Vous Pouvez Surmonter !
Le potentiel d’être un vainqueur et d’avoir Sa Vie, Sa puissance, Son caractère et Sa capacité à surmonter la tentation, tout cela nous est très, très disponible, si nous recherchions les clés, plutôt que de nous endormir ou de prétendre ou d’être en colère avec quelqu’un d’autre.
24/5/2000
Mercredi soir, 24 Mai, 2000
(Extrait d’un moment où certains saints étaient ensemble à Indianapolis)
Quelques réflexions qui pourraient être utiles pour obtenir une perspective sur notre vie, ce voyage que nous faisons, et comment aller plus loin, comparé à l’endroit où vous pensez être en ce moment …
De la Fausse Religion
Il y a une étape que beaucoup d’entre-nous avons traversée, et il semble pratiquement impossible pour moi, qu’il pourrait encore avoir quelqu’un ici à ce stade (bien que le monde est plein de cette phase). Je parle d’une forme de christianisme, une forme de piété, mais dans ce cas, en renier la puissance. Il y a un stade de faire des choses qui ont une connotation religieuse, mais en essence c’est d’ « utiliser » Dieu. C’est utiliser Dieu, car nous ne sommes pas véritablement en train de faire ce qu’IL veut et personne ne réussira à nous le faire faire. Et nous ne permettrons à personne de nous parler, lorsque nous ne faisons pas ce qu’IL veut. Nous faisons ce qui semble juste à nos propres yeux. « Vous faites ce que vous voulez. Je ferai ce que je veux. Vous êtes juste plein de jugement … Elevez la poutre de votre œil. » Cette étape d’existence est fondamentalement juste une fausse religion et c’est blasphématoire. Jésus n’est pas Seigneur. Il est simplement une figure de proue. Il est une icône. C’est un logo qui ne signifie rien pour notre vie quotidienne.
C’est une phase religieuse et elle décrit sans doute un très très grand nombre et probablement un pourcentage énorme du monde chrétien. Les gens font ce qu’ils leur plaisent ; Jésus ne les cernera pas en aucune façon. Ils ne seront pas retenus. Leur maitrise de soi est inexistante. Ils feront ce qu’ils leur plaisent, quand ils le voudront et nul n’oserait leur dire quoique ce soit. Il y a beaucoup de religion, beaucoup de ce qu’on appelle le « christianisme » de cette façon. Jésus n’est pas Seigneur, et donc, d’après Pierre, Il n’est pas non plus Sauveur. C’est du faux christianisme. C’est de la cochonnerie indésirable. C’est la sucette, la tétine mentale, le placebo au sujet duquel tous les athées parlent et se moquent.
Et les athées ont raison au sujet de ces gens, qui sont à ce stade. La religion est simplement l’opium du peuple pour leur propre apaisement de leur conscience, mais elle ne signifie rien pour eux dans leur vie quotidienne. Ils font ce qu’ils leur plaisent. Ils chantent des chansons pour se sentir bien et ils peuvent même prier les prières pour se sentir bien ; mais ils vont faire ce qu’ils veulent faire et ne seront retenus par rien ni personne. Il n’y a aucun point de gaspiller beaucoup plus de temps sur ce point, car nous sommes conscients que c’est de la fausse religion. C’est du faux christianisme. C’est absurde. Cela n’a rien à voir avec la raison pour laquelle Jésus est mort ou avec ce que Jésus a enseigné.
Allons de l’Avant
L’étape suivante—qui est difficile d’en sortir—est quand une personne est réellement sincère au sujet de suivre Jésus et il y a eu une conversion authentique. Cette deuxième étape est de faire les choses à PROPOS DE Jésus. Nous trouvons toutes les bonnes choses qui sont censées être les « choses chrétiennes à faire ». On pourrait même demander aux gens : « Que dois-je faire ? Et ça ? Qu’en est-il de cela ? » Puis nous traversons nos vie troublées, frustrées, nous demandant ce que les gens pensent, nous demandant ce que nous sommes censés de faire, ne sachant pas entre le choix A et le choix B ; nous sentant coupables à des moments, déprimés à d’autres moments ; échouant, réussissant, ou pensant avoir réussis et trouvant ensuite plus tard, que nous n’avons pas; et puis nous tombons dans la déprime.
Cette étape est essentiellement une chose légaliste qui est véritablement au sujet de Jésus dans un sens externe—parce que le désir est honnêtement de Lui plaire—mais c’est, comme vous pouvez le deviner à partir de la description, une sorte d’embarras et une sorte de déprime et en quelque sorte une servitude. Mais c’est sincère, et je sais que Dieu honorera cela. Les choses qui se passent dans notre entendement n’affecteront pas notre salut dans ce sens, si nous sommes réellement sincères sur ce que nous faisons pour Jésus. Cet état de choses n’est pas une question de salut, mais c’est évidemment une situation très regrettable, qu’une personne soit toujours frustrée et confuse, toujours à la recherche d’essayer de trouver la bonne chose à faire et à ne jamais la trouver tout à fait. C’est une chose très difficile à faire. C’est un jeu cérébral qui semble être sans fin et atrocement douloureux, presque sans soulagement.
Pour Lui et Avec Lui
La prochaine étape, au-delà de faire des choses au sujet de Jésus, est de faire des choses POUR Jésus. En d’autres termes, il y a des questions verticales qui se passent ici : « Jésus, je veux le faire pour TOI. » Cette personne est impliquée dans le sens le plus élevé possible de vouloir vraiment faire ces choses pour Jésus. Ils Lui en parlent à son sujet. Ils veulent Lui plaire : « Jésus, que veux-tu que je fasse ? Jésus, cela va me coûter. Je vais faire ce choix de me détourner de cette tentation, je vais faire ce choix de me détourner de ce processus de pensée. Jésus, je T’offre ceci comme un cadeau, cette question de maitrise de soi. Je veux faire cette chose là; ma chair le désire. Mais pas ma volonté – que la Tienne se réalise. » C’est une question verticale, et c’est une histoire d’amour avec Lui. Nos âmes veulent se fondre dans Son âme et profiter pleinement de Lui et L’adorer. Nous Le voyons et sommes transformés dans Son image, de gloire en gloire. C’est une question verticale et c’est vrai. C’est vivant et il y a de la matière. C’est une relation avec une personne. Nous savons que cela doit être comme cela. Nous savons que cela doit être au moins comme cela, n’est-ce pas ? Nous n’allons pas simplement faire des choses à Son sujet, nous n’allons pas seulement faire des choses extérieures pour Lui ; mais nous allons le faire avec Lui comme avec une Personne, pour Lui, parce qu’Il est une Personne.
C’est un état impressionnant de choses, à certains égards, et franchement il y a beaucoup de personnes dans la chrétienté qui ne savent même pas que c’est ce qu’ils sont censés de faire. Ils seraient choqués d’entendre, qu’il y a plus que de simplement faire un « choix juste » sur un ensemble de circonstances et quelques tentations potentiels. S’ils font le bon choix, la plupart des gens dans le monde chrétien disent simplement : « Je suis censé de le faire, parce que c’est la chose chrétienne à faire. » Il y a quelques personnes, un petit pourcentage, une fraction qui disent : « Jésus, je veux faire cela pour Toi. » Et ils Lui parlent à ce sujet. Ils disent : « Jésus, je veux T’offrir ce cadeau. Je m’apprête à faire un bon choix. Je veux Te montrer mon amour, en Te donnant ce cadeau. » Il y a peu de gens qui font cela. Ils ne sont pas très nombreux, parce que la plupart des gens ne savaient pas qu’ils le pouvaient. Ils ne savaient pas qu’ils le devaient. Ils ont juste été enseignés une religion sur Lui, mais pas nécessairement avec Lui et pour Lui, comme avec une personne. Il s’agit certainement d’un pas géant vers la réalité, quand on se rapporte à Lui comme à une personne ; Lui parler des choix à faire ; Lui poser des questions sur les choses qui troublent ou qui nous frustrent ; et à trouver du réconfort en discutant des choses avec Lui.
Se Libérer, se Dégager—La Vie EN Lui
La prochaine chose que je veux vous décrire est quelque chose dans laquelle seulement une petite fraction de gens marche ; et je veux juste m’assurer que tout le monde a une invitation pour y aller, si vous n’y êtes pas déjà. C’est une vie de faire les choses EN LUI. Pas seulement au sujet de Lui (la religion qui est externe/apparente, « faire la bonne chose »). Mais aussi pas seulement autour de Lui comme à une personne, le faisant techniquement pour Lui. Même pas techniquement le faisant avec Lui, en discutant avec Lui. Mais un pas encore plus loin que cela est de le faire EN Lui.
Je pense qu’après avoir parcouru les autres étapes comme beaucoup d’entre vous l’on fait, qu’il y a encore peut-être beaucoup d’entre-nous qui se trouvent frustrés par les échecs et nous nous trouvons en quelque sorte incapables de trouver la victoire sur les choses, qui ont été présentes dans nos vies pendant une longue période de temps. Ce que je veux rendre clair pour nous, c’est que ce Jésus qui est mort pour vos péchés pour pardonner le passé, vit également dans la puissance de la résurrection pour habiliter l’avenir/le futur. Le Fils de Dieu s’est manifesté pour détruire les œuvres du diable, pour les déraciner et les détruire complètement. Et, dans le contexte de 1 Jean 3, il est écrit que nous n’avons plus besoin de pécher.
Nous n’avons pas à être assujettis/soumis au péché plus longtemps. Nous n’avons pas à être secoués comme une poupée de chiffon dans la gueule d’un chien, vidée et jetée dans la cour avec notre rembourrage éventré, étant satisfaits de louer Dieu, parce que « nous sommes sauvés, de toute façon. » Je n’ai pas à échouer jour après jour, année après année et à être misérable. Même si je le fais pour Lui, je me trouve en échec. Je me retrouve misérable. Cela n’a pas à être. C’est bon d’être pardonné. Il est bon de trouver quelque réconfort dans notre découragement ou dans nos problèmes ou dans nos échecs en parlant à ce propos. Mais il y a une autre question qui pourrait être décrite comme surmonter/vaincre. Cela pourrait être décrit comme : « Le prince de ce monde est venu, mais il n’a rien en moi. » Cela pourrait être décrit comme : « Nous n’avons pas à pécher plus longtemps » (1Jean 3).
Si nous L’avons vu et si nous L’avons connu, et si nous avons expérimenté Sa présence en nous, alors nous pouvons vivre aussi librement que Lui. Cela ne veut pas dire sans tentation, mais Il n’avait pas à regarder en arrière sur une journée en sachant qu’Il avait échoué, non plus.
La plupart d’entre nous regardons en arrière – nous avons besoin de regarder en arrière—sur un bon nombre de nos jours (si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, assez perspicaces, assez sincères et assez approfondis) et disons : « J’ai échoué à plusieurs reprises. J’ai échoué avec ces pensées ; je n’ai pas réussi avec cette attitude, j’ai échoué avec cette réaction dans ma maison ; je n’ai pas réussi à donner quand j’aurais du donner, je n’ai pas remarqué quand j’aurais dû remarquer ; je n’ai pas réussi à répondre correctement quand quelqu’un m’a insulté ou méprisé ; ou ne m’a pas attribué du mérite dans mon travail ou m’a volé dans le milieu du travail. J’ai réagi. J’ai senti des choses que je ne devrais pas ressentir, et j’ai mal réagis envers eux ou je les hais. » La plupart d’entre-nous auraient regardé en arrière sur un certain nombre de nos jours dans une semaine donnée, et auraient dit : « Il y avait un terrain plus élevé, sur lequel je n’ai pas encore marché. Jésus agit d’une certaine façon que je sais n’est pas comme j’ai répondu à mes enfants, comment j’ai répondu à mes problèmes financiers ; la façon dont j’ai répondu à mon manque de sommeil ou à ma faim, ou à un manque de discipline dans un certain domaine ou un autre. » N’est-ce pas vrai ?
Maintenant, je veux m’assurer que c’est profondément enraciné dans notre compréhension, que Jésus, si vous êtes nés une deuxième fois, vit à l’intérieur de vous. Jésus n’a pas besoin de pécher. Il n’y a absolument rien au sujet du Jésus qui est à l’intérieur de vous, qui est disposé au péché ou qui est soumis au péché. Il vit dans une vie ressuscitée, dans la puissance d’une vie indestructible. Si le Christ est en vous, L’espérance de la gloire, si cela est vrai (et c’est vrai si vous êtes nés une deuxième fois), Jésus Lui-même est venu vivre à l’intérieur de vous, ce qui va plus loin que le pardon, cela va jusqu’à la victoire. Maintenant, si le Christ ne demeure pas en vous, ou ne vit en vous, vous n’êtes pas une de ses brebis (Rm 8 ; Ep 1; Ga 3). Mais vous Lui appartenez si vous êtes sauvés, si vos péchés sont pardonnés.
Maintenant, voici le dilemme : Je me surprends à échouer dans un domaine ou un autre—peut-être de manière consistante ou peut-être de manière sporadique, de manière surprenant. Mais, de toute façon, je me trouve en train de pécher/faillir. Peut-être que j’ignorais que c’était un péché, et puis j’ai su que cela l’était. Peut-être que c’est un manque de contrôle, ou peut-être que je le traite et qu’en quelque sorte cela me submerge. J’ai un choix à faire dans une situation comme cela. Je pourrais me décider à être déprimé, frustré, en colère contre moi-même, hostile envers les autres, et de m’enfermer dans ma chambre. Je pourrais le faire, mais ce n’est évidemment pas comme Jésus agirait, n’est-ce pas ? Je pourrais aussi me durcir et être arrogant à ce sujet : « Eh bien, Dieu soit loué, Jésus vit à l’intérieur de moi ! Mort, où est ta victoire ? Où est ton aiguillon, péché ? » … « Oubliez toute cette chose. Je suis pardonné. Je n’ai pas à m’inquiéter … » Eh bien, ceci est une dureté et une illusion qui continuera aussi à perpétuer le péché. Je ne veux pas être déprimé. Je ne veux pas être endurci au péché. Je dois lui être sensible.
Mais si je ne suis pas déprimé et si je ne suis pas endurci au péché, quelle est l’autre opportunité ici ? Qu’elle est l’autre situation qui est la plus appropriée pour un vainqueur ? Qu’est-ce qu’est le plus approprié pour quelqu’un qui est né une deuxième fois et a le Créateur de l’Univers qui vit à l’intérieur de lui ? Le choix le plus approprié est de croire que Jésus vit à l’intérieur de vous et, par conséquent, tout le potentiel de la galaxie à démanteler satan en miettes, surmonter tout péché, toute tentation, toute humeur, toute émotion, ou toute manque de maîtrise de soi vit à l’intérieur de vous. Tout cela disparait à la vue de Jésus. Par conséquent, tout le potentiel dans la galaxie de vivre de façon libre et sans être entravé par le péché—pas la dépression, ni la crainte, ni l’échec—tout ce potentiel vit à l’intérieur de moi.
Alors maintenant, si j’ai failli, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que je n’ai pas appris à exploiter tout le potentiel que Jésus représente à l’intérieur de moi. Nous pouvons chanter des chansons d’adoration toute la journée et puis toujours nous retrouver à échouer encore et encore, n’est-ce pas ? Quelqu’un peut-il s’identifier dans ce que je dis ? Avant que vous ne chantiez ces chansons à Jésus et soyez vraiment branchés dans Son cœur, vous étiez très peu profond et très vide en ces temps de manquement. Vous avez été capable de trouver une certaine satisfaction en étant un adorateur. Vous avez trouvé une certaine paix, un peu de réconfort en vous tournant vers Jésus et de Lui parler à ce sujet et être avec Lui dans l’exercice de vous occuper de votre péché. Vous avez trouvé quelque réconfort en cela. Et c’est bien mieux que de simplement « essayer de faire mieux la prochaine fois », ce qui est si loin de la relation verticale, si religieux, et si impuissant. Il y a certainement de la valeur au sujet d’être un adorateur et de se tourner vers Lui, pour Lui, avec Lui.
Mais ce que je suis en train de vous dire, c’est qu’il y a encore quelque chose d’autre disponible. Si vous vous trouvez, en dépit de tous vos cultes et en dépit de toutes vos discussions avec Lui, à continuer d’échouer, à retomber encore et encore dans cette situation tortueuse qui vous dépriment, vous tentent au désespoir, vous tentent de tout quitter ou de vous endurcir et d’être spirituellement arrogants (quelque soit); si vous vous trouvez être un adorateur vers Lui, tout en continuant à être battu, alors je veux vous suggérer qu’au lieu d’être déprimé ou religieusement endurci et arrogant au sujet de celle-ci (« Dieu soit loué, je suis pardonné. Je ne serai pas condamné »—qui signifie « je ne serai pas déclaré coupable »), au lieu de tomber dans ces catégories, voyez-la comme une opportunité. Voyez-la comme une aventure. Si le potentiel que Jésus a vit à l’intérieur de vous—la personne de Jésus, le Christ en vous, l’Espérance de la Gloire, le Christ qui habite dans vos cœurs par la foi—si Jésus Lui-même, Celui qui ne peut être touché par le péché (« Le prince de ce monde est venu, mais il n’a rien en moi ») vit à l’intérieur de vous, alors vous n’avez pas à pécher. Je le garantis. Parce qu’Il ne pèche pas et Il n’est pas disposé au péché, par conséquent, vous n’avez pas à être disposés non plus.
Vous pouvez être morts au monde et le monde à vous. Vous pouvez être crucifiés avec le Christ. Vous pouvez mourir dans Sa mort et être élevés à la Vie de résurrection dans Sa Vie. C’est ce que disent les Écritures. Nous pouvons nous compter nous-mêmes morts au péché. Nous pouvons participer à Sa puissance et à Sa mort au péché et partager cela dans un moyen pratique et réel. Mais ce que je vous dis est ceci : Si vous ne trouvez pas que ce soit votre expérience, et que vous êtes ballotés à droite et à gauche, alors au lieu d’être déprimés ou de devenir calleux, parce que vous ne voulez tout simplement plus sentir la conviction, tournez-vous vers Lui et regardez vers Lui comme une source de puissance pour surmonter—une Source de puissance que vous n’êtes pas encore parvenus à exploiter.
Trouvez Ces Clés
Disons que j’ai une voiture et que je ne réussisse pas à la faire fonctionner, mais je sais qu’en théorie le pouvoir de conduire ce véhicule existe. Je sais cela, comme un fait, parce que quelqu’un de très crédible, comme Dieu, par exemple, dit que le pouvoir de conduire ce véhicule existe. Mais je n’ai pas réussi à la faire fonctionner. Que vais-je faire ? Vais-je être déprimé et juste m’asseoir sur le siège arrière et m’endormir ? Vais-je être arrogant et m’asseoir derrière le volant et faire semblant que je la conduis, quand ce n’est pas vrai ? Je bluffe qui ? Nous voulons vraiment conduire. Nous voulons vraiment vaincre le péché. Nous voulons réellement être remplis de l’Esprit Saint et être remplis de Sagesse et voir la Gloire de Dieu et la Vie de Dieu et la Puissance de Dieu dans nos maisons, dans nos lieux de travail, dans notre vie personnelle, dans notre vie secrète ! Nous voulons VRAIMENT voir cela ! Nous ne voulons pas nous asseoir derrière le volant et piloter comme un fou, prétendant que nous conduisons. Et nous ne voulons pas être sur le siège arrière et pleurer et geindre, nous lamenter, ou être en colère et nous endormir après tout cela. Donc ce que nous avons à faire, c’est de chercher. Si la puissance de Dieu vit à l’intérieur de vous comme une personne—et c’est là un fait, si vous êtes sauvés—alors la puissance de vaincre le péché et d’être victorieux pourrait être en dormance, mais c’est absolument, totalement en vous.
Ne pensez jamais, même pour une seconde, rien de moins que cela, car Dieu a dit que le pouvoir de vaincre tout péché vit à l’intérieur de vous. Dieu l’a dit, donc c’est un fait. Alors, peut-être que je ne peux pas conduire la voiture, mais je ne vais pas prétendre que je suis en train de la conduire ; et je ne vais pas monter à l’arrière, déprimé et frustré et en colère, geignant, gémissant et accusant. Si je ne vais pas faire cela, alors qu’est-ce qui reste ? Recherche les clés, donc !! Regardez dans les fentes entre les sièges. Cherchez dans le compartiment à gants. Regardez sous le siège. Rechercher sur le tableau de bord. Repliez les sièges de l’arrière et cherchez dans le coffre. Essayez de trouver les clés, car elles sont là. Ce que je dis (juste pour revenir à l’intention initiale) est la chose suivante : Si vous vous sentez faibles—spirituellement, physiquement, émotionnellement—ce n’est pas parce que Jésus est faible. S’Il vit en vous, alors le potentiel d’être un vainqueur dans ces domaines est là.
Maintenant, je ne dis pas que ce sera sans tentation et je ne veux pas dire que ce sera sans douleur. Mais, je veux dire que ce sera sans l’échec constant et sans le cycle constant ; et sans le barrage constant de l’échec et de l’ennui, etc. Je veux dire que vous pouvez et pourrez—par la grâce de Dieu, Sa puissance, et votre foi—surmonter ces choses. Mais vous devez chercher les clés.
Si je suis en train de faillir, je n’ai pas besoin d’être déprimé ou en colère avec moi-même ou quelqu’un d’autre. Ce que j’ai à faire est de dire : « Alors, où sont les clés ? Que fais-je de mauvais ? Comment vais-je exploiter la puissance de Dieu qui vit à l’intérieur de moi ? Je ne soutire pas la Vie de Dieu. D’une certaine manière le Christ qui est en moi ne s’exprime pas très bien dans ce genre de situation. Pourquoi pas ? » Alors maintenant, c’est une aventure. Maintenant, c’est un voyage passionnant, parce que je connais le potentiel de tout ce qui est Jésus. « Plus grandes les œuvres que vous ferez. » Je sais que tout ce potentiel est là pour ne plus être une poupée de chiffon et d’avoir tout mon rembourrage partout dans le jardin quand j’irai dans ma tombe. Tout ce potentiel vit déjà en moi. Je ne Lui en parle pas seulement, quoique ce soit merveilleux. Je ne demande pas seulement le pardon et l’adoration, quoique ce soit bien. Faites cela aussi. Mais au-delà de cela, comprendre ceci : Vous pouvez soutirer la Vie de Jésus de Nazareth et toute Sa puissance pour vaincre le péché en apprenant à vivre dans l’Esprit et non pas seulement pour l’Esprit ou avec l’Esprit. Apprenez à vivre dans l’Esprit.
Si vous êtes une poule mouillée, si vous êtes un échec, si votre caractère et les traits de votre personnalité sont moins que le caractère et les traits de personnalité de Jésus de Nazareth … devinez quoi ? Le potentiel d’avoir la pleine mesure de la stature et la plénitude du Christ Lui-même habite en vous. Il n’est pas loin d’être atteint. Il vit à l’intérieur de vous. Donc, mon manque n’est pas ma faute d’avoir essayé. Mon manque n’est pas mes faiblesses inhérentes. Mon manque est que je n’ai pas encore trouvé les clés de la voiture que je sais je peux conduire. Je sais qu’elles existent. Je ne vais pas en douter. Je ne vais pas avoir peur et je ne vais pas faire semblant et je ne vais pas tout quitter et m’endormir sur la banquette arrière ou me fâcher. Je vais chercher les clés. Ces clés sont dans les Ecritures. Ces clés sont dans les enseignements de Jésus et des apôtres qui ont appris comment vivre dans cette vie et dans cette puissance.
« Le Christ habite en vos cœurs par la foi. » Qu’est-ce que cela signifie ? Je veux savoir comment le Christ habite dans mon cœur ! Je sais qu’Il le fait, mais je n’expérimente pas cela. Comment puis-je l’expérimenter ?! Peut-être que je n’ai pas vécu dans la foi. Je le pensais pourtant. Je crois en Dieu. Eh bien, ce n’est peut-être pas ce qu’Il voulait dire quand Il a dit qu’Il habite dans nos cœurs par la foi. Cela doit signifier plus que cela, parce qu’Il n’y demeure pas de manière puissante dans ma vie et je sais qu’Il le peut et je sais qu’Il le veut. Donc, qu’est-ce qui bloque ? Qu’est-ce que je rate ici ? Pensez-y, pensez-y, pensez-y, réfléchissez-y. Qu’est-ce que je fais de mauvais ici ? Qu’est-ce que je rate sur la vie du Christ et la façon d’exploiter les richesses de la gloire de Dieu ? Il doit y avoir certaines choses que je manque, parce que je sais que c’est disponible. Je sais que c’est Son désir, et pourtant je ne l’expérimente pas. Donc qu’est-ce qui manque ?
C’est une aventure. Vos échecs signifient seulement qu’il y a beaucoup de choses devant vous qui sont à votre disposition si vous désirez les poursuivre avec tout votre cœur. Ce que je veux dire, ne soyez pas seulement religieux, faisant les bonnes choses et essayant de plaire à tout le monde : « Qu’est-ce la bonne chose, quelle est la bonne chose, ce qui fera le bonheur de tous ? » Mauvais, faux. Ce n’est pas le Christianisme. Ce n’est pas non plus : « Jésus, je veux faire cela pour Toi. Jésus, je veux être un adorateur et je tiens à établir des rapports avec Toi. » Ce n’est pas seulement cela. C’est cela, mais il y a quelque chose au-delà.
Beaucoup d’entre vous savez déjà, qu’il doit y avoir quelque chose au-delà de cela, parce que vous vous tournez vers Lui. Vous communiez avec Lui. Vous vous rapportez à lui. Vous Lui parlez de vos échecs. Vous Lui parlez des choses qui vous troublent. Vous n’êtes pas déconnectés, ne faites des trucs pour vous-même. Vous êtes des adorateurs. La plupart d’entre vous, sinon vous tous, sommes des adorateurs du cœur et c’est bien. Mais encore, je pense que si je faisais un sondage, un certain nombre d’entre vous se sentirait comme un échec beaucoup plus souvent que vous ne le vouliez—beaucoup plus souvent que cela Lui plairait. Vous savez que votre personnalité est encore déraisonnable ou puéril ou capricieuse ou facilement frustrée. Vous savez que votre tempérament, vos humeurs, vos choix, les choses qui sortent de votre bouche—vous savez que ces attitudes et ces décisions ne sont pas trop souvent comme Jésus. Alors, qu’est-ce qui reste à faire ? Vous vous acceptez tel que vous êtes, vous vous endormez sur la banquette arrière, vous vous fâchez, vous blâmez quelqu’un d’autre, faites semblant que c’est la façon dont c’est censée être et vous vous asseyez derrière le volant en allant nulle part (jouez avec le volant aussi vite que vous le pouvez et, restez immobile pendant que vous le faites—il y a des gens dans le monde qui font cela) ; ou vous allez chercher désespérément pour les clés, pendant que vous communiez avec Lui, et découvrez pourquoi ce sont encore des faiblesses pour vous. Découvrez pourquoi vous êtes toujours ballottés comme un enfant.
Tout Ce Que JESUS Est
L’Ecriture qui est juste après « la pleine mesure de la stature du Christ » dans l’ensemble de Sa plénitude et gloire et les qualités de la personnalité et du caractère … celle qui est juste après cela est, « …plus longtemps des bébés ballottés … » Plus de bébés qui sont bousculés par les mêmes saloperies année par année. Il y a une plénitude et une stature et une personnalité qui n’est disponible, que si nous apprenons à vivre dans le Christ et non pas seulement avec le Christ et pour Christ. Donc, trouvez les clés. Je vous tente. Je vous tourmente, je vous pique. Je n’essaie pas de vous donner des réponses. Je veux dire, soyez désespérés pour trouver ces réponses, parce que tout ce que Jésus est, est à votre disposition.
Toutes les faiblesses que vous avez eues avec votre figure de frustrée et vos humeurs — n’ont plus besoin d’être. Tout ce que Jésus est et toutes les qualités de caractère que vous avez déjà chanté, toutes les qualités de caractère que vous avez déjà admirées et aimées de Lui sont disponibles pour chacun de nous si nous voulons savoir comment vivre dans Lui plutôt que pour Lui. Nous apprenons à soutirer et à communier avec Sa Vie. Nous apprenons à L’expérimenter Lui plutôt que de faire pour Lui—comment L’expérimenter, Lui, quand les tentations viennent, quand l’humeur nous frappe, quand les hormones nous frappent, lorsque les circonstances nous cognent. Alors, comment faisons nous l’expérience de Lui et de Le laisser vivre, plutôt que d’essayer de faire les bonnes choses et ensuite de Lui en parler ? Par tous les moyens, essayez de faire les bonnes choses. Par tous les moyens, parlez avec Lui. Mais comprenez aussi que vous pouvez Le laisser vivre, plutôt que d’essayer très durement de faire la bonne chose. Et, ce qui se voit alors, dans votre situation est que : « Le prince de ce monde est venu, mais il n’a rien en moi. » Votre caractère et votre personnalité changeront sous les yeux même de vos collègues de travail, de votre famille, et ainsi de suite.
Quelqu’un a-t-il parvenu à une telle chose ? Je sais que je n’ai pas. Ma langue est trop forte parfois. Mes humeurs deviennent trop irrégulières, à certains moments. Il y a des moments où je sais que je ne vis pas en Lui, quand cette chose arrive. Parfois, j’en parle immédiatement. Parfois, j’y pense juste, y réfléchi tard la nuit et en parle à Dieu. Mais, ce que je sais pour sûr, c’est que je n’ai pas à être de cette façon et je ne prévois pas être de cette façon dans l’avenir. Aussi, je sais que c’est une aventure. C’est ce que je veux essayer de vous donner, si vous ne comprenez pas déjà. Je pourrais être déprimé quand j’ai échoué. Je pourrais penser : « Eh bien, tout ce que Dieu a fait pour moi, c’est faux. Tout ce que j’ai toujours essayé de faire pour Lui est une imposture, car après tout, je suis encore secoué par cette chose. » Je suis toujours tenté de cette façon ou de telle manière, en conséquence je vais être en colère, amer, déprimé, gémir, accuser, tout quitter ; ou prétendre que tout va bien quand rien ne va. Je pourrais passer par toutes ces choses—et ce n’est pas que je ne l’ai pas fait à certains moments. Mais, voici la différence. Maintenant, je sais : Parce qu’Il vit à l’intérieur de moi, c’est une aventure pour découvrir la façon de Le soutirer, afin qu’Il soit le Seul exposé à ces tentations ! Plus moi, mais Christ ! Il est désormais le seul qui est exposé à ces tentations. Je ne le suis pas. Je sais que c’est une aventure de découvrir pourquoi je ne vis pas encore par la foi ; comment cela se fait il que j’ai floué les possibilités qui sont en face de moi. D’une certaine manière, j’ai saboté mon propre potentiel et maintenant je suis intrigué sur l’endroit où ces clés sont. Où sont-elles ? Je sais qu’elles sont là. Où sont ces clés ? Je veux les toucher ! C’est une aventure à vivre dans/en Lui. C’est un fardeau de faire des choses pour Lui. C’est une joie, mais il y a trop d’échecs à juste le faire avec Lui. Mais il y a une quantité très grande de victoires, plus que nous n’avons jamais demandé ou imaginé, en le faisant dans/en Lui, plutôt que juste pour Lui ou avec Lui.
Libérez-vous De Ce Piège
Il est possible de piéger notre propre plénitude, notre propre grandeur dans le Christ, notre propre capacité à vaincre l’ennemi et à se moquer de lui, d’en faire un spectacle public, une exposition ouverte de l’ennemi, l’humilier, comme disent les Écritures. Voici l’une des façons dont nous piégions notre propre avenir—laissez-moi vous poser cette question : Combien d’entre vous avez obtenu la page alphanumérique de Betty à propos d’Ephésiens 1et 2 ? Combien d’entre vous avez reçu ma page après cette parole disant : « S’il vous plaît, lisez Éphésiens 1 et 2 et méditez vraiment sur cela ? » Combien d’entre vous l’ont fait ? Je ne sais pas si c’est 100% ou pas, je ne le crois pas. Mais, si vous voulez piégés votre propre futur, continuez à être négligents et fainéants et mous.
Si vous vous demandez : « Pourquoi est-ce que j’échoue ? Comment n’ai-je pas réussi à soutirer et à obtenir la puissance de Dieu qui vit à l’intérieur de moi ? » Une façon dont vous pourriez vous piéger vous-mêmes, est d’être négligents et paresseux. Si vous n’avez pas lu Ephésiens 1-2, peut-être y a-t-il une raison exceptionnelle pour laquelle vous ne l’avez pas fait, et c’est très bien. Pas de problème. Mais dans votre propre cœur, vous savez que vous avez été négligeant et paresseux, ou si c’était vraiment Dieu qui a dit : « Pas maintenant. Tu auras le temps plus tard. Ce que j’ai à faire pour toi à cette minute est plus important. » Vous savez ce que c’était. Mais si vous ne poursuivez pas cela, ce laisser-aller et cette paresse vont atténuer votre potentiel. C’est de saper, ébranler, piéger, saboter le Christ en vous, l’espérance de la gloire. Et, vivre de cette façon constitue un gaspillage insensé et ridicule. C’est un exemple pratique pour vous tous.
Une chose qui aurait été très juste à faire, pour le pur plaisir de tout cela, aurait été de dire : « Tous ceux qui ont effectivement passé quelque temps avec Dieu en lisant Ephésiens 1-2, basée sur la page de Betty, levez la main. Tous ceux qui ne soulèvent pas leur main, rentrez chez vous. Vous n’êtes pas les bienvenus ici ce soir. » Cela aurait été très juste de le faire, n’est-ce pas ? Dieu est sérieux à ce sujet. Pourquoi ne devrions-nous pas l’être ?
Alors, revenons à la pratique pour une seconde. « Je me laisserai trouver par ceux qui me cherchent de tout leur cœur. » Vous pouvez décider si votre temps et votre attention et vos affections s’égarent dans d’autres chemins, ou si vous voulez vraiment Le connaître. Vous pouvez décider si vous voulez faire l’expérience de la puissance de Sa résurrection dans votre corps mortel. Ce sont des décisions que vous prendrez pour vous-même, parce que cela est possible. C’est Son désir. Les clés sont justes là pour nous conduire dans Sa gloire. « Je me lève pour le culte, je me tiens debout pour acclamer le Roi de toute Gloire, Jésus-Christ est Son Nom. Remplis-moi, fais de moi un char de feu. » Très belle chanson. Mais est-ce vraiment ce que vous voulez de votre vie, ou vous voulez juste être un pleurnichard mortel, faible, une poupée de chiffon éparpillée dans la cour par les chiens, qui viennent et qui mettent leur salive partout sur vous ? Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Qu’est-ce que vous voulez de votre vie ? C’est une décision que chacun de nous peut faire uniquement sur une base individuelle. Sur quoi devons-nous mettre notre attention ? Est-ce les paysages, les ordinateurs, le sport ? Qu’est-ce qui est vraiment le plus important pour nous ? « Je Me laisserai trouver par ceux qui Me cherchent de tout leur cœur. »
VOUS Pouvez Surmonter
Le potentiel d’être un vainqueur et d’avoir Sa Vie, Sa puissance, Son caractère et Sa capacité à surmonter la tentation, tout cela nous est très, très disponible, si nous recherchions les clés, plutôt que de nous endormir ou de prétendre ou d’être en colère avec quelqu’un d’autre. La puissance de Dieu pour surmonter même vos hormones, vos tentations, vos peurs et vos échecs—de celles qui vous ont mis à sac ces vingt dernières années—la puissance de Jésus n’est pas une mauviette ! Il n’est pas soumis à ces choses. « Le prince de ce monde est venu, mais il n’a rien en moi. » C’est ce qui est disponibles—la pleine mesure de la stature, la personnalité et le caractère de Jésus de Nazareth. C’est ce qu’est la Nouvelle Alliance : Le Christ en vous, l’espérance—non pas de la survie—mais de la gloire ! Faites les bons choix. Trouvez les clés et faites les bons choix.
« A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu’il vous donne, selon la richesse de Sa gloire, d’être puissamment fortifiés par Son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la Foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’Amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » (Ephésiens 3:14-19)
Ce même passage dans la Parole Vivante : « Lorsque je considère la grandeur de ce plan, je tombe en adoration devant le Père– ce Père à qui toutes les familles du ciel et de la terre doivent leur existence et leur nature. Ses ressources sont infinies. Il tient des trésors de grâce à votre disposition. Je lui demande que, par son Esprit, vous puissiez vous en saisir. Qu’Il vous fortifie et qu’Il renouvelle votre être intérieur afin que vous puissiez grandir et progresser ! Que, par votre foi, le Christ puisse faire, de vos cœurs, Sa demeure permanente. Alors, solidement fondés sur Lui, plongeant vos racines profondément dans l’amour, vous serez aussi à même, dans la communion avec les autres chrétiens, de sonder toutes les dimensions du plan de Dieu pour vous, et de réaliser combien long, large, profond, élevé est l’amour du Christ. Que vous puissiez connaître vous–mêmes cet amour, bien qu’il surpasse tout ce qu’il est possible de connaître ici–bas, jusqu’à ce que tout votre être soit rempli de la pleine Présence divine. A Celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut réaliser infiniment au–delà de ce que nos prières peuvent demander ou que notre imagination ose espérer, à Lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus–Christ à travers toutes les générations jusqu’aux temps infinis du monde à venir. Amen ! »
Vous savez ce qui serait vraiment amusant ? Il serait amusant, si d’ici un ou deux ans, il n’y aurait plus de place dans le corps local du Christ (dans le monde entier ce serait cool aussi, d’ailleurs … mais, au moins localement … c’est là où nous avons le plus à dire à ce sujet), pour que si quelqu’un manque ou rate, de laisser de la place à la peur ou au découragement ou à une autre tentation; et plus de place pour s’adonner à ces choses avec un mot tranchant, ou la dépression ou la colère ou la convoitise ou tout autre chose. Il y aurait quelqu’un qui pourrait dire : « Ce n’était vraiment pas Jésus ici. C’était le vieil homme, c’était la nature pécheresse, c’était la chair, c’était le mort vivant que tu étais, ton cadavre avant que Jésus ne vienne vivre en toi ; c’était cette chose. Ce n’était pas vraiment Jésus à travers toi. » Et notre réponse à cela ne serait pas une attitude défensive (« Eh bien, une minute ! Et toi alors ? ») ; ou la dépression (« Tu as raison, tu as raison. J’ai échoué à nouveau. Maintenant, qu’allez-vous penser de moi ? »). Au lieu de tout cela, notre réponse serait : « Tu sais, tu as raison. Je me demande où j’ai raté et failli. Je me demande pourquoi je ne tire pas sur la Vie du Christ dans cette situation. Je me demande où est la clé qui me libérerait dans une situation comme celle-là dans l’avenir. Je suis content que tu ais mis ton doigt dessus. Je te remercie, parce que je veux trouver cette clé, aussi. Je n’avais même pas remarqué que je manquais d’accès à la Vie du Christ, quand des situations comme celles-ci se présentaient. » Ou peut-être notre réponse serait : « Tu apportes cela à mon attention, mais je savais déjà à peu près que dans des situations comme celle-là, la personnalité de Jésus ne se manifestait pas. Ouais, tu avais raison. Merci. »
Parce que nous voulons accéder à cela, il ne s’agit plus de la religion. Il ne s’agit pas d’une norme qui a été fixée, que chacun doit atteindre. Il ne s’agit pas de la peur ou de la culpabilité ou de toute défaillance extérieure d’aucune sorte. C’est seulement pour savoir si oui ou non, nous accédons et vivons dans la personne de Jésus ; et qu’Il brille à travers la situation et de situation après situation. Il n’a pas rayonné dans cette situation … Eh bien, c’est une occasion d’accéder à la Vie du Christ, d’apprendre pourquoi Il ne rayonne pas dans ce genre de situation à chaque fois qu’Il le devrait.
Donc, nous travaillons ensemble, afin que nous brillions comme des étoiles dans l’univers ; afin que tous ensemble, toute la famille de Dieu, nous brillions dans la pleine mesure de la stature du Christ et irradiant et émanant Sa personnalité, Son caractère et Sa victoire situation après situation. Ce serait certainement Son désir pour Son propre Corps, n’est-ce pas ? Le Corps du Christ reflétant le caractère et la personnalité du Christ, de la tête aux pieds. C’est Son désir.
C’est un processus, donc, de travailler ensemble dans cette aventure de ne pas vivre simplement avec Lui ou pour Lui ; mais l’aventure de découvrir la plénitude de ce que signifie vivre en Lui—et de Le laisser se montrer dans dix mille situations, que notre chair serait si incapable de même concevoir. Mais bien au-delà, infiniment, surabondamment au-delà de tout ce que nous puissions concevoir – c’est ce qu’Il veut faire puissamment en nous … tous ensemble et en tant qu’individus.