon Planning et le faire tout comme Benjamin Franklin a dû le faire. » Ces objectifs ambitieux sont encore saisis dans votre esprit.
L’un des points dont nous avons parlé, c’est ce qui arrive quand tout est parti. La CRISE vient quand on arrive finalement à la réalisation que, quelle que soit la chose que vous aviez prévue, elle est vraiment impossible. Peut-être en raison des ressources limitées. Peut-être que le temps est limité, l’argent, les compétences, l’éducation, l’intelligence ou la force physique. Peut-être parce que d’autres priorités sont imposées par le « monde cruel » et il n’y a « pas de chance ». Mais, peu importe, cela ne va pas se produire. Lorsque vous êtes confrontés à cela, vous devez maintenant vous occuper avec le fait que quelle que soit l’identité que vous aviez investie dans ce genre de choses, cela se traduira dans l’abîme proportionnellement sombre de qui vous êtes vraiment et où vous allez vraiment. Vous devez travailler à travers la douleur et la déception et la frustration de tout cela. Et peut-être nettoyer une façon de penser qui n’a jamais fait partie du Cœur de Dieu en premier lieu ! Et peut-être la crise n’est que la Miséricorde de Dieu à l’œuvre dans votre vie, pour vous obliger à réévaluer ce que vous recherchez.
Vous pouvez L’embrasser dans ces moments amers, et trouver un niveau de relation avec Lui que vous n’aviez même pas assez de place dans votre cœur pour VOULOIR -pendant que vous étiez encore en train d’établir un monde selon votre propre gré et à votre « sens ». Il y a un processus qui est inévitable, si vous voulez être comme Lui et Lui être utile. Vous pouvez éviter la douleur en restant dans votre propre monde de rêve, ou par un effort perpétuel aveugle, énorme. Mais si vous permettez à la réorganisation de votre vie et de vos priorités, par le Saint-Esprit, de pénétrer profondément dans votre cœur, et si vous vous tournez vers Dieu à travers tout cela, alors il y aura un miracle travaillé en vous. Les choses temporelles qui servent à attirer votre attention ou à influencer vos émotions ou à vous captiver, ne seront plus que des paillettes et vous saurez pourquoi vous êtes sur terre.
Il y a quelques années, je parlais à un frère d’une autre ville et nous parlions d’une chose semblable. Nous parlions de mettre nos désirs mondains aux pieds de Jésus. (En regardant en arrière, il était confronté à des choses bien plus grandes que moi, mais je n’y ai pas fait attention sur le moment parce que je pensais à ma situation). A la fin de notre conversation, j’ai examiné que nous avions tous deux des larmes dans les yeux. Il avait toujours voulu réussir dans sa profession, et maintenant, en saisissant la « gloire » de cela, il voulait vraiment l’abandonner à Dieu. Et il l’a fait. Et je pense vraiment que Dieu l’a amené plus près de Lui.
Réjouissez-Vous Que Vos Noms Soient Ecrits dans les Cieux (Section 4)
La Section 4 examine la question, « Devrions-nous avoir des choses extérieures pour évaluer notre utilité pour Dieu, ou nous autoriser à « savoir que nous sommes sur le bon chemin ? »
T : En considérant ceci, il y a encore quelque chose qui me traverse l’esprit. Nous avons parlé du processus par lequel est passé Pierre. Pierre avait peut-être une vue extérieure de ce à quoi devait ressembler le royaume de Dieu. Il se peut très bien qu’il ait pensé que Jésus allait établir un royaume comme David. Pierre aurait pu alors être un des meilleurs hommes de l’administration, pour ainsi dire. Peut-être qu’il avait cette vision, ou quelque chose de semblable. Pierre est passé par ce processus de réaliser que ce n’était pas de cela qu’il s’agissait, et qu’il s’agissait de quelque chose d’intérieur.
Le Christianisme est en fin de compte une chose intérieure, pas extérieure, et ce sont des choses sur lesquelles se concentrer –pas les accomplissements extérieurs, pas les choses que les gens peuvent montrer et les choses que vous pouvez voir de vos yeux –mais les choses intérieures, les choses du cœur : foi, espoir, amour, etc. Je suis d’accord avec tout cela, mais je devine qu’il y a une question qui persiste dans mon esprit, et c’est ce que je veux résoudre, qui est : Y a-t-il des absolus qui ne sont pas intérieurs ? En d’autres mots, y a t-il des choses que nous devrions regarder à travers les choses extérieures concrètes, ici et maintenant ? Existe-t-il des buts visibles et concrets que nous pouvons poursuivre ?
R : « Seule une génération méchante, incrédule demande un miracle, mais le seul signe que je leur donne est celui du prophète Jonas. » Puis Jésus les quitta et s’en alla.
Sans répondre directement oui ou non à la question, visiblement il y a quelque chose de bien plus substantiel que le visible, n’est-ce pas ?
Souvenez-vous quand Jésus envoie les 72 pour faire des choses particulières à des endroits précis? Jésus engage ces 72 hommes, leur donne du travail à faire pour avancer le royaume de Dieu, et voici quelques-unes de leurs pensées quand ils reviennent. « Les 72 revinrent joyeux et dirent, « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. Il répondit, « Je voyais satan tomber du ciel comme un éclair. Je vous ai donné le pouvoir d’écraser les serpents et les scorpions et d’avoir la victoire sur tout le pouvoir de l’ennemi. Rien ne vous nuira. Cependant, ne vous réjouissez pas que les esprits vous soient soumis, mais réjouissez-vous que vos noms soient écrits dans les cieux » (Luc 10). Mon arrière-pensée à ce sujet est, si ce qui vous enflamme et devient votre ancre de stabilité est que les démons soient soumis au nom de Jésus, alors comment vous sentez-vous et à quoi ressemble votre monde quand les démons ne se soumettent pas - quand ils continuent simplement à faire ce qu’ils faisaient avant que vous ne soyez là et que vous ne disiez quoi que ce soit ?
Prenons Noé, par exemple. Il était prédicateur (« proclamateur » est une meilleure traduction non-religieuse,) de la justice et il avait le feu de Dieu dans son cœur et probablement un amour pour la génération dans laquelle il vivait. Il a passé 120 ans à travailler aussi dur qu’il pouvait pour essayer d’apporter du sens au message –quelque chose à ces gens. S’il avait eu notre religion classique, ambitieuse, à la vision erronée de « la fécondité », il aurait fermé la porte de cette arche en ressentant un échec complet. « C’était mon travail de sauver des gens de ma génération et je suppose que nous devons renoncer à tout cela. C’est fini. » Mais ce n’était pas un échec ! CETTE responsabilité ne lui a pas été donnée. Ce n’était pas son travail de sauver le monde entier, ou même son voisin de palier. Il a essayé, et c’est une bonne chose. Il a passé 120 ans à essayer d’inverser le cours de sa génération, tout en enfonçant les clous pour construire le bateau. Mais son identité n’était pas liée à l’accomplissement de quelque chose. Il trouvait son identité en se tenant devant son Créateur et dans l’obéissance à faire ce qu’Il lui demandait.
Voilà le genre de chose que je récolte de l’interaction de Jésus avec les hommes qu’Il avait envoyés. Ces hommes étaient revenus de la mission spécifique qu’Il leur avait donnée, et ils étaient regonflés. Ils étaient super enthousiasmés. Ils avaient fait et expérimenté des choses et interagi comme ils n’en avaient jamais rêvé même à 15 ans. « Qui aurait pu penser qu’à 21 ans, j’allais guérir des possédés ?! C’est génial ! » Ils sont revenus remplis de joie. Jésus confirme aussi qu’Il a vu satan tomber comme la foudre ! Mais ensuite, il a dit ces mots étranges (étranges pour notre chair, en tout cas) : « Ne soyez pas heureux que les démons se soumettent, mais réjouissez-vous que votre nom soit écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. »
Vous devez détourner votre attention des choses que vous faites, dans lesquelles vous trouvez votre identité, et placer votre attention ailleurs. Ce n’était pas que Pierre faisait partie de la mauvaise chose pendant trois ans et qu’il a fini par se réveiller. Pierre faisait tout le temps partie de la bonne chose, mais Pierre n’était pas tout le temps l’homme juste. Tout ce qu’il faisait avait certainement de la valeur; en fait, il était un de ceux qui faisaient ces choses merveilleuses ! Mais il y avait encore quelque chose au fond de lui qui était un peu détraqué -qui voulait encore lier son identité au travail qu’il avait à faire ou à autre chose que sa simple relation avec Dieu -sa relation avec Jésus. Il doit y avoir « plus » ! Il devait avoir un truc supplémentaire ou bien il aurait échoué ou aurait « perdu contrôle », comme nous l’avons dit auparavant à propos de l’homme qui construit sur les choses extérieures plutôt que sur l’obéissance et l’amour.
L’amour, le Seul Endroit où Trouver Dieu (Section 5)
« Si je pouvais parler toutes les langues du ciel ou de la terre, mais que je n’aie pas d’amour pour les autres, ce serait comme faire du bruit, comme un gong qui fait du bruit ou une cymbale qui résonne. Si j’avais le don de prophétie et si je connaissais tous les mystères de l’avenir et savais tout sur tout, mais que je n’aime pas les autres, à quoi serais-je bon ? Et si j’avais le don de foi pour parler à une montagne et la faire bouger, sans amour je serais bon à rien. Si je donnais tous mes biens aux pauvres, et même sacrifiais mon corps aux flammes, je pourrais m’en vanter, mais si je n’aimais pas les autres, je ne serais d’aucune valeur. » (1 Corinthiens 13).
Le début de ce que nous appelons « chapitre » dans la lettre de Paul est vraiment clair sur un fait : aimer les autres n’est pas une chose supplémentaire que nous faisons à côté d’autres œuvres importantes, comme conquérir le monde pour le Christ, jeter les montagnes dans la mer, guérir les malades, et tous ces autres choses. Ce n’est pas une chose supplémentaire. C’est la racine du problème et la substance de l’existence. Tous ces trucs « chrétiens » sont des vraies balivernes, ne valent pas un clou, et n’ont aucune valeur ... si ce n’est pas ancré dans le fondement de l’amour intime pour les autres à cause du sang de Jésus. Ce n’est pas une « chose supplémentaire sur laquelle travailler, » mais la base même de notre existence, de nos décisions et de nos actions. C’est la seule façon de satisfaire le Père, et sans elle, nous n’aurons jamais la moindre idée de comment « marcher comme Jésus a marché, » en ne faisant « rien que ne nous ne voyons faire le Père. »
Ceci est aussi fondamental que la différence entre manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et manger de l’arbre de la Vie! Qu’est-ce qu’un « bon travail pour Jésus » ? Savez-vous vraiment » Vous ne savez peut-être pas, en dehors de ce que nous discutons ici. Votre pensée n’est pas le fondement de la connaissance. Comme Pierre, nous dirons carrément à Dieu « Certainement pas, Seigneur ! », si nous vivons selon la perception de notre esprit sur ce qui est « droit », et d’après ce que nous avons lu quelque part qui doit sûrement plaire à Dieu. Nous devons manger de l’arbre de la Vie, non pas de l’arbre où nous pensons que nous avons assez étudié pour « savoir ». C’est un lieu de dépendance perpétuelle (une idée très impopulaire pour le fier religieux). C’est un lieu d’amour abandonné. C’est le seul endroit où l’on peut trouver Dieu. C’est à dire, le VRAI Dieu. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le Père du Maître, Jésus-Christ. Dieu n’enseigne pas l’amour, ne l’ordonne pas, seulement. Dieu est Amour, et il ne peut être trouvé QUE là. Pas les choses extérieures. C’est ce que Paul dit dans le passage que nous venons de lire à propos de l’Amour. Apprenez à
Maintenant, en termes pratiques (quant à nous mesurer par « les choses extérieures »), quelqu’un dit, « La Bible dit, ‘vous ferez des œuvres plus grandes que celles-ci,’ n’est-ce pas ? Donc, si je ne peux faire l’expérience des choses importantes et miraculeuses, alors j’ai le droit d’être frustré, déçu, et de passer par des crises. » Pas question. Les démons pourraient bien ne pas se soumettre à Son nom dans ce cas particulier en raison d’un brouillard, d’une compréhension arrogante de ce que signifient les Ecritures . Mauvais arbre. Expliquez-moi ça : Combien de miracles Jérémie a-t-il fait ? Et Esaïe ? Ces hommes sont-ils si faibles avec Dieu que les « choses extérieures » pourraient être limitées à vingt-trois ans sans que personne n’écoute, et à être jeté dans un puits pour mourir ? Jean-Baptiste n’a fait aucun miracle. Ces hommes étaient-ils des échecs ? Ne connaissaient-ils pas Dieu ?
D’autres hommes ont fait des miracles « extérieurs », non ? Elie en a fait tout un wagon. Elysée en a fait un tas. Jésus en a certainement fait une tonne. Paul et Pierre et Jean ont fait leur part. Mais ce n’est pas « obligé », si vous ne faites pas de miracles ou si vous n’en voyez jamais de toute votre vie, que vous soyez un échec. Je suis pour les miracles, et j’ai été l’humble bénéficiaire de miracles de Sa grâce dans plusieurs domaines (le pardon des péchés, pour commencer). Pourtant, si nous pensons pouvoir exiger de Dieu notre compréhension et notre calendrier de quelque extérieur : comme « vous ferez des œuvres plus grandes que celles-ci, » alors nous ne valons pas mieux qu’une « génération méchante et adultère »
C’est une compréhension très superficielle et stupide que d’exiger des choses extérieures afin de valider votre relation avec Dieu, et nous nous dirigeons vers le naufrage ou la tromperie (ou l’auto-tromperie) sous une forme ou une autre. C’est un peu comme une relation autocentrée avec un autre être humain où notre « mesure » de l’amour est, « Qu’as-tu fait pour moi dernièrement ? ». Assez pathétique, hein ?
Emotionnellement, si vous vivez de cette façon avec Dieu ou avec un homme (confiance et besoin extérieurs plutôt que les fondations « invisibles » de l’AMOUR et l’Arbre de VIE), vous serez paumé à un moment donné. Vous avez une idole dans votre vie. Si vous ne trouvez pas votre identité dans un amour profond pour Jésus et un amour profond pour les autres, vous trouverez votre identité dans les choses extérieures. Quelqu’un dit : « Maintenant, vous devez ajouter l’amour, bien sûr. Mais sûrement, nous avons le droit d’attendre a), b), c) et d) ... parce qu’après tout, les Ecritures disent ceci et cela ... » Les Écritures disent aussi que vous ne devez pas le voir dans votre vie. Quatre cents ans de silence de Dieu. Quatre cents ans sans aucun miracle, aucune guérison dont nous ne soyons au courant, pas de prophètes, aucun dirigeant dont nous ne soyons au courant, puis le Messie arrive. Quatre cents ans d’esclavage en Egypte -deux fois plus que l’existence entière « des États-Unis d’Amérique » ! Des problèmes énormes, des coups de fouet sur le dos régulièrement, aux coups de chaleur et aux membres de la famille qui meurent de maladie, à des mauvais traitements et des malédictions de supérieurs qui sont des Egyptiens païens adorateurs de faux dieu qui vous haïssent et vous méprisent et vous maltraitent et vous malmènent. « Où est Dieu ? N’est-ce pas une crise de la quarantaine adéquate ici ? J’ai lu ma Bible. J’ai lu Ses Promesses. Où est Dieu dans tout cela ? Je besoin d’un plan B. Dieu nous laisse tomber ici. « Ca ne fonctionne pas. »
On pourrait dire : « N’ai-je pas le droit d’attendre qu’Il soit mon Rédempteur, mon Libérateur ? » Quatre cents ans, c’est une longue période, et je vous garantis que personne n’a vécu du début jusqu’à la fin de ces quatre cents ans. Pas une seule personne vivante n’a vu le début de la captivité et n’en a vu aussi la fin. Personne n’avait quatre cents ans quand Moïse est apparu. Cependant, beaucoup de gens sont morts dans une pauvreté totale, une contradiction totale de leur interprétation des Écritures, dans la frustration totale et l’agonie sur ce Dieu qui les a « laissés tomber et n’a pas fait les choses comme il a dit qu’il les ferait. « Ils auraient pu mourir dans la misère ou ils auraient pu mourir en paix. S’Ils sont morts en paix, c’est parce que leur priorité ne se trouvait pas dans ce qu’ils ont accompli, ou sur la base de ce qu’ils pensaient que les promesses devaient être pour eux. Beaucoup de gens sont morts, comme nous le lisons plus tôt, « sans avoir vu les promesses accomplies. » Pourtant, ils pourraient mourir en paix, et ils peuvent mourir dans la satisfaction du cœur et de l’âme s’ils ont expérimenté et distribué l’amour de Dieu. Voilà ce qu’il en est.
Donnez votre corps pour être brûlé. Toute une histoire ! Jeter une montagne dans la mer. Alors quoi ? C’est ce que disent les Écritures. Autrement dit, si vous n’avez pas l’amour agape comme fondement de votre existence, en aimant les gens du fond du cœur comme Jésus a aimé « le jeune homme riche », en les regardant avec les yeux de l’amour rédempteur, même dans l’ »amour solide » que Jésus lui a démontré. Rappelez-vous comment Jésus a répondu au sujet de Lazare ? Est-ce ainsi que vous répondez ? Ne pleurez pas pour vous, votre « solitude, » les « injustices » dont vous souffrez, mais ayez les larmes aux yeux parce que vous aimez les autres si profondément. Si vous n’agissez pas ainsi dans votre propre maison, dans votre quartier, dans l’Eglise locale (le Corps de Jésus Lui-même !) et dans le monde entier - si ce n’est pas ce que vous recherchez, vous vous dirigez vers le naufrage. Vous finirez par échouer et par être paumé. Vous aurez une crise de la quarantaine, et une crise aux trois-quarts et une crise de la cinquantaine. Vous aurez toutes sortes de crises, et vous les méritez parce que Dieu ne vous a pas encore enseigné parce que vous n’êtes pas à l’écoute de ce qu’est vraiment la vie.
Dieu EST amour. Dieu ne fait pas l’amour. Il ne donne pas l’amour. Il ne commande pas l’amour. Il est amour. Et vous n’avez pas Dieu si vous n’avez pas d’amour. Si ce n’est pas ce que vous recherchez, vous aurez cette guerre dans votre esprit constamment –une frustrante, agonisante bataille –et Dieu va s’assurer que vous l’avez! S’Il vous aime, Il verra que vous le vivez et que votre existence est marquée par la misère et l’agitation si vous n’avez pas l’idée droite que Dieu n’est pas principalement « donneur d’ordre » ou –« faiseur de règle » ou « créateur de toutes choses » ou « auteur de toute vraie religion ». Dieu est Amour. Il ne le commande pas. Il ne se contente pas de l’encourager. Il ne le produit pas à cause des bonnes choses qu’Il est. Il EST Amour, et c’est de cela qu’il s’agit. Tout le reste, peu importe combien c’est noble, n’a pas de sens ! Et nous n’avons aucun droit, en réponse directe à la question, aux attentes quelles qu’elles soient hors de l’AMOUR comme racine fondamentale de ce qu’est la vie. Tout le reste -toute la connaissance, les bonnes œuvres, l’intuition prophétique ou « l’engagement » et tout le reste - arrive seulement car Dieu l’autorise dans Son propre lieu et en Son temps. Rien d’autre n’est « obligé » !
Rien ? Vraiment ?! Eh bien, disons simplement que cet homme déchu religieux s’est lui-même attiré beaucoup de soucis en mangeant de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » Nous avons tendance à dire : » Ceci est une bonne chose à faire et ceci est une mauvaise chose à faire. Je l’ai lu dans la Bible ! » En fait, croyez-le ou non, il est arrogant de penser dans les termes étriqués et limités avec lesquels nous pensons généralement ! Vous vous rendez compte certainement que nos perceptions de la « Vérité » sont biaisées par le temps et l’espace et la définition, l’expérience limitée, l’intelligence limitée, ainsi que par la grotesque et aveuglante nature de notre péché ?! Voilà d’où est arrivé Ismaël. Pensez-y. Abraham avait clairement de bonnes intentions pour Dieu, en répondant « docilement » à Sa Parole ... mais avec une sérieuse fausse interprétation de cette Parole. Dieu a parlé plus tard à Abraham et a dit : « Ton fils, ton fils unique, Isaac. » Ismaël n’était pas considéré comme un « fils » au même titre qu’Isaac. Il est clair que Dieu n’a pas honoré « l’erreur de bonne foi » d’Abraham.
Quant à nous ? »Manger du mauvais arbre » « nous faisant dieux, connaissant le bien et le mal », c’est là que beaucoup de sophismes et de corruptions du monde confessionnel et de toute l’histoire biblique ont trouvé leur origine. Les gens sont régulièrement certains de savoir exactement ce que Dieu veut dire quand Il a dit ceci et cela, et « donc je vais juste sortir et le faire. » Ainsi est né le fléau d’Ismaël, toujours « en train de persécuter l’enfant né de l’Esprit. » Et, comme l’a dit Paul, « Il en est de même aujourd’hui ».
Un exemple ou deux ? Dieu a donné à son peuple une Terre Promise, et les « dix espions » ont raté et fait un « mauvais rapport. » Quand ils ont appris qu’ils étaient passé à côté et qu’ils étaient maintenant condamnés à errer dans des lieux arides, ils ont dit (non pas parce qu’ils aimaient Dieu, mais parce qu’ils n’aimaient pas les conséquences de leur péché et de leur incrédulité), « d’accord, je me suis trompé. Je vais le faire. Si c’était une bonne ‘promesse’ avant, et même un ordre, alors sûrement que je pourrais continuer jusqu’à la terre promise ! » Non. Cela ne fonctionne pas ainsi. C’est sur le calendrier de Dieu ou pas du tout. « Les promesses » ne ressemblent pas à cela. Dieu les définit, nous ne les « revendiquons » pas. Vous êtes un homme mort si vous « allez prendre le pays « sans le calendrier de Dieu. Et c’est qui est arrivé.
Un autre exemple du « Nouveau Testament » ? Dieu a ordonné à Pierre : « Prends, tue et mange. » Pierre, selon sa perception de la Vérité, « accidentellement » au mépris du Dieu Vivant, a dit : « Certainement pas, Seigneur ! Tu ne connais pas les Ecritures, Dieu ? Les Écritures disent ceci, ‘____. Tu sais que je ne T’ai jamais désobéi et que je n’ai jamais mangé d’animaux impurs. C’est écrit ici noir sur blanc ! Non, Non, Non, je ne peux faire cela. » Ce manque de flexibilité, ce manque de « perception de profondeur spirituelle » place Pierre dans un endroit dangereux. Sa tentative d’obéir à Dieu avec son cerveau et avec son expérience de sa perception de la « Vérité » l’a quasiment amené à se rebeller contre Dieu Lui-même ! Wow. Sa communion se faisait avec son cerveau au sujet de Dieu plutôt que la communion avec Dieu lui-même. Les Écritures doivent être une feuille de route envers Dieu au lieu d’un substitut pour un Dieu vivant (Jean 5). Dieu ne bénira pas nos tentatives extérieures de « Lui plaire. » Il n’accordera pas sa paix et à Sa prospérité d’âme et de cœur et d’esprit quand nous cherchons les choses extérieures et avons des « attentes » extérieures qui vont nous satisfaire ou nous mécontenter. Nous nous trouvons en concurrence avec nous-mêmes, avec les autres, ou avec un « standard » ressenti. Nous serons arrogants et orgueilleux si notre chair humaine a du « succès », et découragés si nous n’en avons « pas. » Il n’y a pas de fin à tout cela. Dieu lui-même –si nous ne ressentons pas les « bons objectifs chrétiens » –doit être notre unique but. Le reste prend soin de lui-même. Il confirmera seulement ce qu’Il est : AMOUR. Tout le reste sera dans l’agitation et le fruit d’Ismaël, avec le temps : « une Gloire qui dépérit. »
Père désire une famille qui soit en harmonie avec Son sentiment sur les choses. Comme tout père ou toute mère, ce n’est pas une grande satisfaction pour Lui que Ses enfants désirent simplement « faire ce qu’ils sont censés faire » sans communion avec Son cœur et Son intention. Notre connexion avec Lui et avec ce que Son cœur désire est ce qui Lui apporte joie et satisfaction. Les gens qui font la bonne chose sont treize à la douzaine. (Eh bien, peut-être pas, mais vous comprenez.) Les gens qui ressentent ce que Dieu ressent sont de très rares pierres précieuses. Voilà ce qu’il recherche. Il ne court pas après un tas de robots pour essayer de comprendre mathématiquement ce qu’Il veut et ensuite le faire afin de prouver qu’ils L’aiment ou de prouver qu’ils sont de bons disciples. « Si vous M’aimez, eh bien, vous garderez Mes commandements parce que vous serez en mesure de M’entendre. Vous pourrez me rencontrer. Vous serez en mesure de ressentir ce que je ressens. » Et quand quelque chose arrivera, vous serez en mesure d’y répondre. Non pas avec un « Certainement pas, Seigneur, après tout, je sais mieux. » Mais plutôt comme Marie, lorsqu’elle a été visitée par Gabriel, l’étranger « Tout ce que tu veux, Seigneur ! Je ne le saisis pas, je ne comprends pas, mais c’est Ta volonté. Qu’il en soit ainsi. » C’est la seule compétence pour être la mère du Messie, la personne qui a donné naissance au Fils de Dieu. Le créateur de l’univers a vécu dans son ventre et dans sa maison. Pourquoi Dieu Lui a-t-Il ainsi fait cette faveur, parmi toutes les femmes ? Son cœur et sa vie étaient, « Selon ta parole. Qu’il en soit ainsi. Je n’ai pas à le comprendre afin de pleinement l’embrasser et l’aimer ».
Voilà le genre de cœur qu’Il recherche. Quelqu’un qui puisse ressentir ce qu’Il ressent. Ne pensez pas simplement que vous savez ce qu’Il sait, ne pensez pas que vous faites ce qu’il veut que vous fassiez (parce que vous êtes probablement dans l’erreur – « Certainement pas, Seigneur ».) Vous pensez que vous savez, mais le point est que vous ne savez pas toujours. Vous pensez que vous faites, et sûrement vous n’allez pas intentionnellement à l’encontre de ce que vous pensez être la volonté de Dieu, mais sûrement si vous recherchez Dieu plutôt que juste des choses au sujet de Dieu, vous serez beaucoup plus ouvert à « Vraiment, Seigneur ? » par opposition à « Certainement pas, Seigneur. » Cette réponse radicalement différente ne peut se produire lorsque nous sommes enracinés dans une histoire d’amour avec la Personne qui parle. Nous ne pouvons être enracinés dans nos petits cerveaux arrogants –un cerveau que l’on pourrait extraire de votre corps, mettre sur la balance sans que l’aiguille bouge à peine. Dans tout l’univers de la Création, nos conclusions personnelles, décisives et catégoriques venant du mauvais arbre ne pèsent pas beaucoup, même pour nous ! La vie ne concerne pas cela - votre compréhension de ceci ou de cela. Cela a donné un grand nombre de personnes troublées au fil des ans. L’esprit contrôlé par l’Esprit est vie et paix. La question de la Vie ne consiste pas à « faire des choses chrétiennes », mais à avoir une intime et personnelle expérience de Dieu et de Son amour, et aussi de distribuer cet amour à ceux qui vous entourent. Voir ce qu’Il voit, ressentir ce qu’Il ressent et répondre volontiers à Son cœur, au cas par cas, jour après jour, voilà ce qu’est vraiment le christianisme. Vous voyez, avec ce genre d’attitude vous pouvez vivre votre vie entière dans Sa paix sans avoir jamais fait forcément une grande et puissante « chose », mais vous avez expérimenté la Divinité !
« Mon Père et moi viendront faire Notre demeure en vous ! » Cette expérience apporte un profond sentiment d’appartenance et un sens profond de valeur, et une stabilité profonde qui est inébranlable. « Mon Père et moi viendront faire Notre demeure en vous. » De quoi avez-vous besoin de plus ? Si cela est vrai, vous l’accomplirez aussi. Vous ferez aussi ce qu’Il vous appelle à faire. Vous Lui répondrez aussi au cas par cas et situation après situation. Bien sûr, vous le ferez. Tout comme Jésus l’a fait. Mais la base de tout cela, c’est que le Père et le Fils sont venus faire Leur demeure en vous. Et vous expérimentez cette Habitation. Ce n’est pas seulement une théologie. Vous n’avez pas lu cela quelque part. Vous l’avez expérimenté, et si vous le faites, alors il guidera toute votre existence. Il orientera ce que vous ressentez, ce que vous pensez, comment vous réagissez aux choses. Vous ne passerez pas rapidement à des conclusions basées sur vos expériences limitées arrogantes de ce que vous pensez être vrai. Et lorsque vous avez échoué, vous ne serez pas emmêlé et vous n’allez pas à tomber en morceaux parce que vous n’avez pas émis l’hypothèse qu’il devait y avoir un autre moyen de toute façon. Vous êtes à la recherche d’amour, de la paix qui coule du cœur et de l’esprit du Père à ce moment du temps. « L’esprit contrôlé par l’Esprit est vie et paix. » Vous êtes à la recherche d’un sens de la fraternité et de la satisfaction et de l’amour qui viennent du Père et du Fils vivant en vous et s’affirmant à vous.
Si vous demandez quelque chose en sachant, en ressentant, et en faisant l’expérience du Père, elle sera faite. Il y a un processus de communion et cette communion d’amour est à l’origine de l’existence Chrétienne dans sa forme la plus pure. Peu de gens ont déjà vécu ainsi, malheureusement. Par conséquent, les crises de la quarantaine ou l’instabilité marque plus de 99% de l’existence de soi-disant chrétiens, et même des vrais chrétiens parce qu’ils ne vivent pas de la Vie de Dieu, de l’Amour de Dieu, de la provision du Père, de la communion avec la Divinité, de l’amour désespéré l’un pour l’autre.
Ils ne savent pas encore vraiment ce que signifie ressentir l’amour du Père et faire l’expérience de l’amour de Dieu dans les autres. Leur expérience de « l’église » ou du « Corps du Christ » est encore principalement académique. Seigneur, hâte le jour où la Foi sera contemplée ! Quand les nuages au-dessus de nos yeux seront retournés comme un livre. Lorsque la mariée se sera vraiment « préparée » en étant l’Église pour laquelle Jésus est mort pour qu’elle naisse - un joug égal prêt pour Son retour. Tel est le But de tout ce dont nous parlons : un cadeau « de Lui, par Lui et pour Lui ! » Vivre dans l’amour plutôt que dans les seules choses extérieures. Ou même moins que cela. « Merci Père, d’être patient avec nous sur le Chemin vers Toi, mais pas si patient que nous perdions notre chemin ! »)