Les Athées Peuvent Facilement se Cacher dans un Groupe Religieux Moyen

9/4/2010

Les athées peuvent facilement se cacher dans un groupe religieux moyen, que ce soit un méga-lieu ou une salle de séjour, quand on construit autour de la fréquentation, plutôt que la VIE de JESUS au quotidien (Heb 3 : 13 ; Actes 2 :42-47 ; 1Cor 12). 

Juan Carlos Ortiz raconte une histoire similaire à propos d’assassins athées passant facilement inaperçus et incontestés « au premier rang », dans les programmes et les petits groupes pendant 2 ans, dans un prétexte d’espionnage intentionnel. 

Il s’agit d’une confirmation énorme pour ceux qui ont des oreilles pour entendre au sujet des religions - vides de Jésus - à l’époque que nous vivons. 

Il y a quelque chose de choquant sur ce reportage ci-dessous, si l’on y accorde notre attention… 

Salut ! Je viens d’aller aux archives de Times pour rechercher une chose historique mais suis allé accidentellement ici à ce News Magazine. Regardez ce que j’ai vu : 

Quelqu’un a fait semblant d’être un Chrétien pour deux ans et on ne l’a pas su. C’est absolument ridicule, qu’il y avait si peu de relation au quotidien centré sur le Christ - qu’un ATHEE pouvait intentionnellement « faire partie de la (soi-disant) église » et personne n’avait l’idée qu’elle était une athée non régénérée. On peut se demander, si Jésus vit à l’intérieur de la majorité d’une telle église ; si personne ne le remarque, quand Jésus n’est définitivement PAS en train de vivre dans la vie d’un prétendant, que ce soit par ignorance à cause de mauvais enseignement, ou intentionnellement, comme dans cette situation révélatrice. - j.o.

Clandestinement Parmi les Evangéliques 

Le fossé entre les religieux et les non religieux est grand - plus encore en Amérique, où le Christianisme et la politique sont si souvent liés. L’athée Gina Welch a voulu combler cette lacune. Donc elle alla clandestinement pendant deux ans, se joignant à une méga-église et révélant son statut de non-croyant à personne. Elle a fini par devenir une véritable partie de la communauté, même partant en voyage de mission avec des personnes qu’elle considère maintenant comme des amis. Welch explique son voyage dans un nouveau livre, Au Pays des Croyants : Un Voyage Extraordinaire d’un Etranger dans le Cœur d’une Eglise Evangélique. Elle parla avec TIME au sujet du pasteur Jerry Falwell et pourquoi même les athées peuvent respecter l’évangélisation Chrétienne. 

Avez-vous été surprise de voir combien vous faites partie du monde évangélique ? 

Il est très facile de rouler les yeux à la culture dans son ensemble, si vous n’avez aucun intérêt à tous ceux qui y participent. Une fois que j’ai développé des amitiés avec des gens auxquels je m’intéressais, il était plus facile pour moi de voir l’attraction. Ce n’est pas par hasard que le Christianisme évangélique est aussi populaire qu’il l’est. J’ai même aimé écouter les sermons de Jerry Falwell, dont la politique j’étais [initialement] allergique. L’expérience enivrante, émotionnelle d’être à l’église et d’écouter cette musique, et toute la structure d’un service du dimanche, a été émouvante pour moi. Et je ne crois pas en Dieu. 

Aviez-vous des idées fausses qui ont été renversées ? 

L’évangélisation me semblait invasive. J’en pensais comme à une arrogance impérialiste - qu’ils voulaient dominer les gens. Mon expérience avec l’évangélisation a été quelque chose de très différent. Ils ont estimé qu’ils pouvaient faire quelque chose contre la souffrance éternelle des autres. Je suis venu à voir l’évangélisation plutôt comme une sorte d’empathie. Cela m’a fait ressentir comme s’il y avait quelque chose en celle-ci, que je pouvais respecter. 

Comment sentez-vous que les évangéliques sont dépeints dans les médias ? 

Les médias présentent souvent les évangéliques comme des intox, un peu simplets et en colères. Mon livre n’est pas l’histoire de tomber amoureux avec tout le monde. Il y avait quelques personnes qui semblaient parfaitement remplir l’image que j’ai toujours eue des Chrétiens évangéliques. Pour moi, ce qui manquait dans le portrait médiatique a été la complexité. 

À quel moment n’avez-vous plus ressentie d’être comme un étranger ? 

A la mort de Jerry Falwell. Je me sentais triste de façon inattendue. Dans mon monde (non-religieux) les personnes faisaient la fête, les gens étaient exubérants. Je sentais qu’il n’était pas assez représenté. J’avais grandi dans cette affinité envers lui par le simple fait d’être grisé par son charisme. Cette tristesse était inacceptable à montrer aux gens de mon monde, car cela semblait laisser croire que je soutenais Jerry Falwell. 

Regrettez-vous d’être allé clandestinement et vous faire passer pour un Chrétien ?

Je le regrette en ce que je pense que j’ai blessé des gens que j’aime. Je regrette l’allégresse avec laquelle j’ai participé aux rituels religieux, que je ne pouvais pas me résoudre à prendre au sérieux. Mais je pense que la capacité de mon livre à combler un écart entre les Chrétiens évangéliques et les non-croyants atténue, dans une certaine mesure, ce que j’ai fait. 

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