Toute affection (sentiment) appartient à JÉSUS Partie 3
26/9/1999
Dimanche après-midi, le 26 Septembre, 1999
Question : N’était-il pas dit de Jésus qu’Il mangeait et buvait avec les pécheurs et les collecteurs d’impôts ? De toute évidence, Jésus ne s’est tout simplement pas séparé de tout ce qui était pécheur.
Eh bien, revenons un peu en arrière. Tout d’abord, c’était un accusateur qui disait cela au sujet de Jésus. Jésus n’a pas dit cela à Son sujet. Il n’a pas dit : « Je suis un ami des pécheurs et des collecteurs d’impôts. » Il a été accusé ainsi par ceux qui voulaient le tuer. Deuxièmement, il a « mangé et bu » avec eux, mais il n’y a aucune preuve qu’Il leur a donné ses affections. Il y a une différence entre être sur un terrain commun avec des gens et leur donner nos affections.
Dans le processus d’amener d’autres au Christ, j’ai fait beaucoup de choses. Je suis allé jouer au base-ball, au football et au soccer. J’ai nagé huit miles dans un lac avec un gars, et j’ai fait un triathlon avec un autre. J’ai rencontré un des frères pendant une très longue balade à vélo. Mais devinez quoi ? Il y avait d’autres frères avec moi dans ces situations. Lorsque nous avons traversé le lac à la nage, il y avait des frères dans un bateau, 100 mètres devant nous, tout simplement pour être sûrs que nous ne serions pas touchés par un ferry ou des bateaux à grande vitesse. Lorsque vous construisez dans le Royaume de Dieu, vous utilisez des outils, comme ceux qui sont mentionnés ci-dessus, afin d’aider les autres à atteindre Dieu. Et vous pouvez utiliser ces outils - manger dans un restaurant, traverser un lac à la nage, ou participer à un triathlon - sans donner vos affections. Vous le faites en tant que personne qui offre de la miséricorde et de la bienveillance.
Un bon exemple de cela, c’est lorsque j’ai rencontré l’homme avec lequel j’ai nagé dans le lac. J’ai rencontré Jim quand il est venu à un « culte du dimanche matin » dont j’étais le « pasteur » à cette époque. J’ai pratiquement dû l’agripper par la suite parce qu’il partait si vite. Je lui ai dit : « Quelle est ton urgence ? Je tiens à te parler un peu. » Il m’a expliqué ses grands projets pour la journée : « Je vais skier dans les montagnes, et après, cet autre gars et moi allons faire de la planche à voile sur le lac. Quand nous aurons fait tout cela, il va faire nuit. Si nous ne commençons pas dès maintenant, nous n’arriverons pas à tout faire aujourd’hui. »
Plus tard, j’ai appelé l’homme qui avait amené Jim au « culte. » L’homme avec lequel il était venu était censé être un croyant, mais cela pouvait être contesté par la qualité de sa vie et le manque de témoignage de sa foi. En tout état de cause, il se considérait comme un « membre » de ce lieu. Je l’ai appelé et lui ai dit : « Puis-je avoir le numéro de téléphone de cet homme ? »
Et il m’a dit : « Ah, Jim est simplement un gamin qui aime jouer ; il ne voudra pas te parler. Tout ce qu’il fait, c’est des balades en motocross, de la planche à voile et de la plongée sous-marine, tout le temps. Il ne se s’occupe pas d’autre chose. »
Mais je lui ai dit : « Eh bien, donne-moi son numéro de téléphone de toute façon. »
J’ai eu Jim au téléphone et il a accepté de me rencontrer. Nous avons parlé et d’autres frères se sont impliqués dans le processus. Encore une fois, c’est une chose du Royaume. Ce n’est pas mon « ministère. » C’est la vie de Jésus qui s’exprime ! Et je ne peux le faire par moi-même. Je n’ai pas tous les dons. Je n’ai pas la pleine mesure du caractère, la personnalité et les qualités de Jésus.
Eh bien, j’ai appris à connaître ce gars-là un peu mieux, et il m’a invité chez lui. J’ai fait 35 kilomètres à vélo jusqu’à sa maison. Quand je suis arrivé, six ou huit gars se tenaient dans sa cour. Bon, Jim mesure environ 5’10» et a de longs cheveux bouclés. Et tous les autres autour de lui étaient des gars de 6’3», musclés et avec des cheveux blonds. Tous ses amis étaient ces grands garçons costauds que l’on voit sur les plages de la Californie avec des cheveux blonds et des muscles ! Et Jim, au milieu de ces gars-là, était le chef du réseau ! J’ai été stupéfait de cette situation. Tous ces gars-là ont dit : « Que devons-nous faire maintenant, Jim ? Où veux-tu aller maintenant, Jim ? Tu dois le savoir Jim. Il est ingénieur intelligent chez IBM et très, très calme et ces grands costauds avaient tous les yeux fixés sur lui, attendant avec impatience sa réponse. Donc, tous ces gars étaient autour de Jim, fumant de la marijuana, et Jim était là au milieu d’eux, fumant de la marijuana, aussi ! Je me suis approché et j’ai déposé mon vélo. Ils m’ont offert une bouffée, et je leur ai dit, « Non, merci. »
Vous voyez, nous ne parlons pas être une sorte de club « saint » ou quelque chose du genre. Il s’agit de se mettre au milieu des cœurs et des esprits dans ce monde déchu, mais de le faire à la manière de Dieu. Trois semaines plus tard, nous faisions du training pour faire cette nage de huit miles, parce que j’essayais de trouver un moyen d’entrer dans son monde, de « manger et de boire. » Il n’a pas eu mes affections. Je n’ai pas dit : « Oh, c’est mon copain. C’est mon pote, Jim. » NON, mon amitié est avec Jésus, et non pas avec quelqu’un dans le monde ! Mais je me souciais de Jim. Je l’aimais.
Trois semaines après, Jim est venu vers moi et m’a dit : « Tu es le meilleur ami que j’aie jamais eu dans ma vie. »
Et j’ai pensé : « Comment est-ce possible ? En trois semaines, être le meilleur ami qu’il n’ait jamais eu ? » Cet homme qui semblait être l’homme le plus « populaire » de la planète. Il avait essayé tous les sports, et il avait tous les « jouets » imaginables. C’était un gros bonnet d’IBM avec tous les amis que l’on peut souhaiter. Comment se pouvait-il que je sois le « meilleur ami qu’il n’ait jamais eu » en trois semaines ?
Je cite cet exemple parce que se soucier des gens comme Jésus l’a fait, c’est incroyablement attrayant ! Les gens peuvent voir Sa Vie, et ils le veulent désespérément. Mais je n’ai pas donné mon cœur, et je n’ai rien compromis dans le processus. Être ami du monde fait de vous un ennemi de Dieu. Je n’aimais pas ce qu’il faisait. Je n’ai pas aimé les endroits où il allait. Je ne me suis pas habillé comme il s’habillait. Je n’ai pas parlé comme il parlait. Je n’ai pas couru après lui. C’était comme Zachée, celui avec qui Jésus était accusé d’être un ami. Zachée s’est repenti et a remboursé quatre fois l’argent qu’il avait pris. Jim a littéralement fait cela aussi. Il avait toutes sortes de matériel IBM qu’il avait « pris » au fil du temps. Des équipements qu’il avait pris mais qu’il n’avait jamais rendus. Il avait des régulateurs de tension, des compteurs, des circuits imprimés et d’autres choses avec lesquels il aimait jouer. Jim a rendu tous ces équipements. Ils n’auraient pas fait la différence s’il ne les avait pas rendus ; l’équipements n’était pas comptabilisé. Ce n’était pas facile. Il a dû les déposer devant leur porte et partir en voiture parce qu’il n’y avait aucun moyen de vérifier tout cela. Et c’est l’histoire de Jim, qui était un païen mais qui est maintenant un frère.
Que ce soit avec la famille ou avec Jim, ou quelqu’un d’autre que nous essayons d’atteindre, il y a une façon de marcher avec intégrité et avec paix. Il y a une façon de marcher avec les autres et de ne rien compromettre… et pourtant être leur meilleur ami dans trois semaines ! Mais c’est par JÉSUS et SA VIE, qu’ils sont attirés ! « C’est ainsi que tous les hommes sauront que vous êtes Mes disciples… par l’amour que vous avez l’un pour l’autre. » Comme ils nous voient nous aimer les uns les autres, ils savent que c’est du Ciel. Ils savent que ce n’est pas juste une page d’histoire que nous avons inventée, et que ce n’est pas seulement l’une des nombreuses religions du monde qu’ils pourraient choisir. Ils savent que c’est du Ciel quand ils nous voient nous aimer l’un l’autre.
Donc, nous aimons les gens non régénérés dans le sens où nous leur accordons toute la miséricorde et la compassion du monde. Mais, quand j’ai vu ces gars-là debout en train de fumer de la marijuana, ai-je dit : « Ooh, scorpions et araignées, ooh, éloignez-vous de moi ? ». Non, et à cause de cela, je me suis offert à eux. Qui suis-je pour les traiter de cette façon ? J’étais désobéissant et arrogant. J’étais un salaud païen, futile dans mes pensées et obscurci dans ma compréhension. Je devrais être mort dans mes transgressions et mes péchés ! La seule raison pour laquelle je suis « ici » au lieu d’être « là-bas » est à cause de la miséricorde… la faveur imméritée de Dieu.
Je n’ai jamais l’intention de vivre de manière à ce que moi-même ou d’autres personnes soyons repoussés par les gens parce qu’ils ne connaissent pas encore le Christ. Mais d’autre part, je garde mon cœur. Mes affections sont pour JÉSUS SEUL. Je ne parle pas en termes élogieux de Michael Jordan. Je parle en termes élogieux d’Élie ! Je ne parle pas en termes élogieux de Michael Jordan, parce qu’il est un enfant du diable et un amoureux du monde. Et je sais que c’est vrai parce que je l’ai entendu dire des choses qui le prouvent. Je peux donc apprécier ses qualités athlétiques, mais il n’est pas mon héros. Il n’a pas mon cœur et ne l’aura jamais, à moins qu’il ne devienne un frère, auquel cas il aura tout mon cœur !
S’il vous plaît, ayez beaucoup de gratitude envers ceux qui sont prêts à être fidèles et à ne pas se compromettre. Soyez prêts à être durs, mais aussi à vous offrir dans des situations qui ne sont pas faciles. Encouragez-vous mutuellement dans ces choses, non parce que c’est « notre ministère, » mais parce que c’est le trop-plein de notre histoire d’amour avec Jésus… purement et simplement.
Ce dont nous parlons ne signifie pas la séparation ou l’isolement. Cela ne signifie pas être dans un certain « club saint » qui se dérobe à sa responsabilité et qui se retire dans le désert pour se féliciter mutuellement. Le Royaume de Dieu est censé être en plein milieu d’une génération déchue, offrant notre amour les uns pour les autres au monde. C’est dans ce sens que les gens peuvent voir combien nous nous aimons les uns les autres. Ce n’est pas par la séparation avec eux - c’est au milieu d’eux ! MAIS, nous ne sommes pas d’eux et ils ne sont pas de nous.
Question : Comment atteindre les gens ? Comment voient-ils cet « amour qu’on a les uns pour les autres » ?
Eh bien, je vais vous raconter une autre histoire. J’ai rencontré un homme dans un parc, en plein milieu zone urbaine moche et infestée de drogue de la ville. Environ douze familles avaient déménagé dans le ghetto pour offrir l’amour du Christ dans ce lieu. Un jour, j’étais dans un parc et j’ai vu un gars qui jouait au basket. J’ai commencé à lui parler et j’ai commencé à jouer au basket avec lui. Il a dit qu’il était un joueur « superstar » de basket-ball. Nous avons donc commencé à jouer un peu. Au bout d’un certain temps, je lui ai dit : « As-tu faim ? »
Il a dit : « Ouais, j’ai faim. »
Je lui ai dit : « Monte dans ma voiture. »
Je l’ai conduit jusqu’à un complexe d’appartements où vivait un groupe de Chrétiens, et l’ai amené chez une des familles. J’ai demandé s’ils seraient assez aimables de nous préparer des sandwiches à la mortadelle et je l’ai présenté à mes amis. En quelques heures, il avait rencontré au moins une douzaine de Croyants - certains de là-bas et d’autres dans d’autres endroits où je l’ai emmené. Au bout d’un mois à peu près, il avait rencontré une centaine de personnes et avait appris à les connaître un peu. Il a eu la chance de sentir l’amour de Dieu dans sa vie à cause d’un petit jeu de basket.
Maintenant, si nous l’avions amené à une sorte de cérémonie, nous aurions été dans un grand embarras, parce que personne ne voit l’amour de l’un pour l’autre lors d’une cérémonie ! Ils doivent le voir dans nos conditions de vie et notre Vie quotidienne ensemble. Par exemple, il est fréquent d’avoir six ou huit gars à plusieurs endroits différents pour le déjeuner au cours d’une journée de travail. L’un des frères possède un restaurant au cœur de la ville. Nous nous y retrouvons pour le déjeuner et il y a beaucoup d’hommes d’affaires et des gens de la rue dans cet endroit. Ces gens voient comment nous nous aimons les uns les autres ! C’est « différent » pour eux. Ils n’ont jamais rien vu de tel, douze à quinze frères qui qui s’éclatent, qui font la fête dans ce restaurant ! Nous connaissons le propriétaire et il sort pour nous parler et nous apporte de la nourriture gratuitement. Les gens prient, et parlent, et s’occupent des autres et mangent. Pendant que tout cela se passe, les gens « du monde » voient quelque chose qu’ils n’ont tout simplement pas l’habitude de voir. Ils n’ont tout simplement pas vu ce type de dynamique entre les gens ! Quand ils voient le peuple de Dieu, ensemble, ils ne voient pas des personnes vides et seules qui ne peuvent parler que de la bourse ou du changement des saisons. Dans le monde, les gens s’assoient à une table pour faire du petit bavardage - parce que c’est tout ce qu’ils savent faire - c’est tout ce qu’ils ont. Il n’y a pas grand-chose dans leur vie. Ainsi, lorsque nous nous aimons les uns les autres, les gens vont remarquer la différence. Si 200 personnes font un barbecue dans un quartier qui est en plein milieu de la ville, les gens le remarqueront lorsqu’ils descendront la rue en voiture ! Ils nous voient vivre nos vies, ensemble.
Mon fils a dix-neuf, presque vingt. Il déblaye à la pelle notre trottoir, notre entrée, et deux ou trois autres pendant qu’il y est. Il va également déblayer les trottoirs des voisins incrédules. Les gens ne sont pas familiers avec ce genre de vie. C’est très ahurissant pour eux ! L’amour de Dieu et notre amour l’un pour l’autre sont impossibles à cacher. Nous sommes censés être une ville située sur une colline qui ne peut être cachée.
Question : Si nous ne sommes pas dans une situation où ce genre de VIE est notre expérience, alors comment pouvons-nous y parvenir à partir de ce point ?
Eh bien, Dieu ne nous a pas changés afin de créer un univers de gloire et de confort utopique. Ce qu’Il nous appelle à faire est d’être obéissant tous les jours. Je dois être obéissant dans les petites choses. AINSI, je sors ma poubelle et le Saint-Esprit à l’intérieur de moi me dit, « Il y a quelques autres poubelles qui ont besoin d’être sorties. Les éboueurs ne sont qu’à une heure de route. Tu devrais peut-être courir chez tes voisins et sortir leurs poubelles. » Si vous vivez de cette façon, ça sera très visible ! Tout d’un coup, vous avez des dizaines, puis des centaines de personnes vivant de cette façon. Mais où cela a-t-il commencé ? Obéissance. Vous devez être obéissants aux petites choses, chaque jour. Si vous voulez vraiment faire l’expérience de la Vie et de la Gloire de Dieu, mais vous ne comprenez pas tout à fond, souvenez-vous -- ce n’est pas forcément compliqué ! Il suffit d’obéir à ce que vous savez pour que la lumière continue à briller de plus en plus fort.
Nul ne peut construire ces choses dont nous parlons à l’exception de Jésus ! La seule façon pour Jésus de construire Son Église, contre laquelle les portes de l’enfer ne peuvent plus prévaloir, c’est que tout le monde L’aime et Lui obéisse chaque jour, avec les petites choses. Si tout le monde le fait, alors les changements se produiront. Nous parlons de nous entraider à obéir à Jésus. Nous parlons de s’entraider à connaître et à écouter Jésus. Nous pouvons nous aider mutuellement à arracher les mauvaises herbes, qui bloquent notre capacité à Le connaître. Pendant que nous nous aidons mutuellement à arracher les mauvaises herbes, nous pouvons nous aider mutuellement à entendre la voix du Berger en disant : « L’écoutez-vous toujours ? » « Oh, ouais, tu as raison. J’étais en train de m’éloigner un peu trop. J’ai été un peu trop occupé avec mon travail. » Vous voyez, nous nous aidons les uns les autres à entendre Dieu. Et comme nous nous aidons mutuellement à entendre Dieu, nous mûrissons. Puis nous commençons à faire les petites choses de mieux en mieux. Nous devenons ensemble la ville sur une colline où Jésus a dit qu’Il va bâtir Son Église, contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Nous ne pouvons pas instantanément y arriver d’ici. Mais nous pouvons Lui obéir dans les petites choses et Le laisser faire ce qu’Il veut faire. Cette Gloire n’est pas quelque chose que l’on va « chercher » et « faire ». Cela vient en obéissant aux petites choses que vous pouvez faire. Et quand tout le monde le fait et que tout le monde s’entraide à le faire, alors tout d’un coup on se retrouve avec quelque chose qui ressemble beaucoup à Jésus. Nous nous retrouvons avec quelque chose que nous n’aurions jamais pu faire en trois millions d’années d’administration, d’efforts, et de prédications et de sermons. Alors, franchement, c’est facile. Ce n’est pas difficile.
Certaines personnes tentent d’utiliser les Écritures et les choses que Jésus a faites, pour justifier de donner leurs affections. Il y avait un homme que nous avons rencontré une fois, qui a essayé de jouer au jeu, « je suis un ami des pécheurs. » Il se rendait régulièrement à des parcs d’attractions et faisait d’autres choses amusantes avec ses vieux copains de lycée. Voici ce qu’il a dit quand quelqu’un lui a demandé à ce sujet :
« Leur as-tu parlé de Jésus ? À propos de ta foi ? À propos de l›Évangile ? »
« Eh bien, non. »
« L’as-tu déjà fait ? »
« Non. »
« Est-ce une sorte d’évangélisation amicale d’il y a vingt ans ? Un jour, quelque part, vous allez leur parler de quelque chose à eux ? »
Cet homme prétendait faire une espèce de truc spirituel, d’être un « ami des pécheurs, » mais c’était vraiment un paravent derrière lequel se cacher. En réalité, il leur avait donné son cœur. C’étaient ses copains. Il aimait aller dans des parcs d’attractions et il essayait de jouer à un jeu, comme s’il allait les « évangéliser » un jour, dans le futur. Ceci est très différent d’une situation où il y a l’investissement dans la vie avec but et raison. Les fondements de notre temps avec les infidèles doivent être composés et bienveillants, sans pour autant être malmenés d’une manière charnelle, façon copain-copain.
Ne regardez Personne selon la Chair
David a dit : « Je vais taillader les crocs des méchants. » Il parlait au sujet de gens, mais les gens n’ont pas des crocs. Ils ont des dents. Pourtant, du point de vue de David, les gens mauvais ont des crocs ! Si nous n’avons pas cette clarté à l›intérieur de nous, alors nous ne serons pas vraiment en mesure de nous occuper d’eux et d’être rédempteurs, comme nous le devrions. Il y a un autre jeu que nous jouons. Peut-être à l’intérieur de nous-mêmes, nous avons peur de la façon dont ils pourraient nous voir. Afin de vraiment aimer nos parents, notre femme, nos enfants ou qui que ce soit correctement, nous devons apprendre à cesser de regarder les gens selon la chair. Oui, Jésus aime tout le monde ! Il est extrêmement rédempteur et c’est notre appel d’être rédempteur, aussi. Mais si nous n’avons pas franchi cette ligne à l’intérieur de nous, où nous « haïssons » notre père, notre mère, notre épouse, notre fils, notre fille, notre frère, notre sœur, et NOUS-MÊMES… alors nous ne pourrons pas être Son disciple. Nous devons d’abord franchir cette ligne pour pouvoir être un candidat rédempteur. Sinon, un certain mélange s’insinuera et nous nous retrouverons à cachés derrière le Jésus « compatissant », alors qu’il s’agit en réalité de lâcheté en nous.
Jésus aimait les gens assez pour mourir pour eux et le Père aimait les gens assez pour sacrifier Son Fils. Pourtant, Il ne les aime pas au point que la plupart d’entre eux ne passeront pas l’éternité torturés et séparés de Lui pour toujours ! L’Être le plus Aimant de l’Univers n’est pas si « aimant » que les gens puissent échapper à la damnation, s’ils ne plient pas le genou, adoucissent leur cœur et s’abandonnent à Lui. Si nous ne voyons pas les gens comme ayant une courte durée de vie sur le point de se terminer, où ils devront faire face à un destin bien mérité, alors nous n’allons pas leur répondre de manière appropriée en attendant.
Nous devons voir « Grand-mère » correctement. Si elle ne croit pas du tout en Dieu, alors peu d’importe qu’elle soit belle ou combien sa cuisine est bonne. Quand elle passera de la vie à la mort et quand Dieu lui révélera Sa Vie, si elle n’a pas plié le genou, la qualité de ses biscuits sera sans importance, y compris combien elle était douce, ou les « bonnes » choses qu›elle a faites. Du point de vue de Dieu, elle est une mauvaise personne. Elle est un enfant du diable et ira en enfer pour l’éternité.
En se rendant compte de cela, Paul dit : « Connaissant la terreur du Seigneur, nous persuadons les hommes. » Je connais leur destin final, s’ils ne changent pas les choses, et cela me donne l’énergie de ME SOUCIER ! Comment puis-je être à l’aise, sympa et copain avec quelqu’un à qui Dieu refusera de demeurer en sa Présence pour toujours. Est-ce que mon cœur est plus aimant que le Sien, ou ai-je une mauvaise définition de l’amour ? Si Dieu peut bannir à jamais la personne avec qui je peux être copain pendant vingt ans, alors j’ai un problème. Encore une fois, ce n’est pas Son objectif de bannir à jamais. Il ne prend aucun plaisir à la mort du méchant. Il aspire à ce que tous les hommes arrivent à la repentance. Mais s’ils ne le font pas, alors Il ne prend aucun plaisir à leur compagnie. Et nous ne devrions pas non plus.
Un Outil dans la Boîte à Outils
Je veux vous encourager à comprendre que retenir votre affection est en fait un outil dans la boîte de Dieu. Il ne s’agit pas d’un jugement ou d’une certaine forme d’hostilité. Dans 1 Corinthiens 5, Dieu dit que si une personne se considère comme un frère et se trouve dans le péché, et continue dans ces péchés, alors expulsez-le de votre milieu. Ne mangez pas avec lui et ne vous associez pas avec lui. Pourquoi Dieu a-t-Il dit cela ? Il a dit cela afin que l’âme de cet homme puisse être rachetée. Il a dit cela de telle sorte que quelque chose à l’intérieur de lui verrait son manquement et son besoin de Jésus. Paul a dit : « Votre vantardise n’est pas bonne. Votre insensibilité à ce péché non plus. Retirez-le levain du lot et soyez un lot sans levain. » Si ce frère continuait à pécher, que ce soit dans la calomnie, les ragots, l›immoralité, ou autre chose, il ne devrait pas être associé avec vous. Vous devez vous abstenir de lui accorder votre amitié affectueuse. Paul dit : « Ne mangez pas avec eux et ne vous associez pas avec eux, et expulsez-les de votre milieu. »
Pour beaucoup d’entre nous, c’est effrayant. Nous avons grandi dans des situations religieuses où « la mise en œuvre de ceci » était une sorte de décret religieux. « L’excommunication » était ce gros marteau destiné à briser notre cou, à nous écraser et à nous séparer à jamais de quiconque et de n’importe quoi. Si vous lisez attentivement les Écritures, vous verrez clairement que ce n’était pas l’intention de Dieu. En fait, tout cela était pour la délivrance ! Ce n’était pas pour la « discipline. » C’est un outil dans la boîte de Dieu, afin de réveiller quelqu’un. C’est du sel odorant. C’est de l’ammoniac dans les narines pour dire, « Vous ne pouvez pas continuer à faire cela. Vous devez changer cette chose. »
Dans Actes 3, il a été prophétisé que celui qui ne veut pas écouter Jésus sera complètement coupé des gens. C’est une prophétie de l’Ancien Testament sur une question du Nouveau Testament. 1 Corinthiens 5 en est une des exécutions. En raison de la façon dont ils ont construit tous les jours, parce que les gens avaient des relations étroites avec cet homme, quand ils ont cessé de manger et de s’associer avec lui, CELA AVAIT DE L’IMPORTANCE ! (2 Corinthiens 2 et 7). Il y avait là une passion pour que cette communion fraternelle soit rétablie. Il devait la rétablir. Il était désespéré. C’était comme s’il était recroquevillé et en train de mourir parce qu’ils ne voulaient plus s’associer avec lui. Si vous connaissez vraiment bien une personne parce qu’elle est si près de vous dans le Corps du Christ, cela va blesser profondément si vous vous arrêtez de manger avec elle. Cela aura de L’IMPORTANCE !
Mais si nous établissons des relations à la manière dont elles sont généralement construites dans la religion, où personne ne se connaît vraiment les uns des autres, alors cet outil ne nous est pas accessible. Le cadre religieux typique a un noyau de 10% de gens engagés et tout le monde fait exactement ce qu’il veut tout le temps. Ils ne sont pas reliés de telle façon que la main ne puisse pas dire à l’œil, « Je n’ai pas besoin de toi. » Ils ne sont pas joints et liés ensemble. Ils ne sont pas consacrés quotidiennement en s’exhortant l’un l’autre et, en confessant leurs péchés l’un à l’autre. Voyez-vous le problème ? Si nous ne vivons pas de la façon dont Dieu dit que l’Église est censée vivre, alors l’outil n’est pas accessible pour nous. Beaucoup de gens finiront par s’enterrer dans le péché et à se couper d’une vie avec Dieu, et nous ne pouvons pas l’arrêter, parce que nous n’avons pas l’outil de la relation à notre disposition ! Dieu dit que c’est un outil. Ce que nous voyons dans 1 Corinthiens 5 n’est pas une sorte de jugement légal ou « d’excommunication. » Il s’agit d’un outil pour attirer l’attention de quelqu’un, afin qu’il puisse voir que nous n’offrons pas l’amour et la fraternité aux personnes qui vivent comme des ennemis de Dieu.
Jésus a dit la même chose dans Matthieu 18. « Allez à lui et à lui seul. S’il ne vous écoute pas (Dieu nous préserve qu’il n’aime pas assez la lumière pour t’entendre), alors amenez deux ou trois témoins, et Je serai là avec vous. S’il ne parvient toujours pas à vous écouter, dites-le à l’Église tout entière. Et s’il ne parvient toujours pas à vous écouter, traitez-le différemment d’un frère. Traitez-le comme un collecteur d’impôts ou un pécheur. » Jésus était très clair qu’il y a une différence entre l’Église et la façon dont les publicains et les pécheurs sont traités. « Vous avez à les traiter comme un collecteur d’impôts, s’ils ne veulent pas agir comme faisant partie de l’Église. » Jésus a Lui-même fixé cette ligne dans Matthieu 18.
Et, nous devons obéir à l’exemple magnifique et très clair dans 1 Corinthiens 5. Si une personne se considère comme un frère et vit dans le péché (et il en énumère plusieurs péchés), ne mangez pas ou ne vous associez pas avec elle. Expulsez-la de votre milieu ! Si vous ne faites pas cela, alors vous ne M’aimez pas vraiment. Parce que si vous M’aimiez, vous obéiriez à Mes Commandements. Et Je vous ordonne de le faire. Je ne vous donne pas le choix. Vous devez le faire. Vous ne pouvez pas le faire si vous n’avez pas des relations profondes, car vous n’avez pas l’outil à votre disposition. Ça ne leur fera pas mal, cela va juste les mettre en colère ou les aigrir. Si vous n’avez pas de relation avec eux de la manière dont la Bible dit que l’Église le doit, alors tout ce que ça fera, c’est de les mettre en colère. Ça ne va pas aider à les délivrer du péché. Ils penseront juste que vous êtes une bande de fous, égocentriques, des moralisateurs. Mais ils ne se sentiront pas comme ça si vous les aimez désespérément et qu’ils le savaient. Si vous vous êtes « réprimandés l’un l’autre quotidiennement » et si « vous avez été appelés les uns aux côtés des autres quotidiennement, » cela rendra les outils dans la maison de Dieu EFFICACES. Construire à la façon du Nouveau Testament au lieu de la manière religieuse nous donne des outils pour délivrer même une situation quasiment impossible.
Il est Temps de Passer à l’Action
Mes parents ne sont pas croyants, et même si j’ai d’autres membres de ma famille qui sont croyants, mes parents sont restés incroyants. Je ne peux pas les laisser faire sautiller leurs petits-enfants sur leurs genoux dans une sorte d’histoire d’amour, comme tous les grands-parents aiment le faire. Je ne peux pas leur donner beaucoup d’affection. Aussi, je ne peux pas autoriser mes enfants à avoir tant de respect, de plaisir et de communion avec eux, aussi longtemps que mes parents renoncent au Sang de Jésus. Bafouer le Sang de Jésus est une chose profane. Oui, mes enfants vont les honorer et se soucier d’eux, mais ils N’AURONT PAS une sorte de relation douillette et chérie. Il est illégal dans les Lieux Célestes de donner de l’affection à ceux qui ont déshonoré Jésus et qui foulent aux pieds le Sang de Jésus, comme une chose profane.
Il y a donc ces tensions dans lesquelles je dois trouver un moyen de marcher - pour faire preuve de leadership là où je suis obéissant à Dieu sur cette question de ne pas donner mes affections ; et pourtant sans déshonorer ou isoler quelqu’un dans une certaine forme de haine. La bonté, la miséricorde, et l’attractivité de Jésus et de Son Amour doivent être étendues dans ces relations. S’ils ne peuvent pas en faire l’expérience, alors enlever l’affection qu’ils désirent afin de continuer dans leur idolâtrie de la famille n’aura pas d’impact sur eux ! S’ils ne veulent de toute façon rien avoir à faire avec moi, alors le refus de relation n’est pas un outil efficace. Donc, il doit y avoir assez d’interactions afin qu’ils voient le caractère et l’amour de Jésus, mais assez de retenue d’affection pour que ce soit un outil qui leur permette de voir leur besoin de Jésus.
Le fait est que mettre ces choses en pratique est un outil que Dieu nous donne. Si nous gâchons le tout en donnant nos affections sans but, en nous basant sur des questions de chair et de sang, nous gaspillons le trésor du Maître et nous abusons de Ses outils. Nous allons également endommager leur chance de ne pas être en enfer pour l’éternité. Ce n’est pas un acte de cruauté quand vous le faites à la manière de Dieu. C’est un acte d’amour et c’est attrayant.
« C’est ainsi que tous les hommes sauront que vous êtes Mes disciples, par l’amour que vous avez l’un pour l’autre. »
La seule chose qui leur manque est la chose qui attire leur attention. Si vous leur donnez librement tout cet amour, cette compassion et cette sympathie, vous leur donnez des drogues et vous les aveuglez à ce qu’ils ont vraiment besoin. Ça pourrait leur coûter leur âme ! Nous ne parlons pas d’un jugement cruel et isolé. Nous parlons d’une merveilleuse occasion d’utiliser un outil que Jésus a ordonné et que Paul, par le Saint-Esprit, a ordonné comme étant des outils actifs pour aider les cœurs des gens à changer.
Ce n’est pas un sermon. Nous sommes des frères et sœurs qui tentons de lutter à travers des questions qui affecteront le reste de notre vie et l’œuvre de Dieu dans la communauté dans laquelle nous vivons. Je sais que cela est incroyablement difficile à comprendre. Cela va être mille fois plus difficile à mettre en œuvre. Mais, s’il vous plaît, au moins, semez les graines et interrogez Dieu sur ces choses que Jésus et Paul ont dites. C’est important. Dans l’ensemble, nous n’avons pas très bien appliqué ces choses et il est temps de les mettre en pratique. :)