Partie 2: Est-Ce Que Les Apôtres existent réellement aujourd’hui?

Fondations Apostoliques et Modèles Apostoliques - Partie 2

6/1/1987

Qu’est-ce Qu’en Disent Les Écritures ?

Existe-t-il aujourd’hui des apôtres ? Tout d’abord et principalement, la Bible doit être notre autorité. Alors, que dit la Bible ? Si Dieu le Tout-Puissant avait fait tomber un livre pour nous, sur une île déserte proverbiale, et que nous sachions absolument rien de ce que l’église du vingt et unième siècle avait dit ou fait, pourrions-nous peut-être arriver à quelque chose ressemblant vaguement au monde religieux d’aujourd’hui, juste en recherchant dans la Bible ? Impossible.

Qu’est-ce que vous décideriez de la nature de l’Eglise et de la façon dont elle fonctionne ? Pouvez-vous trouver des « cultes religieux le dimanche matin » ? J’ai bien peur que non. Même l’expression « le premier jour de la semaine » n’est pas Biblique ; la traduction littérale est « premier de la semaine », pas « premier jour de la semaine. » Mais même si cela signifiait « premier jour de la semaine », combien de fois cela apparaîtrait-il dans le livre des Actes ? Vous pouvez compter le nombre d’occurrences sur une main, depuis le début des Actes jusqu’à la fin des 60 ans d’histoire de l’Eglise dans la Bible. Leur vie ensemble en tant que peuple de Dieu ne s’est pas axé autour des dimanches matins—c’est un fait réglé.

Mais si nous enregistrerions la vie de l’église Américaine (ou Française) au XXe siècle, un paragraphe sur deux se lirait comme suit: Dimanche matin nous avons fait ceci ; dimanche matin nous avons fait cela ; le mercredi soir nous avons fait ceci. C’est ce que vous liriez, car environ 98% de ce que nous appelons le Christianisme dans le monde aujourd’hui se passe le dimanche et le mercredi. Cela me dit que si nous étions en train d’enregistrer l’histoire aujourd’hui, « le premier jour de la semaine » serait un paragraphe sur deux. Mais, dans les 60 premières années de l’histoire de l’Église, lorsque la Gloire de Dieu explosa, ils ne mentionnèrent le premier jour de la semaine que quelques fois. Peut-on ignorer une telle différence ? Non! Je dirais que le Christianisme Biblique n’a rien à voir avec les dimanches matins et mercredis soirs. Et si la Bible est la seule norme, plutôt que les traditions des hommes, nos vies aussi, feraient mieux de ne pas se centrer autour de jours spéciaux. Et ce n’est que le début.

Que décideriez-vous au sujet des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants ? Concentrons-nous sur la question des apôtres, car cela concerne les fondations et les modèles. Existent-ils ? Si vous aviez à éliminer tout ce que vous avez déjà entendu sur le sujet et de vous attendre juste à la Bible, je suppose que vous arriveriez à une conclusion radicalement différente de ce que les évangéliques, le monde fondamental a proposé ou suggéré au cours de ces dernières jours. Quelque part le manque de puissance que nous voyons autour de nous est justifiée par une doctrine de notre propre imagination, une doctrine qui affirme que les apôtres sont obsolètes/démodés. Dans le Nouveau Testament, nous voyons clairement que les apôtres ont témoigné avec une grande dunamis, grande puissance. Nous voyons le témoignage de la puissance dans la vie apostolique du premier siècle, et parce que nous ne voyons pas cette puissance aujourd’hui, nous concluons incorrectement que ce n’est plus censé d’être.

Voyez-vous la logique défectueuse ? La Bible dit que Dieumontrera la puissance apostolique dans Son Église. Mais nous ne la voyons pas, de sorte que nous concluons qu’il n’y a pas de telle chose. Nous mettons la charrue avant les bœufs. Nous essayons de créer une doctrine fondée sur ce que nous voyons de nos propres yeux, plutôt que fondé sur la Parole de Dieu. Nous ressentons le besoin de rationaliser notre existence impuissante par la création d’une doctrine pour l’expliquer. Ce n’est pas acceptable. Dieu nous a donné un Livre, et j’ai l’intention d’y regarder avec une brutale honnêteté et de ne pas fermer mes yeux dans ce que je vois Bibliquement, afin de créer une doctrine pour expliquer mes propres échecs et insuffisances. Je vais faire appel à la Parole de Dieu comme la norme.

« Toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et sa fleur tombe, mais la Parole du Seigneur demeure éternellement » (1 Pierre 1 :24-25).

Les hommes sont comme l’herbe et ont échoué pendant des générations, mais la Parole de Dieu demeure pour toujours. Je n’explique pas ce que j’ai lu par l’herbe des 2000 dernières années ; je l’explique par le rocher persistant de la Parole de Dieu. C’est mon Rocher—c’est le seul endroit où je m’appuie. Je m’en moque si personne d’autre ne vit dans la plénitude de la puissance de Dieu et de Sa présence, je ne vais pas donner ma vie à « l’herbe », ni à l’homme et ni à leurs traditions. Même si je n’ai jamais tout vu de ce que Dieu dit est « Son héritage dans l’Eglise » (Eph 1 :18), je refuse d’être contenté avec autre chose que ce que la Parole du Seigneur (qui demeure à jamais) dit sur l’Eglise!

Même si je ne l’ai jamais vu de mes propres yeux, je vais être comme les gens dans Hébreux 11: « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir reçu les biens promis, mais ils les ont vus et salués de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais en réalité, ils désirent une meilleure patrie, c’est-à-dire la patrie céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car Il leur a préparé une cité. » (Hébreux 11 :13-16).

Ces personnes étaient sérieusement à « la recherche d’une ville dont le Constructeur et le Bâtisseur (dont l’Architecte) était Dieu. » Je suis à la recherche de cela aussi—rien de moins. Et, comme eux, j’ai la possibilité de faire demi-tour dans l’autre monde, si je veux. Mais je ne vais pas le faire. Si nous avons cette attitude et confiance, Dieu ne sera pas honteux d’être appelé notre Dieu, et nous serons Son Peuple.

Je vous le demande à nouveau: Existe-t-il aujourd’hui des apôtres ? Si la Bible est notre autorité, que dit-elle à propos des apôtres ? Est-il vraiment formulé/affirmé qu’ils deviendront inutiles et « passeront » ?

Les Douze

Je ne fais pas allusion aux douze « apôtres de l’Agneau » (Apo 21 :14), dont l’apostolat était un office (Actes 1 :17-26, 2 :14, 6 :2). Jésus appela ces hommes à être des apôtres avant « qu’Il soit élevé au Ciel8 » et« ait appointé certains comme apôtres … » (Ephésiens 4). Eux sont les seuls douze noms sur les douze fondations de la muraille de la Ville Sainte.

Mais que dire de ceux qui ont été choisis par Dieu après que le Christ soit monté au Ciel ? Paul a écrit que « lorsqu’Il fut élevé en Haut, » Jésus donna des cadeaux aux hommes: des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et enseignants. Ceux-là ne sont pas « les douze, » car ils ont été appelés avant l’ascension ! « Quand » est le mot Grec littéral dans le texte. Il est donc clair, qu’il y a une distinction faite dans la Parole de Dieu entre les douze apôtres de l’Agneau et ces hommes qui ont été appelés à être des apôtres quand le Christ est monté au Ciel. Les apôtres qui sont inclus parmi les « dons de l’ascension » sont ceux, que nous allons considérer alors que nous explorons les Fondations et les Modèles de Dieu.

Tous Ses Cadeaux/Dons

Comme dans tous les aspects de la Vérité de Dieu, l’apostolique de Dieu a son début et sa fin « dans le Christ. » Chaque bénédiction spirituelle se trouve dans le Christ (Eph 1 :3). Cela signifie qu’Il l’avait avant/préalablement ! Quelque soit le cadeau/spirituel/don que vous voulez nommer, Il l’avait d’abord. « C’est dans le Christ que la plénitude de la Divinité vit … » Il a été l’Homme de l’alliance qui nous a précédés et qui, corporellement ou physiquement, possédait tous les dons de Dieu Lui-même. Et Il était l’Homme qui est monté et s’est assis à la droite du Père dans la Gloire. Ainsi, chaque bénédiction spirituelle est en Lui. Après qu’Il soit monté, les spirituels ou dons ou cadeaux que Jésus Lui-même avait en premier, ont ensuite été donnés à l’ensemble du Corps9 !

Jésus était et est toujours l’Ultime Apôtre. Il est le « Bâtisseur de la Maison », « l’Apôtre et le Grand Prêtre que nous confessons.10 » Jésus est le Grand Prophète.11 Il a dit de Lui-même qu’un Prophète n’est pas honoré dans Sa ville natale. Jésus est l’Évangéliste.12 Il est venu pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, mettre en liberté les captifs, guérir les boiteux, pour donner la vue aux aveugles, déclarer l’année de la faveur du Seigneur. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il s’était manifesté pour détruire les œuvres du diable. Jésus est Le Bon Berger.13 Il est venu pour remplacer ces faux bergers d’Israël, qui ne guérissaient pas les malades, qui ne soulageaient pas les cœurs brisés, qui ne bandaient pas les blessures de ceux qui étaient boiteux, et qui ne cherchaient pas à sauver ceux qui étaient perdus. Le Messie tant attendu serait appelé le Fils de David. Et, finalement, Jésus était le Maitre Enseignant,14 comme on l’a vu à travers les évangiles. « Jésus commença à faire et à enseigner » (Actes 1 :1). Il commença à les enseigner et ils suivirent Jésus.

Apôtre, Prophète, Evangéliste, Pasteur, Enseignant. Jésus était le Maître. La Norme. Le Fondateur de toutes les bonnes choses. Il s’ensuit donc, que si tous ces Cadeaux ne font pas partie de la totalité des Dons du Corps, comment peut-il vraiment être le « Corps du Christ » ? Comment pouvons-nous nous appeler le « Corps du Christ » si l’ensemble des Dons de Jésus n’est pas présent ?

« Le Fils est le rayonnement de la Gloire de Dieu et la représentation exacte de Son être … » (Hébreux 1 :3).

« Et Dieu a mis toutes choses sous Ses pieds et L’a nommé comme Chef Suprême de l’Eglise, qui est Son Corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Ephésiens 1 :22-23).

Pas un homme n’a tous les dons, sauf Jésus, qui était la somme de toutes les choses spirituelles. Il était la représentation exacte du Père, et la Gloire du Père était manifestée dans le visage de Jésus Christ. Il avait tous les Dons de la Déité. Et parce que Lui, le Premier-né d’entre les morts, monta vers le Père, nous (pluriel) pouvons également devenir participants de Ses dons/cadeaux. Nous partageons la plénitude qui Lui a été donnée. La plénitude du Christ habite dans Son Corps, l’Eglise. Tous les Cadeaux qu’Il avait ont été pris et éparpillés dans l’ensemble du Corps du Christ. Si, dans son ensemble, nous n’avons pas TOUS les dons, alors nous ne sommes pas le Corps du Christ. C’est aussi simple.15

Et, s’il vous plaît ne vous laissez pas endormir en pensant que « le Corps » se réfère à l’Eglise « en général », comme une entité intangible, « invisible » quelque part, qui possède toutes les caractéristiques du Christ. C’était une question de relations fraternelles et de responsabilités et de travailler ensemble quotidiennement dans l’Église locale visible et identifiable—vivant ensemble la vie du Christ, « tous les jours en public et de maison en maison. » Paul a dit que CECI était la plénitude de Celui qui remplit tout en tous: le Corps du Christ, « tous ensemble, les vies fusionnées », où personne ne dit: « Je n’ai pas besoin de toi » jusqu’à dimanche prochain. Dans le chapitre suivant, il écrivit: « En Lui, l’ensemble du bâtiment est joint ensemble et s’élève pour devenir un temple saint dans le Seigneur. Et en Lui vous aussi (l’Église à Ephèse) êtes en cours de construction pour devenir une maison d’habitation dans laquelle Dieu vit/habite par Son Esprit » (Eph 2 :21-22).

Construire la Maison

Puisque Jésus est L’’Apôtre—le Bâtisseur de la Maison—IL est notre norme pour la compréhension de l’apostolique.

L’apôtre Paul a dit: « Je pose un fondement en tant qu’architecte expert,16 et un autre construira dessus … » (1 Cor 3 :10).

Jésus a dit: « Je bâtirai Mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas » (Mat.16 :18).

Selon l’écrivain aux Hébreux, « Jésus a été trouvé digne d’un plus grand honneur que Moïse, tout comme le bâtisseur d’une maison a plus d’honneur que la maison elle-même » (Héb 3 :3).

« A moins que le Seigneur ne bâtisse la maison Lui-même, ses bâtisseurs travaillent en vain » (Ps.127 :1).

Donc, quand nous parlons de la construction de l’Eglise de Dieu, nous parlons de choses apostoliques. La Maison de Dieu ne peut jamais être séparée de la construction de la Maison de Dieu. Les deux sont inséparables, donc nous avons besoin de l’apostolique, dans le but d’être la Véritable Eglise de Jésus.

Et puisque le bâtiment est en ruine, combien plus avons-nous besoin de l’architekton, le Maître Bâtisseur !17 Ceux qui peuvent lire les plans dans les Cieux et l’architecte le projet de construction n’ont jamais été aussi vitaux. Ils sont tout aussi vitaux, car le projet est tout aussi important aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été, si non plus.

Nous ne sommes pas dans cela pour simplement exister, et « tenir la maison. » Nous y sommes pour devenir une habitation de Dieu avec une Gloire devenant de plus en plus croissante—pour grandir/croître dans la plénitude de la stature du Christ.

Mais nous devons le faire à la manière de Dieu ! Sans cet aspect essentiel du don du Christ, l’apostolique, Son Corps serait incohérent/décousu et dispersé/disséminé !! La « grande puissance » (littéralement dynamo) des Actes 4 :33 serait ostensiblement absente. « Les apôtres témoignèrent avec une grande puissance … et une grande grâce était sur eux tous. » Une Grande grâce est le produit de la vie apostolique.

Jusqu’à Ce Que Nous Atteignons l’Unité Dans La Foi

« C’est Lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme bergers et enseignants. Il l’a fait pour former les saints aux tâches du service en vue de l’édification du Corps de Christ jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à la maturité de l’adulte, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Eph 4 :11-13).

Notez le mot « jusqu’à ce que ». Il signifie littéralement « la durée de temps. »18 Est-ce que l’Eglise a atteint toute la mesure de la plénitude du Christ ? Je ne crois pas. Si nous n’avons pas l’unité de la foi … si nous n’avons pas la pleine connaissance du Fils de Dieu … si nous n’avons pas la pleine mesure de la Stature du Christ (Sa productivité et plénitude) … alors nous n’en sommes pas encore là. Et si nous n’en sommes pas encore là, si le « jusqu’à ce que » n’est pas encore arrivé, alors l’extinction de ces Dons d’en Haut est impossible!

Tous ces Cadeaux—des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants—ont été donnés à l’Eglise jusqu’à ce que nous atteignions tous l’unité dans la foi, la pleine Connaissance du Fils de Dieu, et la pleine mesure de la Stature de Christ.19 Si nous pouvons ignorer ce mot « jusqu’à ce que », alors nous pourrions tout aussi bien jeter le reste de la Bible par la fenêtre.

Que l’on ne s’y trompe pas: Nulle part dans les Écritures sont les dons examinés séparément, comme si certains dons se poursuivraient et d’autres pas.20 C’est une doctrine d’homme, et si un homme écrit ses propres écritures, il se fait de lui-même un dieu. J’ai le sentiment que nous devrions être très humbles et accepter les Écritures la façon dont elles sont écrites. Ce n’est pas une exagération.

L’apôtre Jean a été appelé à écrire le livre de l’Apocalypse en 96 après J.-C., bien après que les 12 autres Apôtres de l’Agneau soient morts et gradués dans la présence de Jésus. Le Seigneur lui avait dit d’écrire à l’Église d’Éphèse (Apo.2 :2) qu’Il savait qu’ils avaient testé ceux qui prétendaient être des apôtres, mais ne l’étaient pas, et les avait jugés faux.

Jean n’a-t-il pas manqué l’occasion de dire: « Hé ! Ne savez-vous pas, que je suis le dernier apôtre vivant ? Arrêtez de tester ces hommes et soyez assurés qu’ils n’y en a plus de vivants ? » Il aurait pu, et aurait dû faire cette déclaration, si cela aurait été vrai. Mais Jean ne percevait pas qu’il était le dernier apôtre vivant. Sinon, il aurait appelé cela une « erreur », au lieu d’encourager les gens à « tester/éprouver. » Apparemment, Jean ne pensait pas qu’il ne pourrait plus avoir d’apôtres—ils avaient juste besoin d’être soigneusement analysés, depuis que nombreux faisaient de fausses allégations.21

Le Don Non Pas L’Office !

Il y a plus de 23 apôtres mentionnés dans le Nouveau Testament, et non pas seulement les 12, 13, ou 14, que la plupart d’entre nous ont été enseignés.22 Voici quelques autres références où le Grecque littéral et le contexte du passage indiquent d’autres apôtres que les « Douze Apôtres de l’Agneau »:

Matthias (Actes 1 :26).

Jacques, le frère du Seigneur (Actes 1 :14 ; 1 Cor 15 :7 ; Gal 1 :19 ; 2 :9).

Paul (Actes 14 :14 ; 22 :21).

Barnabas (Actes 4 :36, 11 :22-30,14 :1, 4, 14 ; 1 Cor 9 :6).

Apollos (1 Cor 4 :6-9).

Andronicus (Rom 16 :7).

Junia (Rom 16 :7).

Epaphrodite (Phil 2 :25, Messager = Apôtre).

Tite (2 Cor 8 :23, Messager = Apôtre).

Deux inconnus (2 Cor 8 :23).

Timothée (Actes 19 :22 ; 1 Thes 1 :1, 2 :6).

Jude (Actes 15 :22).

Silas / Silvanus (Actes 15 :23 ; 1 Thes 1 :1, 2 :6).

Eraste (Actes 19 :22).

Tychique (2 Tim 4 :12).

L’appel de Paul comme « quelqu’un anormalement né » (1 Cor 15 :5-8) semble hors de propos si l’on considère que les Douze. En fait, la description de la fonction pour être l’un des Douze comprenait l’exigence qu’il aurait du être « avec nous » de « la période de Son baptême jusqu’à Son ascension » (Actes 1 :21-22). Paul ne répondait pas aux qualifications. Il y a seulement Douze noms sur les Fondations de la Ville Sainte de l’Apocalypse 21, et Paul n’en est pas ! Pourtant, il se comptait certainement lui-même parmi les apôtres.23

Paul se réfère à la fois à Apollos24 et à Barnabas25 d’une manière qui suggère l’apostolique. Pour les Romains, Paul écrivit que quelqu’un d’autre avait fondé une base dans cette ville et qu’ainsi il avait été souvent empêché de venir à eux.26 Ni Paul ni les Douze n’ont jamais été là-bas. Peut-être que Rom 16 :7 nous donne un indice. « Accueillez Andronicus et Junia… Ils sont remarquables/exceptionnels parmi les apôtres, et ils étaient en Christ avant moi. » Le Grec effectivement dit: « considérés comme des apôtres exceptionnels », non pas « considérés comme exceptionnels par les apôtres. »

Comme déjà mentionné, les faux apôtres devaient toujours être testés,27 indiquant que la question n’était pas aussi simple que de prendre les douze initiaux, en soustraire un, et en ajoutant deux. Et les apôtres ont été donnés à l’Eglise « jusqu’à ce que nous ayons tous atteint l’unité dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu et devenions mûrs, atteignant la pleine mesure de la plénitude du Christ » (Eph 4 :11-13). Continuons à crier sans cesse à Dieu pour tous les Dons qu’Il a pour nous !

Il semble évident que l’Esprit Saint considérait Matthias comme l’un des « Douze » (Actes 2 :14, 6 :2, 4). Et si Matthias était l’un des Douze, cela fait de Paul le treizième, au mieux. Paul n’est pas sur la fondation de pierre de l’Apocalypse, il est donc dans une classe différente. Ce que nous traitons ici n’est pas un office, mais un don.

Paul n’a jamais clamé que son apostolat devait être reconnu par tout le monde.28 « Si je ne suis pas un apôtre pour certains, pourtant sans aucun doute, je le suis pour vous. Car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur » (1 Cor 9 :1-2). Il s’agissait pour lui d’un cadeau, non pas d’une fonction.

« Quant à nous, nous ne voulons pas nous montrer excessivement fiers, mais seulement dans la limite du champ d’action que Dieu nous a attribué en nous faisant parvenir jusqu’à vous. Nous ne dépassons pas nos limites, comme si nous n’étions pas venus jusqu’à vous ; car c’est bien jusqu’à vous que nous sommes arrivés avec l’Evangile de Christ. Ainsi nous ne nous vantons pas des travaux d’autrui qui sont en dehors de nos limites. Mais nous avons l’espérance, si votre foi augmente, de voir notre œuvre grandir encore parmi vous, dans notre propre champ d’action. Nous pourrons alors évangéliser les régions situées au-delà de chez vous sans nous vanter du travail déjà fait par d’autres dans leur propre champ d’action. » (2 Cor inthiens 10 :13-16).

8. Marc 3 :14, 6 :30 ; Mat 10 :2 ; Luc 17 :5, 22 :14, 24 :10 Retour

9. Eph 1 :23, 2 :22, 3 :19, 4 :13, 24 ; Col 2 :9-10 ; 1 Cor 12 :12-28. Retour

10. Héb 3 :1-3 Retour

11. Héb 1 :1-3 ; Mat 13 :57 ; Actes 3 :22. Retour

12. Luc 4 :18-22, 19 :10. Retour

13. Jean 10 :11 ; Ezé 34 :8-24 ; Ps 23 :1. Retour

14. Mat 23 :10. Retour

15. Voir aussi 1 Cor 12 :12-28. Retour

16. Le mot Grec était architekton, ou « architecte ». Retour

17. Cela nous amène à un point important que je pense a besoin d’être clarifié dans le monde évangélique d’aujourd’hui. Connaitre les Ecritures vraiment bien ne me donne pas le droit d’être un fondateur. Juste parce qu’on a lu sa Bible de la première à la dernière page plusieurs fois de suite ne me donne pas la capacité de lire le modèle de l’Eglise. Jamais une personne n’a été appelé un apôtre dans le Nouveau Testament, parce qu’il connaissait les Ecritures. C’était un Cadeau/Don d’en Haut, et c’est la même chose aujourd’hui. Retour

18. Mechris—Strong’s # 3360,3372. Retour

19. Même si nous voulions assumer que l’Eglise a atteint la mesure complète de la plénitude de Christ, ce passage présente un problème pour les théologiens modernes. Car cela voudrait dire que non seulement les apôtres et les prophètes, mais aussi les évangélistes, les bergers, et les enseignants, sont devenus obsolètes ! Retour

20. Une autre indication mineure que les apôtres et prophètes ne vont nulle part, jusqu’à ce que tout soit terminé, est trouvé dans Apo 18 :20-21. Les apôtres et prophètes se réjouiront du jugement de Dieu sur le système de ce monde (Babylon) « pour la manière dont elle vous a traité. » Jusqu’à aujourd’hui, on ne dirait pas que le système de ce monde a été détruit. Et, selon Jean, quand la destruction viendra, les apôtres, les prophètes et les saints se réjouiront. En conséquence, cela coule de source qu’il doit y avoir des apôtres présents, lorsque Dieu détruit Babylon pour que la réjouissance des apôtres puisse se faire. Retour

21. A propos, la Bible (bien qu’elle n’était pas encore collée en une reliure) était bien courante et citéeen ce temps (96 après J.-C). Si quoique ce soit arrivait pour changer l’évaluation de Jean que les apôtres devaient être testés, plutôt qu’être automatiquement rejetés, ce n’était certainement pas « l’arrivée des Ecritures. » Non plus la chute de Jérusalem en (70 après J.-C.), qui était déjà de l’histoire passé.  Quelque chose est-il arrivé depuis ce temps qui aurait pu changer les paroles de Jean concernant les apôtres ? Retour

22. 1Thes 1 :1, 2 :7 ; Actes 14 :4, 14 ; 2 Cor 8 :23 ; Col 4 :12-13 ; 1 Cor 15 :5, 7 ; Gal 1 :19 ; Actes 12 :17, 21 :18, 15 :13, 19 ; Phil 2 :25 ; Rom 16 :7 ; 1 Cor 9 :4-6. Retour

23. 1 Cor 15 :9, 1 :1 ; Rom 1 :1, 5. Retour

24. 1 Cor 3 :6, 4 :6,9 Retour

25. 1 Cor 9 :4-6 Retour

26. Rom 15 :18-22 Retour

27. 2 Cor 11 :13 ; Apo 2 :2 Retour

28. En fait, probablement 17 ans après que Paul fut commissionné par Christ Lui-même, et après beaucoup d’années « d’avoir tourné le monde à l’envers », l’apostolique de Paul n’était toujours pas un fait établi dans le lieu ou le Christianisme avaitses racines. « J’étais inconnu de visage dans les églises de Judée qui étaient en Christ. Mais ils entendirent seulement, ‘lui qui avant nous persécutait, maintenant prêche la foi qu’il essayait de détruire’ » (Gal 1 :22-23). Retour