Que faire de « Mes Convictions »
Une Discussion de Salle de Séjour
Comment peut-on connaître la différence essentielle entre mes vraies convictions dans mon esprit, contre les préférences de ma chair, l'altération de mon point de vue par l'histoire, l'expérience ou par ce qu’on appelle l'éducation, et le désire de plaire aux hommes ? Et, comment alors, pouvons-nous remédier ces questions parmi la Famille de Dieu, isolant la chair de l'Esprit, et la perspective immature de la maturité ? Lorsque dans une impasse, comment procédons-nous sans compromis et sans séparation ou division des cœurs qui doivent être UN en Lui ?
16/2/1995
Jeudi soir, Février 16, 1995
Le Dilemme
Je veux être « conduit par l’Esprit. » (Qu’est-ce qui pourrait être plus important qu’une relation et un partenariat doux avec Jésus ?!) Je sais que c’est « l’Eglise » (non pas ma marche individuelle) contre laquelle « les portes de l’enfer ne peuvent pas prévaloir. « C’est « l’Eglise » (pas ma compréhension personnelle finie des choses) qui est « le pilier et le Fondement de la Vérité. » Chaque question doit être « établie par le témoignage de deux ou trois. » Aussi, « L’œil ne peut pas dire à la main, ‘je n’ai pas besoin de toi’ ! Et la tête ne peut pas dire aux pieds, ‘je n’ai pas besoin de toi’ ! » Il y a de la « sagesse dans une multitude de conseillers, » et « Exhortez les uns les autres chaque jour, alors que c’est appelé ‘Aujourd’hui,’ afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction dû péché. » Et, et, et....
Donc alors, COMMENT puis-je avoir ma propre relation avec Dieu, « discerner le Corps, » et tirer sur la Vie que Dieu a placée dans le contexte de l’Eglise locale tout à la fois ? L’un ne rend-t-il pas l’autre inutile ou contradictoire ?
Puis-je avoir une conviction et continuer à fonctionner dans l’unité et la confiance des autres ? Que faire si j’ai une conviction très forte au sujet d’une certaine chose, et puis je demande à quelques autres à ce sujet ? Que faire s’ils ont certainement une histoire de marcher avec Dieu dans la relation avec Lui, mais leurs convictions sont totalement différentes de la mienne ? Ma conviction à propos de cette chose est particulière très forte, et certains ouvriers de confiance dans le Christ se sentent totalement différents de tout cela.
Mon mode par défaut, devrait-il être que, lorsqu’il y a deux ou trois autres qui voient les choses différemment, je devrais faire confiance à leurs convictions plutôt que la mienne ? Est-ce mieux de prendre une chance d’avoir faux ensemble, que de m’appuyer entièrement sur ce que je pense et, finir par avoir tort par moi-même ?
Des Questions Contestables
Il y a toute une catégorie de choses que Romains 14 se réfère à comme des questions discutables/problématiques. Il est important que nous intégrions cela dans l’équation aussi. Certaines choses ne sont pas tout aussi importantes, comme si oui ou non nous achetons une voiture rouge ou une voiture bleue. Dans la plupart des cas, ce n’est probablement pas une situation de vie ou de mort. Bien sûr, vous pourriez avoir eu un rêve la nuit précédente et conclure, fondée sur ce rêve, que cela était vraiment une question de vie ou de mort. Ensuite, vous pourriez avoir une vraie bonne honnête conviction que quelque chose qui serait normalement de peu d’importance mérite l’attention. Que faire si deux ou trois témoins viennent et disent : « Nous pensons vraiment que c’est une décision dangereuse, en raison de ______. » Les questions importantes de « discerner le Corps » ne sont pas si oui ou non nous arrivons à une impasse, mais si oui ou non nous pouvons convenir que nous allons gérer et aller de l’avant ensemble, en s’entraident, peu importe ce que l’avenir apporte.
Sommes-nous certains que la question n’est pas une question discutable, mais que nous avons une conviction que c’est de Dieu ? Nous devons utiliser cette terminologie très attentivement. Les choses que j’ai choisi d’exprimer comme « convictions » ne devraient pas être simplement sur les petites questions triviales. Et les choses que je défends « envers et contre tous » devrait être des choses qui peuvent être soutenus dans la Parole de Dieu et le Caractère de Dieu—des choses qui ont une signification Eternelle, non pas simplement les traditions et les plaisirs des hommes—masqués dans le jargon de « ma conviction. » Apprenons à céder aux autres. Le plus grand compliment que Jésus ait payé à quiconque a été à un homme qui avait appris à céder à d’autres (Mat. 8:9-10) et était donc digne de confiance. Je veux garder les choses que je considère « convictions » ou « la direction de l’Esprit » pour des choses REELLES, pas pour des questions de préférence ou de chair. Je pourrais avoir des opinions sur certaines choses. Mais je dois garder les choses que j’étiquète comme convictions pour des questions, qui sont vraiment de conséquence pour le Ciel. Une conviction est quelque chose sur laquelle je peux m’appuyer. Et je ferais mieux d’être prêt à en payer les conséquences pour agir sur elle. Tout cela est trop souvent un jeu charismatique, basé sur l’imagination, ou un truc de « pouvoir » où l’on peut s’exercer au détriment des autres, ou une chose de fierté (« J’ai ma PROPRE relation avec Dieu ! »—« Je n’écoute que le Saint-Esprit ! »), ou autres contrefaçons enfantines.
Toutes les Convictions Ne Sont Pas Créées Egaux
Il y a, cela devrait être évident, différents niveaux de « conviction, » aussi. Par exemple, un frère aîné venant d’un autre pays fait une déclaration dans un salon plein de gens, que sa mère lui a dit que la lune est faite de fromage, et puisqu’elle ne serait jamais lui mentir, elle est très certainement faite de fromage. J’ai une « conviction » que la lune n’est pas faite de fromage. Cependant, j’ai aussi la conviction que Jésus a offert Son Sang pour que nous ne nous sous-estimions pas les uns les autres, et pour que nous fassions tous les efforts vers l’Unité de Son Esprit et de Sa Justice. Comme vous pouvez le deviner, cette conviction est une conviction SUPÉRIEURE que la composition de la surface de notre lune. Par conséquent, je GARDE ma conviction sur la composition de la lune pour une autre occasion où elle n’embarrasserait pas ce frère. Ce n’est tout simplement pas important, quoiqu’il s’agit d’une « conviction. » Il pourrait bien avoir un sujet relatif à l’église de ce frère ou à la famille ou à une relation personnelle avec Dieu, qui exigerait une conversation importante, et nous n’avons pas besoin de discuter de quelque chose d’aussi trivial que la lune et d’utiliser notre « quota » de convictions sur les choses peu importantes. Je suis sûr que vous vous souvenez de l’histoire du « Garçon Qui Cria ‘Loup.’ »
Tout en faisant attention à ne pas être dominateur avec « mes convictions, » je ne DOIS pas, d’autre part, être paresseux dans la poursuite de Dieu. Lorsque les questions sont « en jeu, » je dois cultiver une relation avec Lui qui n’est tout simplement pas (et tragiquement) de seconde main. J’ai vraiment besoin d’apprendre à écouter Dieu et de me lier d’amitié avec Lui (Jean15:14-15 ; Rom 8 13-14. ; Jean 17:3). De simplement prendre toutes les convictions des autres à leur valeur nominale, sans poursuivre Dieu, Lui-même, est une façon superficielle de vivre et très insatisfaisante. D’autre part, de se mettre au-dessus de la Vie de Jésus dans Son Église en « faisant mon propre truc » est de persécuter et de rejeter Jésus. Quel dilemme ! Non. C’est vraiment une chose simple et belle de tout faire dans la Voie, à la manière de Dieu. Regardons-y un peu plus profondément.
Paul Devait !
Un exemple : Paul avait une conviction qu’il devait aller à Jérusalem. Nous pourrions nous retrouver dans une situation similaire à celle de Paul, lorsque Luc et Agabus (le prophète) et certains autres gens disaient : « Paul, ne va pas à Jérusalem. Ne le faits pas. » Ici c’est l’Esprit de l’Unité que le Père recherche pour un tel moment délicat : Paul a dit, en substance, « je suis désolé, je dois le faire. Je dois aller à Jérusalem. Je voudrais pouvoir agir à votre façon. Vous me connaissez. Je ne suis pas arrogant ou têtu ou irrespectueux. Je vous aime tendrement, frères. Je pense simplement avec tout mon cœur, que je dois aller à Jérusalem. Me seriez-vous favorable ? J’AI BESOIN de vous pour me soutenir. »
Paul avait besoin de sortir de cette pièce soit en ayant été fidèle à sa conviction ou ayant pleinement donné son cœur aux frères qui disaient : « N’y va pas. N’y va pas. » Il ne pouvait rien avoir dans son arrière-pensée comme : « Nous allons voir…. Je pense que j’ai raison…. Je vais leur montrer…. Je leur ai dit…. Je leur en veux vraiment, qu’ils me poussent à le faire de cette façon, mais je suppose que je ferais mieux d’obéir. » De sortir de cette pièce avec cette attitude serait un péché contre Dieu. Paul aurait entendu pour la deuxième fois du Jésus ressuscité : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-Tu ? »
D’autre part, si les autres avaient quitté la salle en pensant, « Paul est têtu et hyper-spirituel... Il est un élitiste…. Les règles ne s’appliquent pas à lui…. Il pense simplement qu’il est mieux que tout le monde…. Nous lui avons dit qu’il ne devrait pas aller, et il s’en va… Cinq contre un, et il le fait quand même…. » Si quelqu’un avait quitté la pièce avec cette attitude, ils auraient eux aussi péché contre le Dieu Vivant, en ne pas discernant le Corps.
Au moment où ils ont quitté cette pièce, soit Paul sortirait entièrement solidaire des autres frères et agirait à leur manière, ou ils sortiraient totalement solidaires de Paul et le feraient à sa façon. Ou, peut-être, qu’ils ne feraient rien, jusqu’à ce qu’ils sachent ensemble ce que le Père voulait qu’ils fassent. Peu importe, il y aurait un engagement mutuel que tout ce qui se passerait ensuite, ils allaient être ensemble et le gérerait ensemble. C’est l’attitude de Dieu à ce sujet. Et c’est exactement ce qu’ils firent.
L’Esprit du Christ parlant à travers un frère ou une sœur dans une situation telle que Paul (avec une divergence de convictions) sonnerait comme, par essence : « Frères, j’entends ce que vous dites. Je comprends d’où vous venez. Je l’apprécie, et je vous respecte profondément. Je ne me rappelle pas dans ma vie d’être allé directement à l’encontre de ce que vous avez pensé collectivement, frères, de ce qui devait arriver. Mais, dans ce cas, je dois partir et je vous supplie de me soutenir dans ce domaine. Si je me trompe, aidez-moi à ramasser les morceaux plus tard, s’il y a quelque chose à ramasser. Mais je dois le faire et j’ai besoin de votre soutien. » Dans la situation de Paul, ils l’ont soutenu et lui ont souhaité la bénédiction. Personne n’a claqué la porte de cette pièce, et personne n’est sorti de cette pièce en calomniant Paul, comme étant têtu ou hyper-spirituel ou élitiste ou quoi que ce soit d’autre de méchant ou de divisif. Pour eux, le discernement du Corps signifiait un engagement qu’ils allaient travailler ensemble.
Maintenant si c’était une question discutable, honte à Paul si sa préférence ou son opinion lui a permis de passer outre tous ces frères ! Honte à lui. Mais, si vous remontez de 20 ans en arrière, il eut une vision dans le temple après sa conversion qu’il se tiendrait devant les Païens et leurs rois. Il avait 20+ ans de savoir qu’il y aurait un moment où il aurait à se tenir devant des rois. Et maintenant, ils sont en train de dire : « Paul, si tu vas à Jérusalem, tu vas y être lié. Tu vas avoir à te tenir devant des rois. » Et il dit : « Je sais. Je dois y aller. On m’a dit que j’avais besoin de parler aux païens et à leurs rois. C’est simplement la prochaine étape dans ma vie. Je la déteste aussi. Mais je dois partir. Il s’agit d’une conviction. » Ce n’était pas une question discutable. Il avait des preuves réelles qu’il devait aller dans cette direction.
Il y aura des choses qui sont des questions discutables, et je veux en céder le plus grand nombre à d’autres personnes qui ont des convictions. Je tiens à vous assurer, cependant, que c’est à leurs convictions que je cède à, non pas seulement à leurs préférences ou opinions. Je ne veux pas des opinions et des préférences qui me sont imposées dans un jargon hyper-spirituel. Mais s’il y a une conviction sur le sujet, j’ai vraiment envie d’y être favorable. Si je peux l’être, je le serai. Et si j’ai une conviction du contraire, je ne vais tout simplement pas exploser envers eux. Je vais les prier de travailler avec moi sur elle. « Soutenez-moi dans ce domaine, et nous allons nous en sortir ensemble. J’ai besoin de votre soutien. J’ai besoin que vous m’aidiez à travers cela. C’est une conviction que je dois suivre. S’il vous plaît ? »
Abraham Devait !
Il y a une scène dans le film Abraham dans laquelle Abraham enseignait Isaac comment tirer à l’arc. Son ami vint vers lui et lui dit : « Allez Abraham, revenons en arrière. Une famille veut que tu fasses une circoncision. » Mais Abraham dit : « J’ai déçu Dieu auparavant, je ne vais pas le faire encore. Je dois former Isaac et ne pas être distrait en aucune façon, même par des bonnes choses. Cette seule chose je la fais. » Dans les coulisses, Abraham dit : « Je parie que tu as parlé à Sarah, n’est-ce pas ? » Elle était, en fait, d’aucun soutient et parlait secrètement à d’autres sur ses opinions. Cela ressemble beaucoup à la conversation de Miriam et d’Aaron sur leur point de vue de certaines des décisions de Moïse, dans Nombres 12, n’est-ce pas ? Vérifiez-le. Dieu n’était pas amusé. Calomnier ce que l’on ne comprend pas est un péché grave énuméré dans Jude. Sarah, dans son cas, calomniait sa tête, essentiellement. Encore une fois, il est certain que Dieu n’était pas amusé.
Maintenant je réalise que cette scène dans le film Abraham était fictive ; elle ne s’est probablement jamais vraiment passée. Mais le fait est qu’Abraham avait une conviction et qu’ils n’étaient pas très favorables. En fait, ils parlaient de lui derrière son dos. « Ouais, j’en ai parlé à Sarah et elle s’interroge aussi. » Cette sorte de dissension dans les coulisses est très destructrice. Abraham avait une conviction claire. Il n’allait pas décevoir Dieu à nouveau. Il L’avait déçu avant, et il n’allait pas Le décevoir à nouveau. Ils auraient dû le soutenir dans cette conviction, au lieu de questionner le pourquoi qu’il ne faisait pas les circoncisions, comme il était « censé. » Il tentait de suivre la Lumière de Dieu pour sa vie, et ils pensaient qu’il devait faire autre chose. Ils ne se sont même pas assis (dans le film) pour parler avec lui de son « étrange » comportement ! C’est un exemple à ne pas faire dans une situation où nous « avons une conviction » qu’un frère se dirige vers la mauvaise direction. Il se peut, mais parlons en ! L’homme a « double cœur est inconstant dans toutes ses voies. » Il est probable que s’il est motivé par le péché ou la sottise, cela se verra dans le courant de la vie. (Cela soulève un autre point. Nous DEVONS vivre le commandement d’Hébreux 3:12-14, QUOTIDIENNEMENT, avec tous nos frères et sœurs locales, pour pouvoir beaucoup travailler sur ce que le Père nous appelle à être. S’il vous plaît, mettez-vous dans cette situation, à cause de Jésus, ou vous ne saurez probablement jamais ce que votre Destin aurait pu être ! Nous aurons besoin de discuter de cela un peu plus, plus tard, à coup sûr.)
En règle générale, dans les matières problématiques, nous devons aider tout le monde pour régler la situation qui a été soulevée, aussi clairement que possible (basé sur les Enseignements et Principes Divins) et puis faire du mieux que nous le pouvons avec cela. Mais certaines questions ne sont vraiment pas des questions discutables. Ce sont des questions de conscience profonde et de conviction, basées sur des choses réelles. Dans de tels cas, il n’est vraiment pas bon de demander ou d’exiger que les gens violent leurs consciences et convictions. Nous devons, au contraire, les soutenir et les aider à les gérer (et puis de les aider à ramasser les morceaux plus tard, s’ils ont eu tort). Nous devons faire tout notre possible pour les aider à le voir aussi clairement que possible, puis nous devons aussi être de grand soutien comme nous le pouvons, comme nous le ferions si Paul décidait d’aller à Jérusalem.
« Vous Qui Êtes Spirituels »
Voici la partie la plus délicate, cependant : Que faire si vous vous retrouvez avec des gens dont les pensées ne sont pas conformes à la Parole de Dieu, qui ne s’appuient pas sur le principe de mettre Sa Parole « en pratique » (Mat. 7) ? Les gens non régénérés et immatures peuvent avoir toutes sortes d’opinions sur toutes sortes de choses. Il y aura toujours, dans une situation « d’église » typique, des canons sur le pont en vrac, prêts à exploser la tête de quelqu’un ! « J’ai une conviction et Dieu m’a dit ceci et cela, » affirme celui dont la vie entière est un capharnaüm. Ce n’est pas crédible. « Je n’ai pas une énorme raison de croire que Dieu t’ais dit quelque chose. J’ai peu de preuves, basée sur la qualité de ta vie et de ton caractère dans ta maison et au travail et à tes discours et décisions, à croire que tu es capable d’entendre Dieu précisément à propos de choses comme ça. » La Qualité de vie entre en scène. « Un arbre est connu par ses fruits, » et « la sagesse est prouvée par ses enfants. » « Vos bébés, je suis désolé de le dire, sont beaucoup trop déformés. J’ai vu ton personnage et entendu ton Language. Je sais un peu sur tes journées. Je sais de ton attitude quand tu rentres chez toi de ton lieu de travail. Je sais de ton manque de faim de la Parole, et de ta fierté. Je n’ai pas beaucoup confiance dans ta sagesse à ce stade, même si je suis prêt à t’écouter. Et je sais même que Dieu peut travailler quelque chose à travers cela. Mais ton fruit, comme tu dois l’admettre, n’est pas très bon, et ta marche avec Dieu est sérieusement discutable. » Parfois, cela va entrer en jeu dans une conversation avec quelqu’un qui a une « conviction » de quelque chose. Il peut vraiment avoir besoin de remettre en question sa propre sagesse, alors qu’il donne un regard honnête sur ses propres fruits.
Mais c’est différent quand vous avez affaire à des gens intègres qui ont vraiment envie de mettre en pratique la Parole de Dieu dans leur vie. La pratique de leur vie est construite sur le Rocher, et ils mettent en pratique Sa Parole. Ils sont stables et solides, et leurs fruits sont solides. Leurs vies sont dignes de confiance car ils sont « au milieu, » tous les jours, de maison en maison. Ils vivent un genre de vie testable, marchant dans la Lumière parmi les Saints (par opposition aux « côtés » des saints, « au sujet » des saints, ou « devant » les saints basée sur la « réputation » ou le fruit en plastique de la performance publique). Puis, quand ils ont une conviction de quelque chose et que ma conviction est différente, nous pouvons, et devons, sortir de cette pièce en faveur de la décision que nous avons fait à ce sujet ensemble. C’est une démonstration de notre engagement à discerner le Corps, à travailler ensemble et à rester ensemble à travers toutes les conséquences que cette chose pourrait apporter. De stocker des jugements ou des opinions, ou de s’engager dans toute sorte de calomnie dans nos cœurs, ou d’avoir de l’amertume envers quelqu’un d’autre, serait très destructeur. Nous ne pouvons pas permettre ces choses dans nos cœurs. C’est simplement une honte absolue pour Jésus, et une perte tragique de Témoignage, si nous laissons moins que l’Unité d’être le Fruit conquérant de l’obéissance et de l’humilité.
Le Fils—Avec Nous Dans La Fournaise
Retour à certains problèmes pratiques. Supposons que vous avez un nœud dans votre estomac sur quelque chose, et pourtant il n’y a pas de clarté à ce sujet. Vous ne pouvez pas vraiment expliquer pourquoi vous vous sentez de cette façon. Et si quelqu’un venait à vous le demander, vous auriez à dire : « Je ne sais pas. » Vous avez juste un nœud dans votre estomac. Est-ce que cela vient de la conviction ou est-ce mieux décrit comme une opinion ? Cela pourrait même être contraire à ce que vous voulez faire. Votre chair veut faire une chose, mais vous avez besoin de faire le contraire. Vous ne savez pas pourquoi.
Eh bien, je dirais probablement quelque chose comme ceci : « Frères, si vous le pouvez, j’ai vraiment besoin de vous pour me soutenir dans ce domaine. J’entends ce que vous dites et ça sonne bien, mais j’ai ce nœud dans mon estomac et je sens vraiment que j’ai besoin d’aller dans cette voie. Pouvez-vous me soutenir en cela ? Voulez-vous travailler avec moi sur cela ? » De cette façon, vous n’êtes pas juste en train de les mettre de côté. Votre attitude n’est pas : « Eh bien, vous essayez de violer ma conscience et je n’aime pas cela. J’ai un nœud dans mon estomac, parce que je pense que je dois faire ceci et vous essayez de me dire de faire autre chose à la place, et je n’apprécie guère. »
Vous pouvez, bien sûr, avoir ce genre d’attitude hautain ou impatient à ce sujet. Ou vous pouvez vous tourner vers eux dans la soumission et « discerner le Corps. » J’entends ce que vous dites, et je l’apprécie complètement. Vous êtes probablement même justes. Mais j’ai ce nœud dans mon estomac, qui me dit que je dois faire cela. Voulez-vous me soutenir en cela ? J’ai besoin de votre aide. Je ne peux pas consciencieusement le faire de cette façon. Je ne peux même pas vous dire pourquoi. Mais seriez-vous prêts à faire une petite expérience avec moi et à m’aider à traverser cela ? Ensuite, vous pourrez rire de moi et me dire plus tard ‘on te l’avait bien dit.’ Vous aurez votre plaisir de cela, et j’apprendrais ma leçon à la dure. Mais voudriez-vous restez avec moi là-dessus ? »
De cette façon, vous êtes toujours soumis et discernant le Corps, plutôt que d’être aigri par eux, essayant de vous faire faire une chose quand vous vouliez faire autre chose. N’agissez non plus comme un rat mort, tiré par la queue par tout le monde, en disant : « D’accord, d’accord, j’ai une conviction à ce sujet, mais ils ont tous dit le contraire, donc je vais juste me mettre en chien de fusil et faire le mort. » Non, vous avez vraiment besoin d’en parler plus loin et d’y travailler à un niveau plus profond, jusqu’à ce qu’il y ait une soumission mutuelle et relationnelle sur cela. Ne vous cachez pas de cette « opération » dont votre cœur a certainement besoin, même au-delà de la question elle-même !
Bien sûr, si c’est juste une préférence ou une opinion, oubliez-la. Comprenez qu’il y a de la « sagesse dans la multitude de conseillers. » Ecoutez. Si c’est juste votre sentiment, votre préférence ou opinion, oubliez-la. Allez vers ceux qui vous dirigent dans le Seigneur ou ceux qui sont autour de vous dans le Seigneur. Mais si c’est vraiment une conviction, alors un moyen de soumission d’y faire face est de leur demander de travailler avec vous sur elle. Dites-leur ce que vous ressentez, même si vous ne savez pas pourquoi, et demandez leur d’y travailler avec vous. Et à moins qu’ils sachent, pour un fait que c’est une question de vie ou de mort spirituellement, ils vont plus que probablement travailler avec vous sur elle. Ils trouveront un moyen de le faire. Peut-être qu’Agabus ira avec Paul à Jérusalem ou quelque chose comme ça. « Je me sens beaucoup mieux à ce sujet. Je pense toujours que tu ne devrais pas y aller, mais si Agabus est avec toi, je peux vivre avec cela beaucoup plus facilement. »
En d’autres termes, il pourrait y avoir une autre réponse que nous n’avons pas prise en considération, que Dieu a pour nous, si nous allons persévérer ensemble. Après tout, Il a promis d’être avec nous d’une façon spéciale quand nous sommes ensemble, et unifiés (Mat. 18). Tant que nous sommes engagés les uns envers les autres à ne pas nous emporter, ou de rouler sur le côté et de faire le mort, Jésus peut travailler avec nous, comme Il le fit dans cet autre « fournaise » avec nos trois frères, Schadrack et les amis. Il pourrait y avoir une autre possibilité, qui manifesterait les richesses incroyables de la Sagesse de Dieu, si nous nous soumettions tout simplement à Ses Voies, afin de L’entendre.
Trouver Les Paroles
Maintenant, vous vous demandez peut-être qu’au fil du temps, vous finirez par être en mesure d’expliquer les sentiments de conviction que vous avez. Est-ce que ce genre de connexité avec le Père, où vous saurez ce qu’Il essaie de vous dire, quelque chose dans lequel vous grandirez ? Dois-je être maladroit et trébucher comme un idiot jusqu’à ce que j’y arrive ?
Eh bien, je dois dire que je connais ceux qui sont cent fois mieux maintenant, que six ou huit ans auparavant, à comprendre ces « tripes spirituelles » et, à comprendre les Ecritures qui apportent une explication à l’enjeu. Ils sont plus en mesure de mettre des mots dessus, plutôt que juste des sentiments, sur la voix du Père. Cela vient avec le temps. Mais ce n’est pas nécessairement vrai que vous saurez toujours le pourquoi. Pourquoi Abraham quitta la patrie de ses parents et alla dans le désert ? Il n’a jamais cherché à savoir pourquoi il était parti. Et ce n’était pas seulement parce qu’il n’était pas assez spirituel. Il n’y avait aucune façon dont il aurait pu être assez spirituel de retour à Ur, pour savoir ce qui allait se passer. Le Père ne lui avait pas dis, tout simplement. Il a juste dit : « Va, Je ne vais pas te dire où. Je ne te dis pas pourquoi. Il suffit d’aller. » Il avait juste son « sentiment de tripes » spirituel pour continuer.
Dans la plupart des cas, cependant, Dieu a les pensées claires dans Son entendement. Jésus a dit : « Je vous dis Mes plans, parce que vous êtes Mes amis » (Jean 15). Le plus proche notre amitié avec Jésus est, plus Il est susceptible de nous laisser entrer dans Ses plans—et pas seulement ce qu’Il fait, mais pourquoi Il le fait. Alors que notre amitié grandit, nous saurons vraiment la plupart du temps ce que le nœud dans notre estomac est, et pourquoi nous l’avons. La plupart du temps, mais pas toujours.
Travailler à travers ces choses ensemble et faire des erreurs et tomber sur nos visages, c’est OK. Plus que toute autre chose, Dieu est après nos cœurs. Il veut vraiment nous transformer plus à l’image de Jésus.
Vivre Singulièrement
Ce sont des questions extrêmement importantes. Franchement, la plupart des gens qui se soucient ont eu assez d’expérience dans le monde de l’église pour savoir, que la plupart des gens font ce qu’ils leur plaisent—et rarement quelqu’un, un tant soit peu, lève un sourcil ou pose une question. Ils font exactement ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, comment ils le veulent. Et personne n’ose leur demander à ce sujet. Juste la possibilité de parler de convictions dans nos vies personnelles et nos décisions, nos biens et nos enfants est déjà quelque chose de rare. Pour être capable de parler de ces questions profondes de la vie est juste une bénédiction très rare, que peu ont. Remerciez Dieu à jamais pour cette Bénédiction, si vous l’avez. Il y a certainement plus de « Lumière » (Jean 3, 1 Jean 1) et de défis quand les gens autour de vous, au quotidien, prennent soins de votre Vie dans le Christ (2Tim. 3:16-17 ), mais l’alternative est affreusement vide et dangereuse (Héb 3:12-14).
Cependant, des bénédictions rares introduisent des facteurs rares. Par exemple, les questions mêmes que nous avons discutées s’appliquent très uniquement à quelques personnes sur terre. La plupart des gens n’ont des convictions sur rien. Lorsqu’ils en ont, très rarement ont-ils des personnes assez près en relation avec eux, qui auraient des convictions contraires. La plupart des gens, je le dis avec une grande douleur dans mon cœur, pour eux et pour Jésus, ne s’appuient pas sur la Parole de Dieu en premier lieu. Donc, très rarement, il y a vraiment des convictions en jeu, juste des opinions et des préférences.
Quelques Conditions pour Entendre Ensemble
Vous savez, il y a plusieurs composants nécessaires pour simplement en faire un débat important en premier lieu. Vous devez construire votre vie sur la Parole de Dieu plutôt que sur vos sentiments et vos désirs—c’est rare. Vous devez construire avec d’autres personnes sur une base journalière—c’est rare. Vous devez bâtir de telle manière que votre vie est un livre ouvert à tout le monde autour de vous, et que vous invitez des contributions dans votre vie—c’est rare. Vous devez vouloir, avec tout votre cœur, pour que Jésus soit exalté dans votre vie et dans Son Église, indépendamment du coût personnel. Toutes ces choses doivent être mises en place avant que cette question de gérer des convictions avec d’autres ne fassent aucun sens du tout.
Quel Voix Est-ce que J’Entends ?
Maintenant, est-il possible qu’une « conviction » que vous pensez avoir « entendu de Dieu, » ne puisse pas tout simplement avoir son origine dans votre chair ? Oui, définitivement. Trier cela s’inscrit dans le processus de croissance dans l’Image de Jésus ! Supposez que vous avez une conviction, et que je vous demande d’examiner si elle pourrait bien être de votre chair. Vous dites : « Eh bien, je suis ouvert à cette possibilité, mais je ne pense pas. » Eh bien, peut-être que j’ai la vague impression (parce que j’ai progressé un peu plus loin sur la route que vous) que ça pourrait être votre chair, et vous êtes en train de manquer le point. Tant que nous nous sommes engagés à l’un l’autre, et que je ne suis pas disposé à violer votre conviction (ou du moins ce que vous pensez être votre conviction), et que je ne suis aussi pas disposé à violer notre relation, nous allons traverser cela ensemble. Nous continuerons d’avancer un peu plus loin sur la route et vous verrez que le fruit de cette chose, dont vous étiez engagés à faire, est mauvais. Cette chose que vous pensiez être la conviction était vraiment juste votre chair. Vous pensiez que c’était l’Esprit, mais c’était vraiment votre âme. Quelque chose de « douteux » va sortir de cela, et puis je dirais : « Bon, d’accord, voici ce que tu peux apprendre à partir de ceci ... » Avec le temps, vous commencerez à mieux discerner la voix de Dieu.
Rappelez-vous comment Jésus dit à Pierre : « Que dis-tu que Je suis ? » et Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant. » Jésus dit : « Simon Pierre, Mon Père Céleste t’a révélé cela. Les hommes ne te l’ont pas révélé—Mon Père l’a fait. » Alors, souvenez-vous de ce fou épisode ? Quelques minutes plus tard, Pierre prit Jésus à part en Lui reprochant de parler de Sa mort. Jésus dit : « Va derrière moi, satan ! » Dans quelques instants, Pierre est passé de bien entendre le Père à entendre le diable et pensant qu’il entendait encore le Père ! Il ne savait pas vraiment qui était qui.
C’est souvent la position dans laquelle nous nous trouvons, surtout au début de notre marche avec Dieu. Voici un gars qui a entendu le Père. Jésus n’avait jamais dit cela à quiconque autant que nous le sachons. « Tu as entendu le Père te parler, Pierre. Très bien. » Ce n’était pas une voix audible, mais clairement il a entendu le Père dans son esprit pour être capable de dire ce qu’il a dit. Il ne l’a pas deviné. Jésus a dit que Pierre avait réellement entendu le Père ! Mais quelques minutes plus tard exactement le même gars écouta le diable et le cita. Jésus a dû lui dire : « Va derrière moi, satan ! » Il est donc possible que notre « réception » soit un peu désordonnée, de sorte que « les fréquences se croisent. » C’est comme regarder deux choses qui se produisent en même temps, et vous ne pouvez pas choisir lequel est lequel.
L’Université de « l’Utilisation Constante »
Les Écritures disent que « nous nous entrainons à la piété. » À la fin d’Hébreux 5, nous lisons : « La nourriture solide est pour les adultes qui, par l’utilisation constante, se sont entraînés à distinguer le bien du mal. » Cela vient par l’utilisation constante. En d’autres mots, parfois, si ce n’est pas trop dangereux, j’ai besoin de vous permettre de poursuivre ce cours, même si c’est votre chair, afin que vous aussi, vous puissiez apprendre « par l’utilisation constante. » Peut-être que j’ai besoin de vous permettre de suivre ce cours, et de simplement vous accompagner, pour aider et protéger alors que vous allez de l’avant. Je peux être engagé d’aller à « Jérusalem » avec vous, même si je suis sûr que tu as tort. Ensuite, je serai là pour t’aider à faire le tri plus tard, quand quelque chose se passe mal, de sorte que tu puisses apprendre de cela. « Très bien, maintenant je commence à voir que c’était une mauvaise décision. Sur le moment j’étais sûr que j’avais raison, mais voici ce qui s’est passé depuis. Maintenant je vois. »
Si nous n’Agissons pas Ensemble, Nous Nous Perdrons Séparément
Ainsi, grâce à l’utilisation constante, vous deviendrez un peu meilleur à discerner ce qu’est la voix de Dieu et ce qui n’est pas Sa voix. Vous devez faire de l’exercice. C’est par l’utilisation constante. Nous allons probablement pas croître à bien connaître Sa voix, tant que je suis sûr que votre conviction est fausse (et que ma conviction est juste), et que je ne sois pas avec vous pendant que vous exécutez votre cours. De même, si je vous abandonne, en disant : « Très bien, alors, faits-le à ta manière ! », je ne serai pas là pour vous aider à apprendre de cela. Vous auriez soit à en subir les conséquences ou être trompés en pensant qu’il n’y a pas de conséquences. Mais vous n’apprendrez pas ce que vous avez besoin d’apprendre.
Bien sûr, cela peut être la « chair, » totalement faux, un non-sens absolu quand vous pensiez que c’était une « conviction conduite par l’Esprit. » Même si, en quelque sorte, nous avons besoin de savoir quoi faire quand nous ne sommes pas vraiment certains, et quand nous sommes « certains » mais avons tort. Si vous êtes sûrs que c’est une conviction, affinée par la Parole de Dieu, et pas seulement une préférence ou un avis, j’ai besoin d’honorer cela. C’est de là que Paul venait, lorsqu’il parlait avec une facilité incroyable d’Apollos défiant la conviction de Paul dans 1 Corinthiens 16:12. Pensez-y. Paul était sûr qu’Apollos avait besoin d’aller à Corinthe. Apollos était certain qu’il devait faire autre chose. Quelle fut la réponse de Paul à la différence de conviction d’Apollos ? Bien que Paul tienne encore à sa conviction, il était très disposé à être en faveur de son frère, à cause de Jésus. C’est le genre d’équipe qui nous permet d’apprendre ensemble, par l’utilisation constante de comment entendre la voix de Dieu. Si ma conviction se révèle être juste et que la vôtre vienne à se retourner sur vous, je pourrais dire : « Je te l’avais dit. » Mais je ne vais pas le dire. Au lieu de cela, je vais vous aider à voir ce que vous pourriez avoir appris d’elle. Je vais vous expliquer pourquoi je sentais comme je le faisais, et peut-être que vous pourriez voir pourquoi vous n’avez pas pu vous accrocher à elle en premier lieu. C’est une chose d’équipe. Il ne s’agit pas de moi, qui ai une promenade personnelle avec Dieu pour entendre Sa voix, pendant que vous faites votre propre chose et moi la mienne. Ensemble, nous apprenons à entendre Dieu. Ensemble. Il doit y avoir un engagement à être ensemble, si nous voulons clairement entendre Dieu.
« ...Je bâtirai Mon EGLISE pour que les portes de l’enfer ne puissent pas prévaloir. »
« ...L’ÉGLISE, qui est le Pilier et le Fondement de la VERITE... »
« ...Là où deux ou trois sont réunis en Mon nom, J’y serai. »
« ...Ensemble, avec tous les saints... »
« ...Christ en vous (au pluriel), l’espérance de la Gloire. »
La Classe et le Laboratoire
Y a t-il réellement des moments où c’est juste de laisser quelqu’un suivre un cours qui ressemble à une erreur ? Bien sûr. Peut-être que vous avez été sur cette voie avant et vous savez ce qui se passe devant, mais vous ne dites rien. Vous priez et veillez seulement, et vous vous assurez que vous êtes à leurs côtés quand ils chutent/tombent. Bien sûr, il pourrait y avoir certaines choses qu’un frère ou une sœur choisirait de faire, qui sont juste affreusement dangereuses, et qu’ils ne voient pas. Dans ce cas, vous pourriez avoir à jeter votre corps dans leur chemin et les prier de reconsidérer. Mais avec d’autres choses, quand les conséquences ne sont pas vraiment grandes, vous pouvez vous permettre de les laisser apprendre à la dur. Assurez-vous juste que vous êtes près d’eux pour les aider à faire le tri plus tard.
Mais, ce n’est vraiment pas juste une façon d’apprendre le Christ, ou une autre. Dieu, dans Sa Sagesse, utilise une combinaison de choses pour nous enseigner et pour nous affiner. Lorsque vous apprenez la chimie, par exemple, beaucoup de leçons passent par l’enseignement universitaire. Mais ensuite il y a les laboratoires, où vous pouvez mettre vos mains sur les produits chimiques et commencer à jouer avec les brûleurs Bunsen et les pipettes. Vous commencez vraiment à voir et à vivre les choses que vous avez apprises. Cela devient plus pratique, et l’expérience visuelle et pratique ajoutent une entièrement nouvelle dimension à la chose. La chimie se déplace d’une proposition de deux dimensions en une à trois dimensions, quand vous allez dans le laboratoire.
Est-ce que cela signifie que nous ne devons jamais enseigner ou « réprimander, reprocher ou corriger ? » Eh bien, pour revenir à notre analogie de chimie, je doute que vous pourriez vraiment comprendre beaucoup de ce que la chimie est vraiment, si tout ce que vous avez fait était du laboratoire. Nous n’avons pas besoin d’avoir peur d’enseigner quelqu’un sur ce que Jésus dit à propos d’une question particulière, mais sachez qu’il y aura des « laboratoires. » Nous n’avions même pas besoin de mettre en place les laboratoires. Nous aurons tout notre temps à travailler dans le laboratoire de la Vie, pour sûr. Le plus « d’enseignements » que nous pouvons avoir pour nous préparer à la vie, moins nous aurons de chances d’être brûlés par les épreuves. Il n’y a pas grand mérite de laisser tout le monde apprendre à la manière dure. Ils vont apprendre assez de choses à la dur, sans que j’ai besoin de créer de nouvelles opportunités en ne disant rien, alors que je le pouvais.
La Confiance, Construite sur la Relation
Maintenant cela nous ramène à la situation avec Luc et Agabus. Ils avaient une conviction que Paul ne devait pas aller à Jérusalem. Même ainsi, ils ne laisseraient pas leur conviction avoir la priorité sur leur respect pour les convictions de Paul. D’où cet égard/ce respect venait-il ? Etait-ce parce que ses « sermons » étaient « puissants » ? Etait-ce sa bonne mine, son charme, son talent musical, sa vigueur ? Pas du tout ! ! ! Leur capacité à marcher avec lui, à travers cette chose qu’ils ne comprenaient pas ou n’acceptaient pas, naquit de le connaître et de l’observer, de le regarder (pas seulement de l’avoir entendu parler) de sa relation avec Dieu. Il avait vécu parmi eux comme un père, une mère et un frère, « nuit et jour avec des larmes. » Ce n’était pas l’équivalent des superstars ou ecclésiastiques d’aujourd’hui. Ce fut un vrai homme de Dieu « au milieu comme celui qui sert. » Ils le connaissaient !
« En effet, notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la ruse. Mais, puisque Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Evangile, nous parlons, non dans l’idée de plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu qui éprouve notre cœur. Jamais, en effet, nous n’avons eu recours à des paroles flatteuses, comme vous le savez ; jamais nous n’avons eu la soif de posséder pour mobile, Dieu en est témoin. Nous n’avons pas recherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres. Nous aurions pu nous imposer en tant qu’apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de bienveillance au milieu de vous. De même qu’une mère prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Evangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers. Vous vous rappelez, frères et sœurs, notre peine et notre fatigue : c’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous, que nous vous avons prêché l’Evangile de Dieu. Vous en êtes témoins, et Dieu l’est aussi : nous nous sommes comportés envers vous qui croyez d’une manière sainte, juste et irréprochable. » (1 Thessaloniciens 2:3-10 ).
Que faire si Luc ou Agabus avait intervenu et avaient dit : « Pas question, je ne me soucie pas combien fort tu te sens à ce sujet. Je te le dis, si tu le fais, tu te trompes ! » ? Je suppose que cela aurait été assez évident qu’ils faisaient plus confiance à leurs propres convictions qu’à leur confiance envers Paul comme un frère, même avec sa vie et sa relation avec Dieu.
Ce que vous connaissez vraiment sur la vie d’une personne et de sa marche avec Dieu, joue un rôle sérieux quant à peser les convictions que vous pourriez avoir sur l’autre personne et de leurs décisions ou ; de leurs convictions sur vous et vos décisions. Vous pouvez certes partager vos convictions avec quelqu’un qui prétend aimer Jésus, mais là où il y a la relation, il y a la confiance. Si vous les aimez et que vous connaissez leur marche, vous pouvez faire confiance qu’ils sont en de bonnes mains, même quand tout s’écroule. S’il vous plaît, ne permettez aucun orgueil ou immaturité à vous émousser, pour que vous mettiez votre amour pour un cohéritier en deuxième position à vos propres convictions personnelles.
Bien sûr, se référant à des hommes et à des femmes qui ont tenté sans succès de parler à Paul pour l’éviter d’aller à Jérusalem, ces gens avaient un avantage sur la plupart des gens d’aujourd’hui. Ces gars-là avait passé beaucoup d’années avec Paul, directement et indirectement. (Si je me promène intimement avec un disciple testé et vrai, et il ou elle est dans une relation de feu éprouvée avec un disciple que je ne connais pas personnellement, je sais tout ce que j’ai besoin de savoir pour faire confiance à ce disciple que je ne connais pas personnellement !) Encore une fois, dans la plupart des milieux religieux d’aujourd’hui, les gens ne connaissent pas les gens. Ils peuvent penser qu’ils connaissent quelqu’un, parce qu’ils ont écouté son discours, ont acheté ses cassettes, ont lu ses livres, ou même sont avec lui le dimanche matin. Voici ce que les Écritures vous commandent de faire, si vous voulez obéir à Dieu et véritablement connaître quelqu’un : « Exhortez-vous les uns les autres chaque jour, de sorte qu’aucun ne soit endurci et trompé par le péché, aussi longtemps que ça s’appelle Aujourd’hui. » Puisque c’est presque totalement absent dans le monde religieux d’aujourd’hui, il n’y a vraiment aucun moyen de « savoir » comme nous le devrions, et par conséquent, une grande partie du reste de l’Écriture est également difficile à appliquer correctement ! Si je vous demandais « d’aller trois blocs à l’est et de tournez à droite, de dépasser deux maisons dans la rue et de vous garer dans l’allée, » mais que vous commenciez dans une ville différente de celle que je croyais, mes instructions ne signifieraient pas grand-chose ! ! Voila combien il est difficile de vivre le Christianisme « Biblique » dans un monde d’église qui a des priorités et de la connectivité si contraire aux gens dans Actes 2:42-47. Nous avons besoin de revenir à l’essentiel des raisons pour lesquelles nous vivons ! Et nous avons besoin d’espérer que nos églises reflèteraient cette Relation avec Jésus et l’un l’autre dans chaque coin et recoin ; ou nous mourrons en essayant !
« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et je supplée dans ma vie à ce qui manque aux peines infligées à Christ pour Son corps, c’est-à-dire l’Eglise. C’est d’elle que je suis devenu le serviteur, conformément à la charge que Dieu m’a confiée pour vous : annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et à toutes les générations, mais révélé maintenant à Ses saints. En effet, Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les non-Juifs, c’est-à-dire Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est Lui que nous annonçons, en avertissant et en instruisant toute personne en toute sagesse, afin de présenter à Dieu toute personne devenue adulte en [Jésus] Christ. C’est à cela que je travaille en combattant avec Sa force qui agit puissamment en moi. Je veux, en effet, que vous sachiez à quel point il est grand, le combat que je soutiens pour vous, pour ceux qui sont à Laodicée et pour tous ceux qui n’ont jamais vu mon visage. Je combats ainsi afin que, unis dans l’amour, ils soient encouragés dans leur cœur et qu’ils soient enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, aussi bien dû Père que de Christ. C’est en Lui que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants. » (Colossiens 1:24-2:4).
« Mes chers enfants, je suis de nouveau dans les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que Christ soit formé en vous ! » (Galates 4:19 )
Encore une fois, ces frères connaissaient la vie de Paul. Ce gars était impliqué dans leurs vies. Il était dans leurs maisons. Il faisait partie de leurs familles. Lisez Romains 16 : « Cette femme était une mère pour moi. » Il y a tellement de gens dont vous n’avez jamais entendu parler, même dans le livre des Actes. « Cette personne travailla dure à mes côtés et travailla avec moi. » « Cette personne a risqué sa vie pour moi. » Et Romains a été seulement écrit environ à la moitié de la vie de Paul. Il a croisé beaucoup d’autres personnes même après cela, je suppose.
Voici le point. Paul était en plein cœur de la vie, « au milieu comme celui qui sert. » Quand ils ont dit qu’ils connaissaient sa vie, ils connaissaient sa vie ! C’est un avantage que la plupart des gens qui essaient, même honnêtement, à comprendre comment répondre à la « conviction » de l’un l’autre, n’ont pas aujourd’hui. Essayez de fonctionner comme ils l’ont fait, et les gens d’aujourd’hui diraient : « Ah, ils sont tout simplement trop crédules, trop enclins à faire confiance à quelqu’un. » Bon, d’accord. Si vous n’avez pas de véritables relations avec quelqu’un, je suppose que je pourrais partager votre point de vue. Il serait crédule pour vous de suivre tout ce qui vient d’un pupitre, ou d’une autre source, car vous n’avez pas une vraie relation intime avec eux et leur entourage, quotidiennement. Il n’y a pas « d’exhortation de l’un l’autre au quotidien, » pas « d’encouragement envers les uns les autres chaque jour, » ou pas « d’être appelé aux côtés de l’un l’autre au quotidien » comme Dieu a dit. Mais quand vous avez des relations, votre monde entier change, et ensuite une partie ce qui suit pourrait avoir un sens !
Dieu Gagne !
Peu importe combien ces gars faisaient confiance à Paul, ils faisaient aussi confiance à Dieu. Ils ont vu que le cœur de Paul était tel que Dieu allait travailler avec cela. Ça allait bien se passer, même si cela était une erreur totale, résultant d’un côté aveugle de Paul. Peut-être que Paul avait une certaine ambition secrète d’être un martyr et qu’il ne pouvait pas le voir. Mais ils savaient que son cœur était sincère, et, pour cette raison, ils pouvaient faire confiance à Dieu. Ce n’était pas qu’ils devaient faire confiance à Paul d’être parfait. (Il avait un parcours assez bon sur des centaines d’autres choses, donc il a probablement raison sur celle-ci.) Cela allait bien au-delà.
Ils firent le Km supplémentaire et dirent : « Tu sais, même s’il a tort (et c’est la première erreur que je vois en 25 ans), j’ai confiance que son cœur est sincère et j’ai confiance en Dieu. » Ce n’est pas qu’ils faisaient confiance à Paul parfaitement et « aveuglement ». C’est qu’ils faisaient confiance à Dieu, et qu’ils connaissaient assez bien le cœur de Paul. Alors, que faire si cela s’avère être une erreur totalement crétine ? Ils auraient tous appris d’elle. Ils travailleraient ensemble et apprendraient d’elle. Faire confiance à Dieu était une question encore plus grave que de faire confiance à Paul, bien qu’ils firent cela aussi.
Maintenant, si vous ne faites pas confiance au cœur de quelqu’un parce que son bilan est médiocre, cela devient beaucoup plus compliqué. Si vous l’avez vu violer Jésus, si vous l’avez vu trahir Dieu et l’homme, encore et encore, comment êtes-vous censés croire en lui cette fois ? Comment pouvez-vous vraiment lui faire confiance lorsque son dossier est le péché, l’égoïsme, l’orgueil et l’ambition ? C’est un peu plus difficile. « Dieu travaille tout ensemble pour le bien de ceux qui L’aiment et qui sont appelés selon Ses desseins. » Ils savaient que Paul aimait Dieu et que sa vie était après Ses desseins. Ainsi, même si cela était une erreur, Dieu travaillerait cela ensemble pour le bien. Tant que ces deux choses étaient en place, ils n’avaient même pas à faire confiance à Paul. Mais quand vous n’avez pas beaucoup de preuves que la personne aime Dieu ou est appelé selon Ses desseins, il n’y a pas nécessairement beaucoup de raison de penser que Dieu va travailler cela ensemble pour le bien.
S’attendre à des Conflits Surnaturels
« Certains sont sortis de chez nous, ce qui prouve qu’ils n’ont jamais été l’un de nous, » dit Jean. Il y aura toujours « des épines dans la chair » et ceux qui méprisent la Lumière (1Jean 1, Jean. 3). Qui sont les cibles des ennemis de la Lumière ? Leurs cibles sont tous ceux qui remettent en question le statu quo du monde religieux et l’amour du système du monde, ainsi que le questionnement de la tiédeur individuelle ou des profiteurs du Nom de Jésus. Les ennemis de la Lumière mangeront, sans scrupule, à vos agapes, et puis pousseront fermement un court poignard dans votre dos au moment opportun. Puisqu’ils n’ont pas vraiment donné leur vie à Jésus ou à d’autres (idées très liées 1Jean 4:20), ils ont construit dangereusement sur le sable. Ils n’ont pas pu établir un lien pour la capacité d’aimer et faire confiance comme Agabus et Luc l’ont fait avec Paul. Ils n’ont pas pu collaborer, comme des frères parmi les frères. Ils n’ont jamais levé le petit doigt (sauf pour faire avancer leur propre cause indépendante de leur soi-disant « ministère, ») spirituellement parlant. Par conséquent, il n’y avait pas la capacité de se rapporter à ce genre de confiance. Le manque de « discernement du Corps » a amené le genre de jugement dans leur vie dont Paul les avait avertis. Schimeï ne reçoit pas toujours la Justice immédiatement. Dieu permet certaines choses difficiles et haineuses à persister, même en permettant Jannès et Jambrès la capacité temporaire de faire des « miracles » contre la véritable Cause de Dieu, afin d’affiner nos caractères ! Mais, à la fin, Il préparera une table pour Ses Fidèles, en présence de leurs ennemis. Restez avec Jésus et Ses Voies, peu importe les conséquences des hommes et des démons de l’enfer, et Il revendiquera en Son temps.
Trouver Dieu dans l’Impasse
Revenons à la discussion précédente des bons frères à la recherche d’une solution du Cœur de Dieu à une difficulté. Qu’est-ce qui se serait passé, si Agabus et les autres n’avaient pas été favorables à la décision de Paul ? Est-ce que Paul serait parti à Jérusalem, basé sur ses convictions, indépendamment de ce qu’ils disaient ? Eh bien, je parie que Paul aurait au moins pris quelques jours à jeûner avec eux avant que toute autre chose ne soit arrivée. Je parie qu’il aurait au moins arrêté le processus pour aller plus loin avec tout ça et pour savoir ce que Dieu voulait dire par le biais de l’impasse.
Peu importe quoi, vous n’atteignez jamais vraiment une impasse lorsque vous travaillez avec de vrais disciples du Menuisier. Il y a toujours des moyens d’arriver à la vérité de la question et de résoudre les « convictions » différentes et difficiles. Dieu nous a donné beaucoup d’outils pour gérer. Même si Agabus et le groupe avaient dit : « Nous ne pouvons pas te laisser faire, » il y aurait eu une solution.
Parfois, Dieu va faire des choses assez délicates pour nous conformer à Ses fins. Peut-être que c’est juste une question de timing, de temps, si je passe deux jours de jeûne avec ces frères. Je vais manquer le bateau, et il faudra encore un mois avant que je puisse partir. Eh bien, peut-être que Dieu voulait que Paul attende un autre mois, car Il avait d’autres choses à faire pour lui avant d’aller à Jérusalem. Ainsi l’impasse était la voie de Dieu pour rendre le timing correct. Il peut certainement avoir d’autres facteurs à l’œuvre. Je peux avoir des « convictions » qui ne sont pas basées sur l’ensemble des faits, et Dieu permet ma conviction d’être formée avec des « miroirs. » « JE SAIS que le soleil est plus grand quand il se couche que durant la journée. Je peux le voir de mes propres yeux ! Comment pouvez-vous me demandez de croire le contraire ? » Parfois, par le Décret de Dieu, les choses ne sont pas comme elles apparaissent, par le Décret de Dieu. Faisons preuve de prudence, même si nous SAVONS que quelque chose est ainsi. Dieu est parfois en train de travailler sur d’autres choses et confond un peu notre vision des choses, afin d’accomplir Ses Desseins et Calendriers. Faites de la place pour cela. Ceci est une forte motivation pour « Conserver l’unité de l’Esprit, et le lien de la Paix » alors que nous traversons des convictions différentes.
Si nous sommes disposés à « attendre le Seigneur, » il y a toujours une solution. Ce n’est pas seulement une grande bataille où la plus forte conviction gagne. Je suis certain que la sagesse de Dieu aurait ouvert une autre porte qu’ils n’avaient pas pris en compte. « Ok, Paul, nous allons tous avec toi. » Il doit y avoir une réponse dans le cœur de Dieu qui peut satisfaire les âmes des hommes qui L’aiment et qui sont reliés à la Tête. Il doit y avoir une certaine constante dans le cœur de Dieu et entendement pour tous ceux qui sont connectés à la même Tête. C’est comme l’histoire de Cendrillon, où le prince est allé de maison en maison en essayant de trouver le seul pied dans tout le royaume où la pantoufle de verre serait appropriée. C’est souvent ce qui se passe dans l’Esprit, quand vous essayez de trouver la volonté de Dieu. Paul veut aller à Jérusalem, mais cela ne « correspond pas avec ces autres frères. Ils veulent qu’il reste tranquille, mais ça ne « correspond » pas non plus. Donc, dans ce processus de prier et de jeûner, en considérant les Écritures et en discutant, Agabus et Silas et Luc et Philipe disent tous : « Nous allons avec toi, » et la « pantoufle de verre » s’enfile aisément. Maintenant Paul peut aller, et ils peuvent être totalement satisfaits dans leurs cœurs.
Par expérience, je peux dire que j’aurai du mal à croire que Dieu taquinerait des hommes sincères qui désirent être conduits par l’Esprit du Fils. Ce ne sera pas très souvent que nous ne puissions pas trouver un moyen pour que la « pantoufle » s’enfile à l’endroit où chacun se sente convaincu que la volonté de Dieu soit faite et, qu’ils ne luttent pas avec Dieu. Mais ce n’est pas toujours ce que chaque partie pensait initialement. C’est tout à fait une autre réponse, qui nous amène à un endroit de paix dans l’Esprit. Nous devons nous battre pour elle, car aucun de nous n’entrait dans la pièce l’ayant encore envisagée. Mais votre opposition à ma voie et mon opposition à la vôtre nous ont forcé à chercher autre chose, et puis nous avons trouvé le cœur de Dieu, ensemble.
Centré sur un « Mouvement » ou Animé par l’Amour ?
Une des nombreuses choses que Dieu fait en nous, si nous Lui permettons d’utiliser nos « convictions » égarées, est de nous rendre confus et de nous embarrasser, et de nous humilier dans une vision correcte de Lui, de Son Église, et de nous-mêmes. Si notre « énergie » pour les choses spirituelles est centrée sur des idées ou un mouvement ou une ambition personnelle ou telle chose charnelle, Dieu va utiliser des moyens très créatifs pour trouver un moyen de changer nos cœurs. Il va permettre gracieusement que tout ce qui provient de l’homme se désagrégera. Si ce sur lequel nous avons mis nos cœurs et nos pensées est vraiment centré sur notre Amour pour Lui et notre Amour pour les autres, sans aucun égard pour nous-mêmes, cela grandira de « gloire en gloire. » Gardez un œil sur les Voies merveilleuses de Dieu pour nous purger de « la vie du moi, » par le moyen de différentes « convictions » entre frères et sœurs. Laissez la qualité de votre réponse aux autres et à Dieu être le reflet de la connaissance que Dieu peut utiliser cette conviction que vous pensez avoir à vous enseigner et, à vous équiper par le moyen « de la petite porte » !
Qu’en est-il de « l’Autorité » ?
Il doit certainement, nous serons tous d’accord, avoir une discussion dans tout cela, sur la façon de traiter « l’autorité » dans l’église de Jésus. Certains voudraient qu’il n’y ait pas une telle chose ! L’esprit de Coré, comme prophétisé par Jude, est bien vivant dans le monde de l’église d’aujourd’hui.
« Eux, par contre, parlent d’une manière insultante de ce qu’ils ne connaissent pas et se détruisent par tout ce qu’ils savent d’instinct, comme des bêtes sans raison. Malheur à eux, car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus en se révoltant comme Koré. » (Jude 1:10-12).
Ils disent (comme Paul disait de ceux qui ne « discernent pas le Corps » et qui marchent dans l’immaturité serait), « Je suis du Christ ! Je n’ai besoin de personne, mais de Jésus ! » « Nous avons TOUS l’Esprit ! » dit le Koré d’hier et d’aujourd’hui. « Pourquoi pensez-vous que quelqu’un ait besoin de vous écouter ?! » C’est une très mauvaise idée. Ça ne peut pas aller bien pour quelqu’un avec une telle attitude, car cela viole le cœur et l’âme du Messie.
D’autres, il semble, sont paralysés par la peur et les menaces spirituelles voilées des hommes ambitieux : « Ne touchez pas à l’oint de Dieu ! » Ils trouvent qu’il est difficile de trouver Jésus, Lui-même, au milieu des pleurnichements et des bourdonnements des sermons et des intrigues des hommes, dans le monde de l’église d’aujourd’hui. SUREMENT, il y a Espoir ! Et il y en a, merci à notre Dieu. Il y a une perspective qui nous libère tous de trouver Jésus DANS Son Corps, comme Il le souhaitait, plutôt que d’avoir à choisir entre Jésus et un groupe d’hommes simples.
Une partie de cette compréhension de Dieu et de Ses Voies peut être trouvée dans un livre intitulé Autorité Spirituelle par W. Nee. Bien que je n’ai aucune expérience de première main avec ce livre, je sais que de nombreux adeptes de confiance du Maître l’ont lu et, le recommande de tout cœur pour comprendre ces choses. Voyez si vous pouvez le localiser, si vous souhaitez examiner cette question plus en profondeur.
La lettre suivante également, je crois, vous amènera plus loin dans une compréhension de la Vie de Jésus dans cette idée de « l’autorité. » Cela a été écrit par un homme à un groupe de jeunes Croyants, qui étaient ensemble essayant de trouver Jésus dans un environnement collectif. Ils étaient « contre le mur » et étaient, en substance, en train de décider beaucoup de choses sur leur avenir ensemble, alors qu’ils essayaient de répondre à la question : « Qu’est-ce qu’est l’autorité ? » Je passe cette lettre personnelle d’un homme à ses amis comme un encouragement pour vous dans votre Voyage aussi.
14 janvier 1995
Pour mes chers amis, frères et sœurs de cœur, à travers lesquels la provision de Jésus vient si souvent à moi—
J’espère que ces réflexions seront en quelque sorte bénéfiques. C’est ma prière, et l’intention véritable de mon cœur. Vous avez été une telle bénédiction pour moi que je ne pouvais pas le mettre en paroles. Dieu sait combien vous m’avez donné, et chaque fois je désespère de vous retourner même la moitié ; je me souviens que le Père, qui est dans le secret, Lui-même, vous récompensera d’une bonne mesure, pressée et qui débordera, déversée sur vos genoux, et cela me rend heureux à nouveau !
Dernièrement, plusieurs d’entre nous ont été aux prises avec la question de l’autorité spirituelle et de la soumission ; et la question connexe des opinions privées par rapport aux convictions du groupe. En d’autres termes, quand devrais-je en tant qu’individu arrêter d’avoir des avis privés et de respecter une conviction que quelqu’un d’autre détient comme important ? Comment vais-je travailler à l’exhortation de Paul à se « soumettre aux uns aux autres dans la crainte du Christ » ? Quand est-ce qu’une question relève de Romains 14 de la catégorie des « questions discutables » que nous devrions simplement garder entre Dieu et nous-mêmes ?
Je dois admettre à l’avance ce que vous savez déjà—je ne possède pas toutes les réponses, ou même toutes les questions. Mais je voudrais partager une perspective, qui, je l’espère, nous aidera à chercher la vérité et la sagesse de Dieu avec une plus grande liberté et paix. Si nous pouvons le faire ensemble, je suis sûr que je peux compter sur vous pour m’aider, en tout cas, à comprendre comment travailler sur les implications pratiques.
Ce n’est probablement pas par hasard que nous rencontrons ces questions maintenant. Ce sont des questions de Vie du Corps. Jusqu’à présent, nous avons surtout été préoccupés par nos propres liens personnels avec le Chef. Nous allons encore prêter attention à cette question éternellement. Mais si un bébé est né ici, un Corps de Christ encore nourrisson, nous devons soudainement examiner la question du discernement et de la réponse aux instructions données au groupe venant de la Tête.
C’est le genre de Corps que Jésus veut, le discernement et la réactivité. Nos corps humains détectent les signaux du cerveau et réagissent presque instantanément. Souvent le cerveau veut accomplir une tâche qui implique seulement l’effort coordonné de quelques parts. Mais parfois j’ai besoin de tout mon corps pour réagir comme une unité. Si je joue une chanson au piano, cela prend presque chaque partie de mon corps pour le faire. Ne croyez-vous pas tous, que Jésus a accompli un miracle et a donné naissance à une ekklesia ici ?
Je ne veux pas rendre quiconque parano (surtout moi !), mais c’est une question importante. Si Jésus ne construit pas Son Eglise parmi nous, nous n’avons rien à faire en essayant d’agir comme tel. Cela ne ferait que de conduire à des attentes irréalistes et à des faux-semblants et à des frustrations et à se maltraiter les uns les autres. Mais si Jésus Lui-même nous appelle à fonctionner comme un Corps, alors nous avons à faire face à certains problèmes comme ils se présentent.
L’une de ces questions est de savoir comment nous anticipons, quand Dieu voudrait nous emmener dans une certaine direction en tant que groupe. Le fait est qu’Il donne souvent du discernement d’abord à quelques personnes à un moment donné, néanmoins Il s’attend à ce que le groupe dans son ensemble réponde. Bien sûr, le sous-ensemble des gens qu’Il utiliserait peut changer d’instant en instant, mais le fait est qu’Il travaille souvent en fournissant une orientation à ces quelques-uns. Sous l’Ancienne Alliance, Israël était une nation, pas seulement un conglomérat d’individus. Quand ils ont agi « chaque homme comme il l’entend, » comme dans le livre des Juges, le chaos suivit. Lorsque le peuple répondit aux prophètes de Dieu, il a y eu le réveil et la santé spirituelle. Sous la Nouvelle Alliance, nous, les particuliers détenons un privilège beaucoup plus glorieux de connaître Dieu personnellement et d’entendre Son Esprit dans notre sein. Pourtant, dans les archives des « saints apôtres et prophètes » de Jésus, que nous savons être des hommes et des femmes fiables, nous pouvons lire que Dieu donna encore souvent de la direction de groupe par quelques personnes à la fois. À Antioche, l’Esprit mis de côté Paul et Barnabé pour une tâche spécifique. Ce fut une décision qui toucha tout le monde. Ces deux hommes étaient estimés comme des dirigeants et des enseignants, et toute l’Eglise les envoyèrent sur leur chemin. Pourtant, l’Esprit donna la direction initiale à un petit groupe de cinq personnes qui adoraient et qui jeûnaient. Puis, plus tard, lors d’un voyage, l’Esprit montra à Paul dans un rêve d’aller en Macédoine, et l’ensemble du groupe, qui voyageaient avec lui, conclurent que Dieu les appelait à y aller. C’est simplement la manière dont Dieu agit.
Ce dernier paragraphe me fait peur autant que vous, je vous le promets. Il ne devrait pas nous effrayer, mais, avouons-le, nous avons tous vu des exemples de dirigeants impies faire peu de cas de leur troupeau, et se justifiant sous prétexte de « obéissez à vos conducteurs et soumettez-vous à leur autorité » ou « ne touchez pas à l’oint du Seigneur. » Et nous avons entendu des histoires (certaines d’entre eux, des légendes ecclésiastiques, sans doute, mais certaines d’entre elles probablement vraies) sur les pires violations. L’idée de Dieu fournissant une orientation à ma famille et à moi à travers quelqu’un d’autre, peut être terrifiante dans cette lumière.
Pourtant, un corps sain doit fonctionner par chaque membre recevant la provision des autres. C’est soit cela, ou alors, nous devrons renoncer à Ephésiens 4 et 1 Corinthiens 12 et plusieurs autres passages ! L’alternative à la vie ensemble est pour chacun d’essayer personnellement d’être son propre corps individuel du Christ, et de dire à la main ou à l’œil, « Je n’ai pas besoin de toi. » Mais nous ne devrions pas nous attendre à ce que Jésus honore un esprit fier et indépendant ! Au mieux, je vais avoir un don ou deux ou trois, pour le bénéfice de l’ensemble, et si je ne suis pas disposé à recevoir un approvisionnement des autres pour les dons qui me manquent, je (et ceux qui comptent sur moi, comme mes enfants) serais appauvri.
Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès dans la confiance des uns des autres et sommes prêts à prendre certains risques avec l’un l’autre. Dans les années passées, j’ai probablement été au, ou près du, « fond du tonneau, » quand on venait à la question de confiance et de recevoir. Mais les choses changent. Seulement hier, un de vous offrit une opinion spontanée sur une question personnelle, une question de caractère impliquant un de mes enfants ! Et je vous aime pour cela—même plus après l’appel téléphonique qu’avant. Je ne suis certainement pas le seul qui ait grandi dans cette région de recevoir de la provision. Il semble que nous avons tous.
Notre « inquiétude » actuelle sur ces questions signifie simplement que Jésus nous appelle à embrasser Son cœur pour nous sur un niveau plus profond que jamais. Et cela veut dire que le Créateur et le Pourvoyeur, le Chef et Juge de l’Univers nous a remarqués et, pour aucune autre raison que Son Amour, Il a décidé de nous appeler à un autre degré de gloire ! On n’a rien à craindre de cela. Jésus peut vraiment avoir des organismes locaux qui d’une part, répondent instantanément à Ses moindres incitations, tandis qu’ils flairent des faux enseignements et esprits, qui les mèneraient loin de Sa Volonté. Nous pouvons vraiment atteindre un niveau dans notre maturité où l’on peut « tout tester ; s’accrocher au bon ; éviter toute espèce de mal. » Pouvoir sentir ce qui a déjà été lié ou délié dans le ciel et faire la même chose sur terre n’est pas seulement un rêve.
Si la question du discernement et de la réponse corporelle est une question de Vie du Corps, alors tout ce qui promeut la bonne santé de la vie du corps devrait conduire à notre mesure de donner et de recevoir la provision du Christ d’une manière qui L’honore. Voici un passage qui décrit une Vie Saine de Corps :
« Que la paix du Christ règne dans vos cœurs, puisque en tant que membres d’un même corps vous avez été appelés à la paix. Et soyez reconnaissants. Que la parole du Christ habite en vous richement alors que vous enseignez et exhortez l’un l’autre avec toute sagesse, et que vous chantiez des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels avec gratitude dans vos cœurs à Dieu. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces à Dieu le Père à travers Lui » (Colossiens 3:15-17).
C’est le genre de vie du Corps que je veux désespérément ! La paix qui règne... la gratitude de cœur qui prévaut... la parole puissante, vivante, active et débordante... les besoins rencontrés par l’enseignement et l’exhortation ... la louange naturelle... les actes accomplis dans la stature et l’autorité du Nom.
Une partie de cette vie du corps doit inclure notre « laisser la parole du Christ habiter en nous richement alors que nous enseignons et exhortons l’un l’autre avec toute sagesse. » Cela veut dire que nous parlons la parole de Jésus dans la vie de chacun, faisant l’application pratique avec elle. Une grande partie de cela sera un ou quelques membres parlant dans la vie de quelqu’un ou de quelques-uns. Mais parfois, il s’agira de quelques uns parlant dans la vie de tous.
Cela fait partie de la vie normale du corps. Mais la plupart d’entre nous avons vu quelques échecs incontestables dans ce domaine même du fonctionnement. Je pense que les versets précédents de Colossiens 3 soulignent les raisons. Avant qu’un groupe de croyants ne puisse jamais vivre les versets 13-15, ils doivent passer à travers les versets 1-12 ! Voici le premier morceau de cela :
« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, recherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux réalités d’en Haut, et non à celles qui sont sur la terre. En effet, vous avez connu la mort et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec Lui dans la Gloire. Faites donc mourir en vous ce qui est terrestre : l’immoralité sexuelle, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la soif de posséder, qui est une idolâtrie. C’est à cause de cela que la colère de Dieu vient [sur les hommes rebelles]. Vous aussi autrefois, lorsque vous viviez parmi eux, vous marchiez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à tout cela, à la colère, à la fureur, à la méchanceté, à la calomnie, aux grossièretés qui pourraient sortir de votre bouche. Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés du vieil homme et de ses manières d’agir, vous avez revêtu l’homme nouveau qui se renouvelle pour parvenir à la vraie connaissance, conformément à l’image de Celui qui l’a créé. Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni étranger, ni sauvage, ni esclave ni homme libre, mais Christ est tout et en tous. Ainsi donc, en tant qu’êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. »
Voici une image de la vie basique d’un disciple. Il (ou elle) est décédé et ressuscité avec Christ et a reçu un nouveau moi qui est « renouvelé dans les connaissances à l’Image de Son Créateur. » Il y a maintenant une « mise à mort » progressive et un « débarrassage » du péché.
À moins que les croyants individuels dans un groupe n’aient reçu cette régénération basique du cœur et acceptés ces décisions de disciple de base, il n’y a aucun moyen que ce groupe puisse fonctionner comme un corps. Ils ne sont pas un corps. Au mieux, ils sont un mélange, une communion impie de lumière et d’obscurité, plein de levain qui fait lever le pain ensemble.
Toute la question de Jésus prenant ce groupe dans une direction voulue en tant que groupe est problématique. Beaucoup des membres, peut-être même parmi les dirigeants, ne sont même pas dans Ses mains et sous Son contrôle ! Seuls ceux qui ont sacrifié leurs vies sur l’autel du sacrifice vivant de Jésus, en rejetant les modèles de ce monde, peuvent tester et approuver la volonté de Dieu (Romains 12), correct ? Donc, normalement, tout type de fonctionnement corporel est un gâchis. Si la direction est passive, ils se rencontrent dans des séances à huis clos et essayent de déterminer un ordre du jour. Ils annoncent à brûle-pourpoint les nouvelles de la congrégation, motivant et en manipulant par des promesses ou des menaces, du bla-bla ou des remontrances, se battant tout le temps contre le trouble causé par l’ambition égoïste. Si la direction est active, de « type A, » et axés sur les buts, ils essaient de régner dans l’assemblée grâce à un contrôle serré et légaliste. Honnêtement, les gars, certains d’entre nous ont été dans ce genre de groupe, ont connu ce genre de leadership, et sommes témoins de la dévastation spirituelle qui en résulte. N’est-ce pas au moins une partie de la raison que toute la question sur l’autorité spirituelle et de la soumission nous donne la trouille ?
Mais nous n’avons pas à fonctionner de cette façon, n’est-ce pas ? Si chacun de nous en tant qu’individu meurt réellement à notre ancienne vie, reçoit la nouvelle, et apprend progressivement à marcher « caché avec Christ en Dieu, » cela n’ouvre t-il pas une dimension de possibilités entièrement nouvelles pour un fonctionnement corporel qui ne doit pas compter sur la manipulation d’une part, ou d’une poigne de fer de l’autre part ?
Puis il y a le verset suivant de Colossiens 3 :
« Ici, il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ou incirconcis, ni barbare, ni Scythe, ni esclave ou libre, mais Christ est tout et en tous. »
Ici, chez un peuple crucifié et ressuscité, il est possible pour le Christ d’être Tout, et pour que les différences individuelles se fondent dans l’insignifiance. Cette question d’unité, d’être « joints et liés ensemble, » d’être des pierres vivantes construites ensemble et s’élevant jusqu’à devenir un temple saint dans le Seigneur, cela, aussi, est une question Souveraine. Si vous avez seulement un groupe d’individus consacrés, fonctionner sainement par un effort coordonné de l’ensemble est encore impossible. C’est vrai en matière de discernement et de réponse à la provision du Christ. Il y a des exceptions, mais normalement, nous sommes un peu limités dans nos relations avec d’autres croyants professant avec lesquels nous ne sentons pas cette unité. Nous pourrions sentir une liberté et une responsabilité d’offrir des idées sur les enfants des uns des autres, mais habituellement, nous ne sentirons pas la même liberté avec quelqu’un que nous rencontrerions dans un centre commercial.
Il m’a fallu un certain temps pour comprendre ce principe, sans doute parce que je n’étais pas vraiment joint et lié avec quiconque depuis longtemps ! Il y a trois ou quatre ans, je voulais tellement appeler ceux d’entre nous, qui étaient ensemble, une « église. » Je voulais que nous agissions comme un, aussi, et je me fâchais ou déprimais si nous ne l’étions pas. Mike m’a dit une fois, « Arrête d’essayer de dessiner un cercle autour d’un certain groupe de personnes et d’appeler les gens à l’intérieur une église ; puis exiger qu’ils agissent d’une certaine manière. Elève Jésus, permets-Le d’attirer tous les hommes à Lui et laisse-Le s’inquiéter des cercles. » C’était un conseil merveilleux, mais difficile pour moi de prendre.
Pendant ce temps, certains d’entre vous se souviendront d’une jeune famille, des relations d’un autre couple vivant ici, alors, qui avait déménagé à la ville pour un mois ou deux pour « faire partie de nous. » Nous avons été rapidement submergés en essayant de nous occuper du péché dans ce ménage. Il y avait un bastion d’imagination et de calomnie, en particulier. Finalement l’un des époux quitta le compagnon et courut à la maison de maman et de papa. Je voulais tellement apporter une sorte de responsabilité du groupe pour assumer le problème, un Matthieu 18 genre de chose. Mais encore une fois, Mike a suggéré : « Cette personne n’est pas responsable devant vous comme un ‘groupe.’ Vous n’êtes tout simplement pas une Église, un ‘Chandelier,’ à ce point dans votre Vie collective ensemble, franchement. Elle est responsable devant Jésus pour son péché, et une partie de cela sera d’arranger les choses avec les gens qu’elle a offensés, mais elle n’est pas responsable devant vous en tant que groupe. » Il avait raison.
Des groupes de croyants, même s’ils sont des personnes qui essaient de vivre pour Jésus, peuvent encore fonctionner de façons malsaines, s’ils essaient de prendre de l’avance sur Dieu et de présumer sur certaines relations qui ne sont tout simplement pas là. Mais s’il y a des gens ici, dans cette ville parmi nous qui sont joints et unis dans le royaume spirituel maintenant, alors un fonctionnement sain de l’organisme devrait être possible. Nous pourrions avoir à fonctionner à un niveau assez jeune, si nous sommes un collectif de nouveau-né, et nous pourrions avoir besoin de beaucoup d’aide, mais un bébé est encore un organisme fonctionnant merveilleusement, n’est ce pas ?
Mais il y a plus :
« Par conséquent, comme le peuple élu de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de la compassion, la bonté, l’humilité, de la douceur et de la patience. Supportez-vous les uns les autres et pardonnez tout vos griefs que vous pourriez avoir l’un contre l’autre. Pardonnez comme le Seigneur vous a pardonné. Et au-dessus de toutes ces vertus, revêtez-vous de la charité, qui les unit toutes ensemble dans une parfaite unité. »
Même dans un groupe d’individus consacrés qui ont été joints en « un seul pain, » il y a encore une condition préalable pour la santé de la vie du corps : l’Amour. Sans amour, il n’y aura pas de « liens ensemble dans une parfaite unité. » Les tentatives de fonctionner collectivement, que ce soit dans la question du discernement collectif ou dans d’autres questions de la vie, se terminera toujours en catastrophe.
Il y a quelques jours, j’ai demandé à Dieu pourquoi je n’avais pas été beaucoup plus d’une bénédiction pour le groupe chaque fois que j’avais développé une conviction sur ce que « nous » devrions ou ne devrions pas faire. Sa réponse, je pense, c’est que depuis longtemps je n’avais pas été libre d’aimer. Même si je discernais quelque chose, j’essayais de travailler d’un cœur critique ou orgueilleux, et cela n’aidait tout simplement personne.
Mais ce n’est pas la façon dont je vois vos cœurs opérants ! Je vois une mesure croissante de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience, de tolérance et de pardon. Certes, ces mots ont pris une nouvelle vie pour moi, à cause du traitement et de l’acceptation que j’ai reçu dans vos mains miséricordieuses ! J’espère que vous avez vu mon cœur fondre un peu, aussi.
Je ne peux pas m’empêcher de croire que si nos vies sont cachées avec Christ en Dieu, s’Il nous a liés ensemble dans les cieux célestes, et si nous nous aimons les uns les autres, nous pourrons travailler sur cette question de recevoir et de répondre à la direction du corps d’une façon saine !
Cette lettre est déjà plus longue que je le voulais (surprise !), mais il y a une autre question que je voulais soulever, et c’est la question de l’autorité spirituelle et de la soumission.
Partie intégrante d’être en mesure de croître dans la Tête et d’atteindre la maturité ensemble, comme un corps, a à voir avec le processus d’équipement. Ephésiens 4, dit :
« C’est le Christ qui a donné les uns comme apôtres, comme prophètes, comme évangélistes, comme bergers et comme enseignants, pour équiper, préparer, réparer le peuple de Dieu pour les œuvres de service, de sorte que le Corps du Christ puisse être édifié. »
Le travail de chaque partie est nécessaire. Il y a un Sacerdoce de Croyants. Il n’y a pas un système de clergé-laïcs. Mais il est encore vrai que pas tous les membres ont la même fonction. Il n’y a pas un sacerdoce d’outilleurs ! A tout moment, le cœur de Dieu pour certains sera de faire ressortir le meilleur du reste des croyants, de sorte que le tout peut être ce qu’il doit être. C’est pourquoi les quatre (ou cinq) dons mentionnés ici, les dons pour « équiper », sont parmi les dons du Christ pour Son Corps.
La question de l’autorité spirituelle entre en jeu ici. Le don d’apôtre ou de prophète ou d’évangéliste ou de berger /d’enseignant implique que cette personne a un rôle fondamental ; ou une parole de Dieu, ou la proclamation du Message, ou l’alimentation du groupe, que le groupe entier a besoin de recevoir et d’accepter. « Obéissez à vos conducteurs et soumettez-vous à leur autorité » est encore dans les Écritures. Ainsi est l’exhortation à « respecter ceux qui travaillent durs parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent ; tenez-les en haute estime dans l’amour pour leur travail. » Le serviteur de Jésus se pliera en quatre pour se garder d’exiger d’être traité de cette manière, mais le corps ne bénéficiera pas de son service à moins qu’ils puissent le recevoir avec un tel cœur.
L’existence d’outilleurs dans le corps n’enlève pas le besoin et la responsabilité du membre à « tout tester, garder le bien, et d’éviter toute espèce de mal, » car il y a des faux apôtres qui doivent être testés et rejetés (Apo. 2: 2). Il y a de faux prophètes (Matthieu 7:15-23. ; 24:10 ) qui veulent nous tromper. Il y a de faux évangélistes qui enseignent de faux évangiles (Gal 1:6-9), qui devrait être un anathème pour nous. Il y a de faux pasteurs qui sont vraiment des loups voraces, voulant détruire le troupeau et attirant les disciples après eux-mêmes (Actes 20:29-30). Et il y a des faux docteurs (1 Tim 5:3-7. ; 2Tm 4:3-4 ; 2Jean 9 ; Apo 2:14-26) qui ne doit pas être tolérés.
Donc, nous devons discerner, mais nous ne pouvons pas faire cela d’un cœur critique, cynique, suspicieux, ou orgueilleux ! Sinon, nous allons rejeter les vrais outilleurs avec les faux et rater les dons du Christ. Nous pouvons essayer de fonctionner sans équipement, mais nous avons la parole de Dieu qui nous dit que nous ne parviendrons jamais à maturité dans la foi sans eux.
Notre discernement ne peut pas être fondé sur de simples apparences. Nous devons marcher par la foi, non par la vue ! Paul n’était pas si impressionnant en tant que personne d’un point de vue mondain. Ces « super-apôtres » dont il parlait étaient beaucoup plus sophistiqués. Certains avec des esprits charnels rejetèrent Paul et acceptèrent les imposteurs, et un résultat direct est que le charnel fermenta l’Église à Corinthe !
Nous devons discerner avec l’Esprit. La direction de Dieu pour nous, venant à travers le corps, ne pourrait pas toujours nous donner un sens plus logique que les solutions alternatives, jusqu’à ce que, plus tard, nous pouvons regarder par-dessus nos épaules et comprendre pourquoi. Nous devons apprendre à discerner la Vie du Christ chez un individu et ce qu’il ou elle dit. Nous devons apprendre à sentir l’arôme du Christ. Tout pouvoir au ciel et sur terre est en Christ, et nulle part ailleurs !
Je vais risquer ma tête et faire une application pratique avant de quitter. Comment allez-vous regarder une « autorité » dans votre vie ? Nous avons besoin d’y penser. Voulez-vous qu’il soit une ressource ? Un ami ? Un service d’urgence ecclésiastique, où on compose le 911 (ou 17) ? Quelqu’un à bout de bras, qui peut nous donner quelques trucs sympa, mais envers lequel nous ne sommes pas vraiment responsables ? Ou bien accueillerez-vous les outilleurs que vous considérez comme ayant de l’autorité spirituelle ? (Si vous recevez un prophète, vous recevez une récompense de prophète. Si vous le recevez seulement comme un ami, vous recevez uniquement la récompense d’un ami. Si vous le recevez comme un distributeur
d’information, vous recevez uniquement l’information, pas la Vie transmise.) Prions chacun à travers cela, d’accord ?
C’est assez pour le moment ! Hé, être un Chrétien peut être compliqué parfois, mais n’est-ce pas merveilleux de toute façon ? « Combien grand est l’Amour du Père qu’Il nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et c’est ce que nous sommes ! »
Dans cet amour merveilleux,
Dan (un frère d’Ohio)
Rejoignez-Nous Dans La Prière Au Sujet De Tout Cela ?
Père, les êtres humains sont assez peu profonds en règle générale, et je pense que nous sommes dans cette catégorie. Nous avons été créés, même inférieur aux anges, et pourtant Tu désires transmettre Ta Vie, Ton cœur, Ton Esprit et Ta sagesse à nous. Tu faits cela pour que nous puissions régner avec Toi et même juger les anges. Nous savons qu’il y a un processus, à travers leque Tu nous amènes. Ces choses sont très, très importantes pour nous. Nous avons besoin d’apprendre à marcher avec l’un l’autre et aller au niveau suivant ensemble. Nous ne voulons pas qu’il y ait la moindre confusion quant à savoir si oui ou non nous pouvons avoir notre propre relation avec Toi et, de discerner le Corps en même temps. Ces deux choses vont travailler ensemble dans Ton cœur et dans Ta pensée. Il ne fait aucun doute qu’ils peuvent travailler ensemble, plutôt que dans l’opposition à l’un l’autre. Aide-nous à comprendre comment toutes ces choses travaillent ensemble, afin que nous puissions aider les autres à marcher en elles.
Père, ne nous laisse pas être superficiels. Tu as promis de nous emmener à l’endroit où nous sommes dignes de nous asseoir sur des trônes avec Toi et de régner sur les nations. Nous ne nous sentons pas particulièrement qualifiés dès maintenant, mais nous Te faisons confiance, comme le Maître Enseignant, de nous conférer, de nous apprendre, et de faire confiance aux dons que Tu nous as donnés, d’une telle façon, que nous puissions réellement marcher avec Toi dans ces choses dans les Royaumes Célestes. Tout cela fait partie de cela. Montre-nous comment nous pouvons fonctionner dans une relation avec Toi et avec l’un l’autre, qui n’est pas concurrentiel, mais plutôt une relation qui travaille ensemble pour atteindre Ta Gloire, et vers l’ensemble de ce que Tu veux faire en nous, pour le bien de Ton Fils et de Son Royaume.
En Lui
Mike