Ce Que Jésus Appelait La Bonne Nouvelle

26/9/2001

Jésus-Christ était un Maître communicateur. Il était la Parole Vivante, l’autorévélation/divulgation du Créateur éternel et invisible. Heb 1:3 nous informe que « le Fils est le rayonnement de la Gloire de Dieu et la Représentation Exacte de Son être. » Jésus Lui-même dit: « Celui qui M’a vu a vu le Père. » (Jean 14:9)

Il a fait un travail superbe de révéler la vérité dans un langage et dans des images que ses auditeurs pouvaient comprendre. La réponse de la population était spectaculaire. « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme le fait! » « Il parle avec autorité, pas comme les scribes. » « Où pourrions-nous aller, Tu as les Paroles de la Vie éternelle. » La foule se pressait autour de Lui, désireux de L’entendre parler.

Que voulait le Père que Jésus communique ? Les Évangiles contiennent plusieurs synthèses, qui nous donnent un aperçu du message du Christ. Nous l’avons souvent déclaré comme, « Croyez et recevez, tu es pardonné, tu iras au Paradis, bienvenue dans la Famille de Dieu ! » Mais après le baptême de Jésus et la tentation dans le désert, Il commença à expliquer ce qu’est le vrai début d’un disciple: « A partir de ce moment là Jésus commença à proclamer:« Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche » (Mat. 4:17). « Et après cela, Jésus est allé dans toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume, et guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple » (4:23, accentuation ajoutée).

Son message n’a pas changé en trois ans de vie visible et active parmi l’Humanité.

Mais Il a dit: « Je dois annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu aux autres villes aussi, parce que c’est la raison pour laquelle J’ai été envoyé » (Luc 4:43, accentuation ajoutée).

« Jésus passa par toutes les villes et villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur. » (Matthieu 9:35, accentuation ajoutée)

« Après cela, Jésus voyagea d’une ville à une autre et de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. » (Luc 8:1, accentuation ajoutée)

Quand Jésus prophétisa que le même Evangile serait déclaré jusqu’à la fin de l’âge, Il a enlevé toute question que l’Evangile puisse perdre toutes connotations du Royaume. « Et cet Evangile du Royaume sera affirmé dans le monde entier comme un témoignage envers toutes les nations, et puis viendra la fin » (Matthieu 24:14).

Pourquoi suis-je en train de mettre l’accent sur ce point ? Je vous assure que ce n’est pas un exercice académique. L’enjeu, est d’apprécier l’intégralité du contenu de l’Évangile. Si nous n’incluons pas le Royaume, le repentir, et la croissance du Royaume en vivant dans la Bonne Nouvelle que nous déclarons aujourd’hui, nous réduirons et modifions le message de Jésus et sommes coupables de l’élaboration d’un autre évangile. L’Evangile est « le Royaume ». Ce n’est pas moi qui l’ai dit, Jésus l’a dit! La Bonne Nouvelle est que la domination de Dieu peut être rétablie sur le cœur humain. Un chemin a été fait. Il y a une porte d’entrée - rien d’autre que Jésus Lui-même !

Regardant à Travers la Porte

La mission de Jésus sur terre était de fournir l’accès au Royaume de Dieu pour tous ceux, qui se repentiraient de leur insurrection et révolte contre le Créateur. Il fit cela en se substituant Lui-même comme le paratonnerre pour la juste indignation et justice de Dieu. Sans aucun doute, l’offre de Dieu de rentrer dans le domaine de Son Royaume éternel est uniquement disponible par le biais du travail de la croix.

Pourtant Jésus n’a pas appelé la croix, ni Sa mort, ni Sa résurrection la Bonne Nouvelle. Pour Jésus, le Royaume était la Bonne Nouvelle. Le magnifique travail de la croix est le début. L’expiation, la réconciliation, la rédemption, la justification et la propitiation sont tous des ingrédients essentiels de l’Evangile, mais le thème de la Bonne Nouvelle est le repos, la liberté, la paix et la haute valeur d’investissement d’une vie sous la direction du Seigneur Souverain du ciel et de la terre.

Le message de l’Évangile Chrétien au cours des cinquante dernières années a de plus en plus mis l’accent sur la porte d’accès vers le Royaume, au lieu de ce qui se cache derrière la porte. Jésus a certainement dit : « Je Suis La Porte. » Mais nous avons trop accentué l’imagerie de la porte, comme si « être sauvé » est tout ce qu’il y avait. Les évangélistes Chrétiens et les missionnaires ont travaillé si durs pour cette entrée, qu’elle est devenue elle-même l’évangile. Maintenant, passer par la porte de l’occasion produite par l’amour coûteux de Calvaire est cruciale et ne devrait jamais être réduit. Mais la « perle de grand prix » est d’y vivre et d’hériter le Royaume de Dieu, et non pas seulement d’y entrer. Le but du billet du salut est la fête éternelle derrière la porte, à l’intérieur du palais du Roi.

Ce que cette accentuation a produit est une génération de croyants, qui pensent que le problème est d’entrer et d’en inviter d’autres. Le recrutement. Pas la formation. Pas beaucoup d’attention est donnée à ce qu’ils reçoivent - un tout nouveau mode de vie ! Avoir le droit de participer à la vie éternelle du ciel est très différent d’accueillir le règne du ciel, ici et maintenant. Ce dont sommes sauvés est une belle affaire, mais plus important, c’est vers quoi nous sommes sauvés. Le Christ est notre « Porte », mais Il est aussi notre Vie au-delà de la porte. Lorsque le Royaume éternel est accueilli, apprécié, chéri et aimé, le salut a accompli son objectif. Les créatures humaines de Dieu ont été rétablies pour suivre leur Chef Bien-Aimé.

Qu’Est-Ce Que l’Apôtre Paul Appelle La Bonne Nouvelle

Ceux qui insistent sur un Evangile de la grâce moins ou sans le Royaume et la Repentance, croient que leur modèle vienne de Paul, l’apôtre des Gentils. Ils supposent que l’Evangile de Jésus et des disciples est passé par une transition au cours des premiers jours de l’église ; que comme l’Evangile aux Juifs s’est déplacé vers une audience mondiale, les ingrédients changèrent du langage du Royaume à la langue relationnelle de la réconciliation. Sans aucun doute, le résultat final est que le Royaume et la Repentance sont oubliés, ou encore considérée par beaucoup d’évangéliques aujourd’hui comme inutile dans l’explication de l’Evangile.

C’est une grave erreur. Il s’agit d’une incompréhension du rôle clé du Royaume et de la repentance dans le modèle que Jésus nous a donné. Et ceci a des conséquences importantes. Le processus de transformation est sérieusement affaibli dans ceux qui acceptent le salut, sans comprendre l’importance du composant du Royaume. Nous avons maintenant un évangile qui nous change un peu, ou pas du tout…

Est-ce que cette affirmation de Paul est vraie ? Avait-t-il cessé de mettre l’accent sur le Royaume de Jésus ? Maintenant, sans aucun doute, l’apôtre Paul était le champion de la révélation de la grâce de Dieu qu’il avait reçue. Certes, il a précisé et défini la base du don du salut. Il a été cohérent sur le fait que les bonnes œuvres, la pratique religieuse, et le maintien de la loi ne sont pas les moyens de gagner les faveurs de Dieu. Grâce à Paul, l’Esprit Saint a rendu clair que l’acceptation et l’inclusion dans le Royaume est sans aucun doute un cadeau de Dieu reçu par la foi.

La grande question est : Qu’est-ce que Paul a enseigné d’autres à propos du salut ? Le meilleur résumé se trouve dans Actes 20:20-27, qui est au milieu de son discours d’adieu aux anciens de l’église d’Éphèse. Il sait qu’il est susceptible d’être emprisonné à Jérusalem, et ne s’attend pas à voir ce groupe d’amis et de collègues de travail de nouveau. En conclusion de sa mission de Dieu avec eux, il résume ce qu’il a fait là-bas et ailleurs.

L’auto-analyse de Paul contient trois façons de dire la même chose.

• Le verset 21: « J’ai déclaré à la fois aux Juifs et aux Grecs qu’ils doivent se tourner vers Dieu dans la repentance et avoir la foi en notre Seigneur Jésus. »

• Le verset 24: « Si seulement je pouvais terminer la course et compléter la tâche que le Seigneur Jésus m’a donné - la tâche de témoigner de l’Évangile de la grâce de Dieu. »

• Le verset 25: « Maintenant, je sais qu’aucun de vous parmi lesquels je suis allé déclarer le Royaume me verra un jour à nouveau. »

Je suis convaincu que si l’on pouvait demander à Paul s’il proclamait un Evangile de la grâce, il aurait répondu avec un oui catégorique. Si nous lui demandions: « As-tu déclaré un Evangile du Royaume ? », il aurait répondu: « Bien sûr. » Si nous lui posions la question: « As-tu enseigné un Évangile de la repentance ? » Il aurait répondu : « Certainement. » Il n’aurait eu aucun problème d’affirmer tous les ingrédients de l’Evangile, parce qu’il les voyait comme trois façons de décrire le même message.

Dans un autre récapitulatif, Paul a essayé de mettre sa mission de Dieu en un mot pour le roi Agrippa. Dans Actes 26:17-20, il décrit sa commission du Christ sur le chemin de Damas.

« Je t’envoie à eux [les païens] pour leur ouvrir les yeux et les tourner de l’obscurité à la lumière, et de la puissance de satan à Dieu, afin qu’ils puissent recevoir le pardon des péchés et une place parmi ceux qui sont sanctifiés par la foi en Moi. »

« Alors, roi Agrippa, je n’ai pas été désobéissant à la vision du ciel. Tout d’abord à ceux de Damas, puis à ceux de Jérusalem et dans toute la Judée, et aussi aux païens, j’ai annoncé qu’ils devaient se repentir et se tourner vers Dieu et de prouver leur repentir par leurs actes. »

Une fois de plus le message de la foi et du pardon est à côté du message du Royaume de la repentance d’une façon qui indique clairement, que Paul ne voit aucune distinction entre les deux.

À la fin de sa vie, sous la garde de Rome, Paul était toujours en train de proclamer cette combinaison. Dans les Actes 28:23 et de nouveau en 28:30-31, l’Écriture affirme qu’il était un enseignant du Royaume. « Du matin jusqu’au soir, il leur expliquait et déclarait le Royaume de Dieu et essayait de les convaincre à propos de Jésus » (Actes 28:23, accentuation ajoutée).

La signification de cela est énorme. L’Evangile de Jésus et l’Évangile de Paul étaient identiques. Le message de Paul contenait de plus amples éclaircissements sur la distinction entre la loi et la grâce, ou le salut par les œuvres et le salut par la grâce par la foi. Pourtant, il n’a jamais quitté le thème du Royaume de Jésus.

Qu’arrive-t-il à l’Évangile, si les ingrédients clés du Royaume et de la repentance sont éliminés ? Si le salut est présenté comme seulement un cadeau à recevoir, ou une offre de pardon pour être acceptée, ou une relation pour se réconcilier, quel est le résultat ?

Quand on omet le Royaume du message évangélique, le repentir cesse d’avoir un sens. Au lieu d’être forcé de faire face à la question du pouvoir et de la direction (c’est-à-dire, mon royaume contre le Royaume de Dieu), on me demande seulement d’accepter le travail du Christ à ma place. Le repentir sans le Royaume devient une idée fâcheuse (gênante) et est généralement abandonnée. S’il est inclus, il est défini comme d’avoir de la douleur sur le péché et de faire demi-tour ou de changer le raisonnement. Croire, recevoir ou accepter Jésus et Son travail rédempteur de réconciliation sur la croix est un langage partiel. Il est indispensable, mais incomplet.

Si je veux le bienfait du salut, cela me coûtera ma souveraineté, mon autonomie indépendante, mon propre agenda, mon « trône. » Pourquoi ? Parce que c’est exactement de cela que je dois être sauvé en premier lieu !

Ce Que Nous Acceptons à la Place de la Bonne Nouvelle Initiale

Au cours du XXe siècle, la science et la technologie ont eu une influence sur notre monde et notre vie dans un processus accéléré de changement … Un changement important en essayant de servir Dieu est apparu avec la science du marketing, appliquée à la présentation de l’Evangile. Une formation à la vente, des « cours personnels d’évangélisation, » sont devenus la norme pour toute église axée sur l’évangélisation… Des millions de croyants sont désormais « des témoins formés. » Mémoriser certaines Ecritures, la logique linéaire, des arguments convaincants, et des techniques de conclusion de vente) sont toutes pratiquées et bien en place. La plupart des chrétiens sincères sont équipés pour présenter la vie éternelle à leurs voisins et amis perdus.

Sur la surface nous semblons être efficaces. Au moins la moitié - certains chercheurs disent plus de 60 pour cent de la population américaine - ont prié la prière du salut et ont pris la décision de recevoir le Christ. Ils sont, par conséquent, considérés comme aptes à la catégorie générale d’avoir été évangélisés ou « d’être nés d’en haut. » Et là, nous devons faire face à une réalité inquiétante et inconfortable. A.W. Tozer, dans l’introduction de son livre « The Knowledge of the Holy » (La Connaissance du Saint), dit les choses comme elles le sont:

« La perte de la notion de majesté est arrivée juste au moment où les forces de la religion font des progrès spectaculaires et où les églises sont plus prospères qu’à tout moment dans le passé durant plusieurs siècles. Mais la chose inquiétante, c’est que nos acquis sont pour la plupart externes et nos pertes purement internes ; et puisque c’est la qualité de notre religion qui est affectée par les conditions internes, cela se peut que nos gains supposés ne soient que des pertes réparties sur un champ plus vaste. »

Nous avons découvert, à notre grande consternation, que la majorité de ces soi-disant convertis ne sont pas différents après avoir acheté notre évangile, qu’ils ne l’étaient auparavant.

En fait, beaucoup de ceux qui apparaissent dans les églises croyant en la Bible ne présentent guère plus qu’une adaptation superficielle d’une subculture. Ils apprennent le jargon évangélique, deviennent à l’aise dans la société de l’église, écoutent de la radio Chrétienne, mais en réalité restent très près de leurs voisins non Chrétiens dans leurs valeurs, conduites morales et mode de vie.

Comment est-ce possible ? Où se trouve le processus de la transformation surnaturelle ? Pourquoi les croyants qui professent leur foi sont si souvent fermés à la présence du changement de vie et à la puissance de l’Esprit Saint ? Je vous demande d’examiner avec moi la possibilité que l’application du marketing et de l’expertise de la vente pour l’évangélisation aient réellement changé le contenu de la Bonne Nouvelle. Tordre, modifier légèrement et masser l’Evangile pour faciliter la consommation de masse a progressivement modifié le contenu - et tué son pouvoir original.

Les effets du marketing

La règle cardinale de la vente est de se concentrer sur les atouts, les avantages et les bienfaits du produit. La part du lion de la bonne technique de vente est « de gonfler/surexciter » la valeur et les raisons pour lesquelles les clients se devraient à eux-mêmes de devenir des propriétaires heureux ou fiers d’être membres. Le but de cette partie du processus de persuasion est de créer un désir pour le produit.

Quel élément d’information est retenu jusqu’à « la fin » ? Le prix ! Et puis, le coût est réduit et les clients sont encouragés à penser qu’ils obtiennent une bonne affaire à un prix extraordinairement bas.

Lorsque cette approche est appliquée à l’Évangile de Jésus-Christ, des modifications au Modèle Biblique sont inévitables. Par exemple, les avantages sont faciles à promouvoir.

« Quel est votre besoin ? » un présentateur peut demander. « Vous dites que votre vie est dans la tourmente, et vous êtes stressé ? Eh bien, si vous laissez Jésus entrer dans votre vie, Il vous donnera la paix et la tranquillité intérieure. » Puis, il ou elle pourrait dire: « Êtes-vous découragé ? Oh, vous dites que vous avez été vraiment dans la tristesse et avez le cafard ? Permettez-moi de vous assurer que lorsque vous ouvrez votre cœur au Christ, Il vous donnera la joie la plus fantastique imaginable ! »

Ensuite, bien sûr, « l’offre que vous ne pouvez tout simplement pas refuser » entre en scène. « C’est gratuit! C’est un cadeau ! Il n’y a rien que vous pouvez faire pour gagner le salut. Vous ne pouvez pas payer pour cela, même si vous le souhaitez. Jésus a déjà payé le prix. Il prit les conséquences de vos péchés sur la croix. Tout ce que vous avez à faire est de recevoir le pardon et l’amour de Dieu et entrer dans la vie abondante! » Le présentateur continue. « Maintenant, pourquoi ne voudriez-vous pas avoir la vie éternelle ? Vous voulez aller au ciel quand vous mourrez, n’est-ce pas ? Existe-t-il une bonne raison pour laquelle vous ne voulez pas recevoir l’offre de Dieu (l’amour et le pardon) maintenant ? Permettez-moi d’expliquer la prière. »

Le problème réside dans les modifications substantielles qui ont été faites au message de Jésus. L’effet de l’utilisation du marketing et des techniques de ventes dans l’évangélisation est qu’ils changent le message. Et quand le message est altéré, ce que produit le message est également changé. Les vendeurs ne font pas de bons évangélistes, s’ils dépendent de leur métier. Nous devons tous dépendre de notre Chef et de Son exemple pour la réussite. Notre message doit être l’authentique de Son Evangile du Royaume de la Grâce dans son ensemble, si nous voulons voir Sa puissance capable de transformer des vies.

Vous pouvez être un de ceux qui, sans s’en rendre compte, ont reçu un évangile incomplet. Vous avez supposé que les portiers, qui se tenaient à l’entrée et qui vous ont présenté au Christ savaient ce qu’ils faisaient et vous avez obtempérez. Vous avez cru, prié la prière d’accepter ou de recevoir le Christ, demandé le pardon, et avez invité le Christ dans votre cœur et vie. Vous avez attendu, mais jusqu’à présent, vous avez connu la déception, la frustration, l’incapacité de changer, et finalement l’ennui. Vous êtes peut-être arrivé au bord du désespoir, pensant que vous êtes en quelque sorte une exception, et que cela ne fonctionne pas pour vous.

Si c’est le cas, ce qui s’est passé pour vous est plus probablement une conséquence d’un évangile qui a été modifié. Ce n’est pas votre faute. La version que vous avez été amené à croire aurait accompli votre salut, mais n’avait tout simplement pas la composante essentielle d’une humble capitulation dans la repentance. Le cœur de notre problème de péché est notre nécessité égoïste d’être en contrôle, et si cela n’est pas adressé dans le salut, et si l’arrière de notre résistance n’est pas brisée par le repentir, rien ne change vraiment.

La Grâce, l’Amour Surnaturel qui pardonne et la Puissance transformante de Dieu, est libérée par l’acte délibéré d’abandonner le royaume du moi. Renoncer n’est pas un « travail. » Il s’agit d’une cessation de la résistance. C’est le lutteur perdant qui capitule au gagnant. Dieu, à maintes reprises, rend clair le fait qu’Il résiste à l’orgueilleux (ceux qui sont pleins de leur propre égoïsme (moi je)), mais donne volontiers la grâce aux humbles (Psaume 18:27; Jacques 4:6-10; 1Pierre 5:5-6 ). Le robinet qui ouvre le pipeline de la grâce qui sauve est le choix volontaire de l’humilité. C’est le cœur de la repentance. L’événement du salut devient alors immédiatement le processus de l’humble obéissance. Et la grâce qui nous permet d’avancer continue de couler.

Si le conflit sur le contrôle n’a pas encore été résolu en faveur de Dieu dans votre fort intérieure, maintenant serait un bon moment pour le régler.

…la foi du repentir. C’est donner à Dieu la permission de faire de votre territoire/secteur privé Sa Dominion. C’est d’accueillir Sa Volonté. C’est d’embrasser Son Leadership et de s’engager dans une vie d’apprentissage.

Ce genre de prière est le début de la véritable adoration. C’est une belle musique à l’oreille de Dieu et un beau parfum à Son nez. Cela contient l’essence de ce qu’Il attend d’entendre de chaque personne née sur cette planète.

Lorsque Son Royaume arrive - quelle différence ! Quand le Salut embrasse le Royaume, un Nouveau Gouvernement arrive. Certes, vous aurez à apprendre à vivre sous une nouvelle direction dans tous les domaines. Vous n’êtes plus une entreprise indépendante. Vous avez rejoint l’Entreprise du Royaume du Très Haut Dieu. L’ultime question est de savoir qui est en control de tous vos choix à partir de maintenant, chaque jour, pour le reste de votre vie. Il est votre Chef/Leader. Tu es Son disciple.

© J. HETTINGA, NavPress

ensemble-en-jesus.com
Français Languages icon
 Share icon