La Souffrance
2/6/1996
Regardons les choses en face… Nous ne résistons pas aux orages parce que nous le voulons. Nous ne résistons pas aux orages parce que nous sommes assez tenaces ou solides. La vérité est que nous avons souvent à affronter des difficultés simplement parce que nous ne pouvons pas les contourner de toute façon. Nous avons tous à affronter des difficultés dans nos vies. Et, pour chacun d’entre nous, notre propre douleur semble toujours pire que n’importe qui d’autre. C’est comme ça que nous tous le ressentons. Mais, Dieu Lui-même orchestre la douleur pour chacun de nous - pour notre propre bien. Tout cela est souverainement sous Son contrôle.
Et, sais-tu quoi d’autre ? Si c’est ton but dans la vie d’être surnaturellement fécond, de voir la face de Dieu, d’expérimenter Sa présence, de connaitre Sa sagesse plutôt que de simplement la lire, ou de l’entendre, ou de l’emprunter toute ta vie, alors ouvre tes bras à Dieu et dis-Lui : « Apporte-moi de la souffrance. » Parce que si tu veux vraiment avoir le cœur de Dieu et Sa pensée, Sa puissance, Sa compassion, Son amour, Sa sensibilité, Son discernement, Sa sagesse, Ses pensées, alors tu auras à embrasser la douleur dans ta vie.
Embrasse ton souffrance comme un outil dans les mains de Dieu pour te rendre quelque chose de plus que tu es actuellement. L’attitude avec laquelle tu t’approches de la douleur doit être l’attitude de Jésus, qui était « Père, non pas Ma volonté, mais que la Tienne soit faite. » Tu dois être prêt à te tourner vers Dieu et Lui dire : « J’ai une volonté. J’ai un désir. J’ai une pensée. J’ai quelque chose que je veux faire et une façon dont je veux le faire, mais je ne m’en inquiète pas en ce moment. Je préfère ne pas souffrir. Je préfère le faire à ma façon. Mais Dieu, je me soumets et me livre à tout ce que Tu veux. Je vais le faire comme Tu veux qu’il soit fait. »
Les Écritures sont claires sur le fait que la puissance de la Vie indestructible que Jésus était capable de vivre, la gloire que le Père déposa sur Lui, était en proportion directe avec Sa volonté de souffrir avec une bonne attitude et Sa volonté d’ouvrir Ses mains à la volonté de Dieu, indépendamment de ce qu’Il lui en coûtait personnellement. C’est une attitude que nous devons avoir, SI nous voulons être quelque chose de plus que juste un tas de mottes d’argile. S’il y a quelqu’un qui ne veut pas vivre une Vie Surnaturelle, alors ils devraient aller faire autre chose. Les vies naturelles sont à la pelle. La route est remplie de vie naturelle. « Beaucoup sont ceux qui trouveront cette route et ce mode de vie. » Mais si nous voulons une Vie Surnaturelle, les Écritures sont très, très claires.
Vous devez être prêts à embrasser la souffrance. Et au milieu de la douleur, de fixez vos yeux sur Jésus. Ne soyez pas parmi ceux qui se retirent pour se détruire. Ce n’est pas facile, parce que si c’était facile, on ne grandirait pas. Il veut que nous nous élargissions pour avoir le cœur et la pensée de Dieu Lui-même. C’est notre destin. C’est ce que les Écritures appellent « la pleine mesure de la stature, la plénitude du Christ. » Et c’est ce qu’Il veut pour nous.
Alors, comment est-ce qu’Il l’aura de nous ? Va-t-Il l’obtenir en toi, en lisant un tas de livres ? Je ne le pense pas. Va-t-Il l’obtenir par la qualité de votre temps de prière le matin ? J’ai bien peur que non. Aussi utile et merveilleux que cela est, je n’ai pas encore rencontré une personne qui a connu le cœur et la pensée de Dieu et qui pouvait parler la sagesse surnaturelle et la profondeur du sein même de Dieu, qui n’a pas souffert énormément ; et qui au milieu de la souffrance tourna les yeux vers Jésus et Lui a dit : « Non pas ma volonté, mais la Tienne. Ce que Tu veux, je suis à Toi. TU me possèdes. Je T’appartiens. Ce que Tu veux, je suis mastic dans Tes mains. » Personne n’a jamais été surnaturellement fécond ou surnaturellement sage ou surnaturellement amoureuse (rien au-delà de la capacité humaine d’un mortel normal qui a été bien éduqué aux principes Chrétiens) qui n’a pas embrassé la souffrance. Le choix est tout simplement le nôtre.