Les Richesses Insondables de Christ Parmi les Siens

1/2/1995

Mercredi soir, le 1 Février 1995

« JE Bâtirai Mon Eglise »

Qu’est cette chose appelée « Eglise » et que signifie-t-elle ? Que voulait dire Jésus quand Il a dit : « JE bâtirai Mon Eglise et les portes de l’enfer ne la vaincront pas » ? Cette chose appelée « église » pourrait se résumer de plusieurs façons différentes.

Je bâtirai Mon Eglise et les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. (Matthieu 16 :18)

Mon Père cherche des adorateurs. (Jean 4 :23)

Le zèle pour la « Maison de Son Père » Le consume. (Jean 2 :16-17)

Vous avez fait de la Maison de Mon Père une caverne de voleurs. Elle devrait être une maison de prière. (Matthieu 21 :13)

Ce qu’on pourrait dire de la nature de l’Eglise, c’est qu’elle est censée être un Peuple de prière et un peuple de louange. C’est la Maison du Père ; et le Père cherche des adorateurs de manières différentes et pratiques. Cette chose appelée « église » est simplement ceci : Des gens qui voient et qui expérimentent Jésus sur une base quotidienne, et qui vivent pour aider les gens autour d’eux à faire de même. Ils donnent leurs vies à des personnes qui sont sincères mais ne sont pas vraiment en mesure de Le voir comme ils le voudraient.

Il existe différents niveaux de personnes qui peuvent voir et sentir et expérimenter Jésus en termes de qualité de vie - un parfum de relation, un arôme de vie. Vous pourriez l’appeler par un tas de noms différents. Appelez cela une personne reconnaissante, qui adore ... ou une personne prophétique qui peut voir Dieu et qui peut voir ce qui se passe dans le monde invisible. Il y a beaucoup de manières différentes dont vous pourriez décrire une personne : quelqu’un qui a la révélation par rapport à quelqu’un qui ne l’a pas... ou qui ne l’avait pas avant, mais qui l’a maintenant. Ce n’est pas vraiment un interrupteur marche/arrêt, mais on progresse certainement dans la révélation et l’intimité avec Jésus et en expérimentant Sa présence dans les situations et les décisions de la vie. Nous sommes censés grandir et mûrir et avoir une relation très intime avec Jésus. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans sa bulle et puis, à un moment quelconque de crise ou d’extase, nous souvenir de Lui. C’est plutôt demeurer en Lui et faire en Lui notre maison.

En termes simples, je me demande si cette chose appelée « église » concerne vraiment ceux qui respectent Jésus et qui font leur maison en Lui comme de vrais adorateurs. Ils marchent avec un cœur reconnaissant, Le louent moment par moment. Vous les attrapez en train d’adorer. Si vous vous approchez d’eux et les surprenez, alors vous les trouverez en train d’adorer. Ils ne pensent pas à des « trucs » et essayent alors de se rappeler d’être des adorateurs, c’est seulement leur vie. C’est leur cœur, c’est leur expérience, et c’est l’amour de leur vie. Ils ont un engouement et un émerveillement pour Jésus - une fascination pour le Fils de Dieu. Ils pensent toujours, « Oui, oui, c’était bon, Jésus. J’ai aimé ça ! »

Ces mots religieux – « louange, » « adorer, » et « louer » sont de vrais mots et ce sont de bons mots. Mais laissez-moi ajouter quelques réflexions à ce sujet. Lorsque vous aimez vraiment quelqu’un, il y a aussi une fascination. C’est quelque chose de super intrigant et inspirant d’être avec elle. Quand l’amour est correctement cultivé, il y a quelque chose d’électrique - quelque chose de réel. Vous n’êtes pas simplement disposé à la regarder dans le vide et à l’oublier pendant de longues périodes et puis, plus tard, vous en souvenir, « Oh, ouais, je pensais le faire d’une certaine façon. » Avec l’Amour, il y a quelque chose qui vous captive. Une personne qui marche vraiment avec Dieu est captivée et fascinée par JESUS, elle L’adore. C’est très ancré dans son cœur.

Les Richesses Insondables

Pour le dire encore une fois, « l’Église » devrait être définie comme des personnes qui expérimentent Jésus en aidant ceux qui sont sincères mais qui n’expérimentent pas tout à fait encore Jésus. Ceux qui Le connaissent bien aident les autres à devenir des amis plus proches de Lui. C’est ce que Paul voulait dire quand il a dit être « dans les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que Christ soit formé en eux. » Ils étaient sauvés ; Il l’avait déjà dit dans Galates 1 et 3, mais ils n’expérimentaient pas vraiment le Christ. Christ n’était pas formé en eux. Il ne demeurait pas en eux, et eux en Lui, comme dont cela aurait pu l’être. Dans Ephésiens 3 Paul dit : « Je suis venu pour vous apporter les richesses insondables de Christ, et également pour vous apporter l’administration des richesses insondables de Christ. » Au verset 10, il poursuit en disant que le produit final des richesses insondables de Christ implanté dans le cœur des hommes et l’administration des insondables richesses du Christ (ou le travail sur les richesses insondables de Christ), est que maintenant, par l’Église, la glorieuse sagesse diversifiée de Dieu sera manifestée même aux principautés et aux puissances. Toutes ces choses sont liées entre elles. Dans l’administration des richesses insondables de Christ, ou le fait de travailler sur les richesses de Jésus (la fascination et l’adoration de Jésus), il y a des choses que Dieu appelle des « commandements. » Il y a des façons justes de faire les choses. Et il y a de mauvaises façons de les faire. C’est Dieu qui a dit que nous devons être « très prudents sur la manière de construire » sur le fondement du Christ, de peur que notre travail soit consumé par le feu.

Maintenant, pourquoi a-t-Il quitté cette planète sous une forme physique en disant : « Allez et enseignez-leur à obéir à tout ce que Je vous ai commandé ? » Pourquoi a-t-Il fait cela ? Était-ce parce qu›Il essayait de construire une sorte d’empire étranger fondé sur faire certaines choses d’une certaine manière ? NON ! C’est parce qu’Il savait que dans l’élaboration des richesses insondables de Christ, alors que nous nous éloignons de Ses commandements, nous nous éloignons également de Son cœur.

Quand nous marchons dans l’anarchie, nous nous éloignons de la personne de Jésus et de notre capacité à Le voir, à L’expérimenter, à demeurer en Lui, à être épris de Lui, à être émerveillé devant Lui, à L’aimer du fond du cœur, et à être reconnaissant en toute circonstance. Nous perdons tout ceci alors que nous nous éloignons de Lui. Comment deux personnes peuvent-elles marcher ensemble à moins qu›elles ne soient d’accord ? Jésus nous a dit d’obéir à Ses commandements... mais pas parce qu’Il est un ogre avec un grand ego. C’est parce qu’IL NOUS AIME !

Dans l’Église, nous ne travaillons pas sur l’administration des richesses insondables de Christ parce que c’est une vie plutôt difficile, et que nous devons faire certaines choses d’une certaine manière, ou sinon les gens ne seront pas heureux avec nous. Non. Cela concerne des personnes qui sont entichées de Jésus, profondément amoureuses de Lui, et qui expérimentent Sa présence comme vous ne l’expérimentez peut-être pas ... et maintenant ils vous montrent la manière de marcher avec Lui pour que vous soyez également capable de vous émerveiller devant Lui et de vous débarrasser de la camelote.

« Supprimez cela de votre vie. »

« Pourquoi, ogre ! Tu es une personne dure ! »

Non. C’est parce que votre expérience de Christ et les fruits que vous portez sont insuffisants pour être si sûr de vous. Soyons honnêtes à ce sujet. Les « sept fils de Scéva » connaissaient les concepts et les mots, mais n’avaient pas la substance pour les travailler, et cela leur a coûté sévèrement. « Nous ne sommes pas ignorants des techniques de satan. » Il est très important que vous appreniez de ceux qui peuvent « vous équiper pour les œuvres de service » - la solution du Père pour que « nous ne soyons plus des enfants, ballottés çà et là. » Ce n’est pas « la science de haut niveau » - c’est dix mille fois plus important que cela, et pas un jeu. Je tiens également à vous dire que vous pouvez L’expérimenter dans un sens plus profond, 8. Mais aussi longtemps que vous tenez fermement et que vous vous accrochez à ce cœur indépendant - à l›égoïsme, la fierté, la peur de l’homme, la luxure, l’avarice, la cupidité ou à une forme de mondanité qui est si différente de la personne de Jésus (c’est à dire votre droit d’avoir du tempérament, votre droit d’être impatient, votre droit de juger les autres) - vous ne pourrez pas marcher dans une amitié et une communion avec Jésus par Son Esprit.

Incompréhensible ! Absolument impossible !

Pourquoi les commandements ? Pourquoi l’administration de la Parole de Dieu ? Pourquoi Paul a-t-il écrit lettre après lettre, non pas avec des mots fleuris au sujet de Jésus, mais avec « faites tous vos efforts pour garder l’unité de l’Esprit et le lien de la paix ? » « Si tu as quelque chose contre ton frère, ou lui contre toi, dépose ton cadeau au pied de l’autel. Va faire ce qu’il faut. » Dans les commandements et les enseignements de Jésus (et de Paul, Pierre, Jean, Jacques et Jude), il y a beaucoup de choses très pratiques. Que montrent du doigt ces commandements et ces enseignements ? Essayons-nous de créer une espèce de mode de vie ? Non, nous essayons de marcher avec Jésus. Vous ne pouvez pas vous éloigner des enseignements et des manières de Jésus et des hommes que Jésus a choisis de Sa main, les enseignements qui viennent par l’Esprit. Vous ne pouvez marcher loin d’eux et avoir une relation permanente et vivante avec Jésus.

L’Administration Des Insondables Richesses Du Christ

Les « richesses insondables de Christ » - vous ne les verrez jamais en dehors de l’administration des richesses insondables de Christ. Ce ne sont pas deux choses. Elles sont vraiment UN. Vous ne pouvez marcher avec Jésus, si comme le jeune homme riche, vous chérissez quelque chose dans votre cœur et que vous ne voulez pas le lâcher. Vous devez vous en aller tristement. Vous ne pouvez pas avoir votre gâteau et le manger aussi. « Eh bien, je pense que si je fais toutes ces autres bonnes choses, je peux m’y accrocher, parce que vous êtes en train de me juger, ou que c’est juste votre opinion. » Allez-y et durcissez votre cœur si vous voulez, mais vous êtes seulement en train de vous voler vous-même. C’est le but des commandements de Jésus. Ce n’est pas pour qu’Il puisse se construire un quelconque empire juridique. Neuf des paroles de Paul sur dix étaient très pratiques. Elles étaient soit grandes dans leur portée et le point de vue de Dieu à l’œuvre chez les hommes, soit très pratiques et très axées sur le commandement : Faites ceci, ne faites pas cela. Il n’y avait pas grand-chose de poétique concernant la personne de Jésus. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que si nous marchons avec Lui, si nous marchons dans Ses Voies, si nous crucifions la chair et les actes de la nature pécheresse qui sont évidentes, si nous nous approchons de Lui, alors, comme dit Jacques dans Jacques 4 : « Si vous vous approchez de Moi, Je M’approcherai de vous. » Le but de ces choses extérieures est que nous puissions marcher dans Son Esprit ensemble et expérimenter les richesses de Sa beauté insondable, une fascination pour Son immense intelligence, un zèle total dévorant pour Sa créativité et Sa puissance, Son amour, Sa miséricorde et Sa bonté.

Ce sont seulement des mots pour celui qui désobéit à Ses commandements et qui vit dans l’égoïsme, pour celui qui Le déshonore avec certaines attitudes ou actions dans sa vie. Ce sont juste des mots, parce que vous ne pouvez expérimenter Jésus que si vous marchez dans Ses voies.

Ainsi, le but d’un groupe de Croyants est que ceux qui ont une étroite amitié avec Jésus... ceux qui ont une étincelle dans les yeux quand ils Lui chantent plutôt que de simplement chanter des mots sur une page ou dans leur cerveau... ceux qui sont vraiment fascinés par Lui et qui sont vraiment débordants d’affection pour Lui... que ces personnes soient en mesure d’aider d’autres personnes à le faire aussi. Comme Paul et comme Jésus, ceci ne vient pas seulement par des mots poétiques. Cela arrive en aidant chacun à marcher en accord avec le caractère et la personne de Jésus et de Ses enseignements, pour que nous puissions explorer Ses richesses et les expérimenter nous-mêmes. Notre travail, donc, est de Le connaître d’une manière incroyable et d’aider ceux qui nous entourent à faire la même chose. Ça, c’est « l’Eglise ! »

Nous deviendrons des adorateurs alors que nous Le voyons, plutôt que nous-mêmes, quand nous regardons dans le miroir. Alors que nous Le voyons, que nous regardons les autres autour de nous dans d’autres situations, plutôt que simplement regarder les extérieurs et que notre chair juge, l’Esprit de Dieu sera autorisé à discerner la nature de la situation. Tandis que nous marchons ensemble avec Lui, alors nous pouvons être en communion l’un avec l’autre et notre joie est rendue parfaite. Je désire tellement que chacun l’expérimente Lui, et pas seulement quelque chose d’extérieur. Cela se produit seulement alors que nous soumettons nos volontés, nos volontés fortes, nos personnalités égoïstes, nos jugements extérieurs, et nos appétits mondains. Nous ne pouvons L’expérimenter que si nous marchons dans l’administration des richesses insondables, les enseignements et la vie et le caractère de Jésus. Il nous libère, par Son Esprit, pour être rattrapés dans Son Cœur, dans Sa Pensée, et dans Sa Vie. « Approchez-vous de Moi, et Je M’approcherai de vous. »

J’espère que c’est notre passion et que c’est pour cela que nous vivons. Pour que nous Le connaissions Lui, le Seul Vrai Dieu, et Jésus Christ qu’Il a envoyé par Son Esprit, et pour que nous soyons dans les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que chacun autour de nous Le connaisse aussi. Celui qui ne vit pas ainsi n’est pas une personne contre laquelle on doit s’irriter. C’est une personne dont on doit prendre soin, pour laquelle on doit prier, et qu’on doit essayer d’aider à voir l’administration des richesses insondables, pour qu’elle puisse expérimenter les richesses insondables de Christ.

S’irriter signifie « se bloquer, » « juger » ou « avoir des pensées mauvaises. » Cela signifie « se retirer, » par opposition à prier et à prendre soin et à avoir un cœur de miséricorde comme l’a fait Moïse. « À moins qu’ils viennent, je ne veux pas y aller non plus. Je ne veux pas entrer dans la Terre Promise sans eux. Dieu montre-moi comment je peux les aider à marcher dans Tes voies pour qu’ils puissent aussi expérimenter Ta vie. » Ça devient une occasion de servir Dieu, plutôt que quelque chose à estimer comme un inconvénient.

L’administration des richesses insondables, c’est « travailler » les richesses insondables. C’est le « travail pratique » de l’administration. C’est similaire à la façon dont une administration gouvernementale doit travailler avec les principes et les personnes qui sont en place afin de mener à bien cette union parfaite. Vous avez tous entendu parler de « l’administration Clinton » ou de « l’administration Reagan. » Cela fait référence à des personnes et à des principes qui ont été mis en place afin de la faire fonctionner. Il y a un idéal ici, et puis il y a l’administration qui réalise l’idéal. C’est l’administration que vous avez lue dans Ephésiens 3. Paul a dit : « Je suis venu apporter les richesses insondables de Christ et l’administration des richesses insondables de Christ, pour que tout le monde invisible soit impressionné alors que l’Église vit ​​la personnalité de Jésus. (Verset. 10) C’est sa conclusion. Paul dit : « Je suis sur une mission, les gars. Je veux montrer Jésus aux gens, et je veux travailler à la ressemblance de Jésus dans leurs vies, afin que les principautés et les puissances, les anges et les démons soient tous dans la crainte de ce que Dieu fait dans l’Eglise. »

Le verset 10 commence par : « Son intention était que maintenant, par l’Eglise... » Qu’est-ce que l’intention de Dieu ? Certes, nous voudrions savoir ce que c’est – MAINTENANT !! Pas dans mille ans, mais MAINTENANT, par l’Eglise, ce n’est pas par ma vie personnelle et ma relation personnelle avec Dieu, mais par l’Église, MAINTENANT, qu’Il humiliera les principautés et les puissances alors que nous apprenons tous à marcher sur le chemin de la croix, dans la sagesse de Dieu. Il fait connaître Sa sagesse infiniment variée, les nombreuses facettes de Sa sagesse glorieuse, et la chose qui nous intrigue et nous fascine au-delà de la confiance. Il fait connaître Sa Glorieuse Sagesse maintenant, par l’Eglise, par ceux qui s’entraînent dans l’administration. En d’autres termes, Il le fait grâce à ceux qui s’entraînent sur ​​les richesses insondables de Christ, à ceux qui sont amoureux de Lui, et qui s’entraînent à ressembler à cela. Ne me dites pas que vous êtes amoureux de Lui si vous ne vous entraînez pas à lui ressembler. Cela ne résonne-t-il pas comme ce qu’a dit Jésus ? « Si vous M’aimez, vous garderez Mes commandements. » Il y a un lien direct entre notre amour pour Lui et notre volonté de Le laisser façonner nos caractères, nos attitudes, nos actions, nos langues et nos cœurs. Il y a un lien direct entre notre amour pour Lui et l’élaboration de notre amour pour Lui, tout comme avec quelqu’un d’autre.

Le Travailler-En pratique

Certaines choses dans lesquelles nous marchons en ce moment dans notre histoire (dans lesquelles nous n’avons pas toujours fonctionné, mais que nous tenons presque pour acquis maintenant) sont révolutionnaires pour les autres. Une simple chose comme amener d’autres personnes avec vous lorsque vous allez faire vos courses est une idée révolutionnaire pour certains. Cela peut être une chance de partager un peu de vie et d’interagir avec les gens, pour aider et vous encourager les uns les autres alors que vous allez, et une manière d’être ensemble. C’est très précieux. Cela s’est révélé précieux pour nous. Il y a aussi quelques défis - vous ne serez plus tout à fait indépendant, il y aura quelques inconvénients puisque vous ne pourrez pas y aller quand vous voudrez, et cela pourrait être un peu plus long.

On vous donnera diverses réponses quand vous parlerez aux autres de vivre ensemble de cette manière. Certains seront apathiques, « Eh bien, je n’ai pas vraiment compris. Je ne sais pas si c’est grave de faire du repassage ou de la lessive ou des courses ensemble. Je n’y ai pas vraiment pensé. Je ne vois pas pourquoi c’est important, et je ne vais probablement jamais y repenser. Merci de me le dire de toute façon. »

Une autre réponse possible est que certains vont être très choqués à l’idée de marcher si intimement avec d’autres. Donc, vous devez vous demander si c’est offensant, pourquoi est-ce offensant ? Quel point sensible cela a-t-il précisément touché ? Alors vous progressez, parce que vous cherchez une racine du mal dans votre propre cœur, si vous savez que cela vous offense. Si vous pouvez le comprendre, vous connaissez alors quelque chose de l’administration des richesses insondables de Christ. Vous savez un peu mieux pourquoi vous n’avez pas une relation avec Dieu qui équivaut à un tas de haricots. C’est parce que quelque chose vous vous rendu très hostile et très en colère. Cela a touché une corde sensible en vous. C’est frustrant pour vous. Quelque chose a fait monter de l’énergie en vous. D’où est venue cette énergie ? Qu’en est-il de mon cœur qui n’aime pas la lumière et qui produit tant d’énergie sur ce point particulier ? Est-ce que j’aime habituellement me promener dans un centre commercial et convoiter les choses dans les vitrines ? Ou est-ce que j’aime essayer des vêtements, est-ce que j’ai quelque chose dans ma chair qui aime simplement le faire ? J’aime peut-être dépenser beaucoup plus d’argent que Dieu le veut vraiment. Je trouve peut-être commode de faire les choses quand je veux, comme je veux parce que je veux « en finir avec ça. » S’il y a ce genre d’orgueil ou d’égoïsme en moi, si j’aime quoi que ce soit à mon sujet ou si ce que j’aime est plus important que d’aimer les autres et Dieu, cela va toucher une corde sensible - et il y aura de l’énergie là-dedans.

Donc, c’est un exemple sur 10.000 possibilités. Quand je me trouve « irrité » ou sérieusement contrarié par quelque chose, si cela touche une corde sensible en moi, il y a une très forte possibilité que l’énergie provienne d’un coin de ténèbres dans mon cœur.

Le jeune homme riche a été brisé par « ... va, vends tes biens et donne-les aux pauvres. » Pierre a dit : « Hé ? Nous avons vendu nos biens et donné aux pauvres. Pas de problème. » Il s’en est vanté le reste de sa vie. Ce n’était pas difficile pour lui de le faire. Et ce n’était pas comme s’il avait renoncé à tout. Il y avait un business qui fonctionnait. Ils ont eu la plus énorme pêche de leur vie. Ils n’avaient plus qu’à la tirer sur le rivage - et puis ils sont partis pour la laisser pourrir. Ce n’était pas comme s’il n’y avait pas de coûts impliqués, mais leur système de priorité n’exaltait pas les affaires et le commerce et le matérialisme comme étant un dieu. Donc, ce n’était pas un problème pour eux de se détourner, de quitter leurs familles, de quitter leurs emplois, et de suivre Jésus Christ. Ce n’était pas le même problème pour eux d’entrer dans le grand monde inconnu à la suite du Messie, comme cela doit être pour nous tous. Mais pour le jeune homme riche, ça a touché une corde sensible. C’était un grave problème pour lui.

Des choses arriveront dans nos vies. Jésus a dit au jeune homme riche, « Il te manque une chose… » En d’autres termes, tu as une corde sensible. Il y a quelque chose à l’intérieur de toi que tu ne veux pas lâcher. Il y a « une chose qui te manque. » Tu ne veux pas laisser aller ton indépendance. Tu ne veux pas laisser aller ton orgueil ou ton droit de juger les autres. Tu ne veux pas lâcher ton égoïsme et ta paresse. Tu ne veux pas laisser aller ta peur que les gens parlent dans ta vie ou ta peur de parler à d’autres parce que « je ne confronte jamais. » Quand une de ces choses auxquelles nous tenons chèrement est au défi en nous, elle touche une corde sensible qui amène immédiatement à la surface ces impulsions ou ces poches d’adrénaline, la passion et la colère, toutes les choses qui ne sont pas le fruit de l’Esprit. L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la douceur, la fidélité et la maîtrise de soi ne sont pas le fruit quand une corde sensible est touchée en nous.

Quand une chose nous manque et que quelqu’un y touche, nous nous bloquons et nous lâchons peut-être. Ou du moins nous nous aigrissons. Nous commençons à construire des murs. Peut-être que nous sommes trop en contrôle et trop cool pour nous déchaîner. Nous savons que ce ne serait jamais acceptable. Nous commençons plutôt à être ébranlés ou à trouver tant bien que mal quelque chose pour y répondre, une certaine façon pour être quittes. Quelque chose commence à se produire dans notre cœur qui n’est pas l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, ou la douceur... Ce sont des choses à surveiller. Une part de l’élaboration des richesses insondables de Christ, c’est de trouver ces choses où les cordes sensibles sont touchées, où les nerfs sont à vif, et où ça provoque une réaction, un acte de la nature pécheresse. Cela provoque de la jalousie, de la colère, du ressentiment ou une de ces autres choses, et ça commence à croître et à faire boule de neige dans nos cœurs.

C’est un très bon endroit pour commencer avec Dieu, tout comme ça l’était avec le jeune homme riche. En fait, il ne pouvait faire un pas de plus. Jésus ne pouvait communiquer avec lui, pas même un instant de plus, tant qu’il n’avait pas affronté et traité cette corde sensible. Et il en est de même avec nous. Vous le confrontez, vous y faites face. « Pourquoi est-ce que je ne veux pas aller faire du shopping avec quelqu’un d’autre ? » Non pas qu’on devrait avoir à le faire chaque fois, ou quelque chose comme ça, mais vous vous demandez : « Pourquoi aurais-je envie de perdre le temps de Dieu si je peux en quelque sorte construire dans la vie des autres et recevoir des autres vies, même dans les choses banales de la vie ? »

Une Vie

Eh bien, une personne moyenne dans ce monde dirait : « Nous n’avons pas le temps de construire de cette façon dans le Royaume de Dieu. » Mais nous savons très bien, parce que nous avons toutes les genres de métiers (médecin, avocat, chef Indien), que tout le monde a le temps de construire dans le Royaume de Dieu. Cherchez premièrement le Royaume, à moins que vous ne soyez très célèbre ou que vous ne travailliez très durement, alors vous chercherez cela en second. Jésus a dit à chaque homme, à chaque femme, « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu. » IL ne nous a jamais demandé de faire ce que nous ne pouvons pas faire, sans tenir compte de notre profession.

Alors, quel est le secret qui ouvre la porte de la manière dont nous pouvons être en mesure de construire ensemble -- « que ce soit la nourriture ou la boisson, » toutes les choses banales de la vie ? Le secret est de faire tout pour la Gloire de Dieu. Comment pouvons-nous alors construire de telle façon que nous ayons des relations intimes - une centaine de pères, de mères, de frères et sœurs, comme Jésus a dit que nous pourrions avoir ? Comment pouvons-nous faire ceci lorsque nous sommes siiii occupés ?

Eh bien, la réponse à cette question est que nous pouvons construire ensemble dans les choses banales... plutôt que de faire nos affaires séparément, et puis quand nous avons enfin assez de temps et d›énergie, nous échangeons les uns avec les autres pour une courte période puis revenons à nos mondes, pour travailler sur l’ensemble de nos occupations importantes. Peut-être que notre cœur est, « Oh, je peux difficilement attendre de finir mes choses importantes pour pouvoir encore échanger avec des personnes encore pendant une autre heure. » C’est ainsi que la plupart des gens construisent, et c’est l’un de ces composants de base essentiels. Est-ce important de faire les choses banales ensemble ? Et je vous réponds : Pouvez-vous construire ensemble jour après jour, être intime dans la vie et dans la relation, vous voir dans les activités de la vie, être en mesure d’avoir des fenêtres dans leurs âmes et eux d’avoir des fenêtres dans votre âme, pouvez-vous faire cela sans fusionner vos préoccupations ?

Je n’ai pas trop vu cela se produire, voire jamais, quand une personne peut vivre toute sa vie avec tous ses trucs et puis sortir de son monde pour faire son truc spirituel et y retourner. Je n’ai jamais vu quelqu’un capable de le garder dans deux mondes et de continuer à prospérer en Christ. Je ne l’ai jamais vu. Je cherche des gens qui marchent avec Dieu dans un cadre intime, puissant, sans toutes sortes de défauts et de contradictions dans leurs vies. Je sais seulement que les gens qui ont fusionné toutes leurs vies en une seule, qui ont véritablement prospéré dans le Christ et qui ont eu un impact dans la vie des gens sur une base quotidienne, sont au milieu comme ceux qui servent.

Vous n’avez pas assez d’heures dans votre journée pour ignorer cette administration des richesses insondables. Cette administration consiste à rapprocher des gens pour une balade à la poste, pour une course à la banque, pour une virée au magasin, pour mes tâches et vos tâches ménagères. Si nous attendons jusqu’à ce que ces choses soient toutes faites, il n’y aura pas beaucoup de temps, n’est-ce pas ? Nous pouvons soit jeter toutes nos tâches, nos affaires, et nos courses au vent, ce qui pourrait être irresponsable, soit fusionner nos vies pour construire ensemble dans tous les recoins de nos vies, que tout soit ensemble comme un seul homme. Le Royaume de Dieu et le royaume de cet âge ne ​​seront pas en concurrence, mais ils deviendront Un dans nos cœurs et dans nos vies. Cela doit être une priorité, de peur que vous ne trouviez pas de temps pour faire, selon Jésus, la seule chose qui va durer. C’est l’appel. Ce n’est pas cette chose banale supplémentaire que vous faites. C’est vraiment ce qui vous libère pour faire toutes les autres choses que Dieu vous a appelées à faire. Lorsque vous fusionnez ces choses d’une manière vraiment spéciale, les bonnes choses commencent à se produire. Là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je Suis là. Jésus apparaît lorsque vous commencez à construire en reconnaissant le Corps du Christ. « J’ai besoin de toi, » par opposition à « Je n’ai pas besoin de toi. » (1 Cor 12)

En construisant de cette façon, en reconnaissant ce que Dieu reconnaît et en marchant de cette manière, alors l’épanouissement de la relation avec Lui et ensemble commence à se produire. Nous la cultivons dans le sol rocailleux de la vie quotidienne, et Il transforme les cendres en beauté. Les cendres de nos tâches, les cendres de nos vies trépidantes, les cendres de nos peurs et de nos échecs, et les cendres de nos responsabilités et toutes les choses « importantes » au quotidien que nous faisons... Il construit la beauté à partir de ça, si nous sommes prêts à nous humilier et à fusionner nos vies ensemble.

Si vous prenez Jésus en exemple, vous Le trouverez en train de tout fusionner dans Sa vie. « Christ vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez Ses traces, » a dit Pierre. Pierre marchait avec Lui chaque jour. Pierre savait de quoi il parlait. Jean, qui connaissait très bien Jésus lui aussi, a dit : « Celui qui prétend être en Christ doit marcher comme Il a marché. » Une des choses caractéristiques de sa vie, c’est que chaque élément de sa vie a été tissé dans son amour pour ses frères. Vous ne le voyez pas en train de faire « Sa chose. »

Un exemple assez important récemment pour un tas de raisons différentes, c›est quand Jésus est allé au Jardin de Gethsémané, comme nous l’appelons. Au moment le plus important, au moment le plus urgent et le plus douloureux de Sa vie, le temps où nous aurions normalement dit : « Les gars, Je dois juste être seul avec Dieu, » Jésus a amené avec Lui trois personnes dans ce jardin. Et Il a bien voulu interrompre Sa prière trois fois pour revenir parler à ces hommes qui dormaient. Son amour pour eux éclipsait Sa propre agonie, Sa propre douleur et Sa propre sentence de mort qui Lui faisait face. Il a bien voulu interrompre ce qu’Il faisait, même avec Son Père. Je ne dis pas que c’est une compétition entre les deux choses, je dis que c’est la même chose. Il a amené des frères, même durant ce temps de totale agonie et de douleur, quand ils ne pouvaient même pas comprendre. Et ils n’ont pas compris ; ils se sont endormis.

La Clé de La Connaissance

Pourtant, ce genre d’engagement sincère envers nos frères et nos sœurs n’est pas à prendre à la légère. Pour certains, il s’agit d’un fardeau. Pour certains, c’est à dédaigner ou à juger. Pour ceux qui veulent vraiment leur vie épanouie en Christ, l’un avec l’autre et avec Dieu, c’est vraiment une bonne nouvelle. Pour la première fois, je peux trouver un moyen d’avoir du temps, que ce soit « la nourriture ou la boisson, tout sera pour la gloire de Dieu. » Maintenant, je peux être une personne au lieu de cinq. « Je suis un père ; un travailleur ; je paye mes impôts ; je suis membre de ceci et membre de cela ; je fais ceci et cela, donc j’ai Dieu, une famille, une patrie, un emploi … » Il y a tous ces mondes étranges que nous essayons de résoudre pour établir des priorités. Tout finit par être quelque chose d’assez mystique et de lointain, et le travail n’est pas fait. Mais Dieu a apporté « la clé de la connaissance, » comme l’a dit Jésus. Une des implications de cette phrase, c’est que nous ne vivons pas deux vies. Tout est mis en une seule, à la lumière, ensemble.

Disons que quelqu’un me surprend au travail et entend une attitude que j’aie au téléphone qu’il n’aurait sûrement pas entendue à la maison. Alors je pourrais avoir du ressentiment envers quelqu’un qui empiète sur ma liberté et qui est si indécent pour interrompre ma journée de travail. Comme c’est insensible ! Eh bien, ce n’est pas le vrai problème, n’est-ce pas ? Le vrai problème est que je veux vivre dans deux mondes, et je ne veux pas la lumière dans ma vie. Je ne veux pas fusionner mes mondes. Je ne veux pas être responsable de mes attitudes. J’ai une belle vie religieuse ici, et tout le monde sait que je dois travailler là-bas. « Vous devez agir ainsi afin de faire le travail. C’est juste la façon dont ça fonctionne. »Tout d’un coup, je suis un hypocrite. J’ai perdu la clé de la connaissance. C’est pourquoi les choses apparemment petites qui touchent une corde sensible finissent effectivement par être une route vers une relation glorieuse avec Dieu, si l’on veut s’humilier et écouter et poursuivre pour trouver pourquoi cela me gratte, pourquoi ça m’énerve. Cela ouvre un tout nouveau monde.

Nous entrons dans le Royaume avec beaucoup de tribulations. Une épée transpercera votre cœur. Vous voulez trouver la vraie chose ? Vous devez ouvrir votre cœur pour qu’il soit percé. Vous devez le faire. Il n’y a pas de façon mignonne, élégante, ou intellectuelle d’y arriver. Vous devez ouvrir votre cœur pour qu’il soit percé, et il le sera. Vous devez être prêt à tomber sur le rocher et affronter certaines choses.

Mais l’avantage, le fruit, la vie qui en découle est au-delà de votre imagination la plus folle. Écoutez Jésus, écoutez l’Esprit, écoutez les gens autour de vous lorsque vous commencez à entendre un faible écho dans le lointain de « cette chose qui vous manque. » Ecoutez la, parce que c’est la clé d’un avenir nouveau fabuleux pour vous, si vous êtes prêts à y faire face.

Restons révolutionnaires

Ce qui a touché une corde sensible en moi, c’est que nous pouvons dire : « Oui, c’est un bon enseignement. Je l’ai entendu, avant, » et y être indifférents dans nos cœurs. C’était révolutionnaire dans le passé. Mais si nous n’appliquons pas la Vérité au quotidien, lui permettant même en la forçant à percer nos cœurs et à affiner nos motivations et nos instincts, nous sommes comme l’homme stupide et paresseux dans la parabole de Jésus. C’est un Commandement de rester incandescent avec passion et perméable à la Vérité en tout temps. « Gardez votre zèle, sans jamais perdre votre ferveur spirituelle. » Nous devons garder nos cœurs à jamais frais devant Son Trône, de sorte que nous ne puissions jamais nous asseoir et dire : « Oui, c’était juste, » mais ne pas l’appliquer dans nos vies. Nous ne devons jamais permettre à nos cœurs de s’endurcir par manque de ferveur et de joie simple et d’obéissance pour que la Vérité et la découverte, révolutionnaires il y a quatre ans, soient autorisées à devenir banales pour nous maintenant. C’est un choix, soit de « labourer la terre en friche » soit de cultiver le « chemin endurci. »

Ce qui me rend plus en colère, c’est qu’une personne fasse quelque chose simplement parce qu’elle est « censée la faire. » Cette personne a raté Dieu plus que la personne qui refuse de la faire. Vous devez rester révolutionnaire dans votre cœur en voyant ce que Dieu recherche. Est-ce que je fais cela parce que quelqu’un pourrait penser du mal de moi si je ne le fais pas ? Est-ce que je fais cela parce que tout le monde le fait ? Est-ce-je le fais parce que c’est amusant ; ou parce que c’est une chance de donner ma vie pour quelqu’un ? Ai-je l’impression lorsque deux ou trois personnes sont en voiture pour aller au supermarché Wal-Mart, plutôt que j’y aille de moi-même, que Jésus a accepté d’être avec nous et donc que je veux en profiter pleinement ?

Utilisons le temps pour prier parce que Jésus est ici d’une manière plus spéciale qu’Il ne l’était quand j’y allais seul. Il a promis qu’Il serait avec nous quand nous le ferions à deux et à trois. Est-ce que je le ressens ? Est-ce que j’en prends soin ? Suis-je plus enclin à chanter dans la voiture ? Ce n’est pas parce que c’est une chose intéressante à faire ou parce que j’aime chanter ou quelque chose du genre. C’est simplement que si je crois vraiment que ce que Jésus a dit est vrai, je pourrais profiter de ce moment-là pour le faire parce que cela Lui rend hommage. Il aime ça. Je veux regarder à l’instant, quand deux ou trois d’entre nous sommes ensemble dans un restaurant, comme une chance où Jésus a promis une présence spéciale, une autorité spéciale, un avantage spécial avec le Ciel parce que nous sommes là ensemble. Je veux le regarder et dire : « Comment pouvons-nous saisir la bonne opportunité ici ensemble et avec notre serveur ou serveuse ? » « Comment pouvons-nous utiliser ceci pour glorifier Dieu ? »

Le fait de ne pas voir la réalité spirituelle et simplement la faire est pour moi écœurant. Je pense que c’est peut-être une des cordes sensibles qui est touchée, quand quelqu’un de l’extérieur dit : « Oh, ils font ça. Oh, beurk ! » Ce qu’ils ressentent, c’est qu’il est peut-être possible de le faire comme un genre de cliché au rabais, et ça les rend malades de penser à juste le faire parce qu’il le faut, comme une sorte de chose sociale. Eh bien, cela devrait les rendre malades. Ça me rend malade. Faites-le parce que vous êtes à la recherche de la réalité spirituelle et que vous exigez la réalité spirituelle, et non pas seulement parce que c›est la chose à faire. Choisissez la vraie chose. Découvrez « soit que vous mangiez soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu. » Trouvez un moyen pour que Jésus soit honoré en ceci. Trouvez un moyen de les aider à mieux connaître Jésus ou d’attirer leur vie à Jésus pour qu’ils Le connaissent mieux. Trouvez un moyen pour y arriver. Que ce ne soit pas une sorte de pacotille sociale. Que ce soit la réalité, parce que vous exigez la réalité de votre propre cœur et de votre propre esprit. Exigez-la. Disciplinez votre cœur, votre entendement et votre esprit pour la voir comme la voie de Dieu et pour vous y engager -- pas seulement sur ​​le plan social. C’est ridicule. Je ne veux même pas le faire si c’est ce que c’est.

Je suis d’accord avec toutes les personnes qui ne veulent rien à voir avec cela si c’est ridicule, extérieur absurde. Je suis d’accord avec tous ceux qui sentent que c’est une absurdité totale si ce n’est rien de plus qu’un cliché social ou une certaine façon mièvre de faire les choses. Mais si c’est vrai, dans l’Esprit, s’il s’agit d’une opportunité, si c’est une fenêtre dans leur âme et dans mon âme, et un levier pour Dieu, car Il est là avec nous pour faire le travail de Dieu ensemble et avec les incroyants, si c’est ce que c’est, alors je veux profiter de chaque occasion pour gagner cet avantage.

Même quand je vais au « jardin » quand que je suis plus susceptible d’être moi-même parce que personne d’autre ne pourrait comprendre, je vais prendre Pierre, Jacques et Jean avec moi. Je ne veux pas rater cette manière de Dieu de construire en étant paresseux ou superficiel ou indépendant. Je ne veux pas quelque chose de simplement superficiel comme « Je fais toujours ça. » C’est une terrible façon de voir les choses. Ne faites pas ça.

Marcher dans Ses Traces

En partie, si vous faites de bons choix, les gens avec lesquels vous êtes, vous révèleront qui ils sont. Reconnaissez que c’est la voie de Dieu ; c’est la façon dont Jésus a vécu. Paul a eu continuellement et constamment des gens autour de lui. Vous ne trouverez qu’un ou deux cas en 25 ans de la vie de Paul qui est retranscrite, où il pourrait sembler avoir été seul. Cela n’est pas arrivé. Donc, vous prenez le modèle, non pas copier pour copier, mais pour voir en quelque sorte que Dieu a une manière de construire. C’est « nous qui sommes nombreux, nous sommes un » non pas « je t’aime et je vais donc passer du temps avec toi, mais ça tourne en réalité autour de moi. » Ça ne tourne pas autour de moi. Ça s›articule autour de NOUS. Nous qui sommes nombreux ne font qu’Un. Nous voyons cela ; nous le sentons. « J’ai besoin de toi » est le cri de nos cœurs parce que c›est le cri de l›Esprit Saint (1 Cor 12).

Donc, nous sommes d’accords avec Dieu même si nous ne pouvons pas le sentir comme Dieu le sent. Dans le fait d’être d’accord avec Dieu et de vivre comme Dieu nous appelle à le faire, comme Jésus et d’autres l’ont fait, nous commençons à en voir le fruit, la transmission de ceux avec lesquels nous passons du temps. Ça commence à nous changer, et nous commençons à voir la valeur de la manière dont Dieu nous a appelés à vivre l’un avec l’autre. Peut-être que nous ne l’avons pas vu à l›avance. Nous voyons que c’est vrai, nous voyons que c’est ce que Dieu veut, mais nous ne comprenons pas sa pleine implication jusqu’à ce que nous y allions. Comme quelqu’un a dit : « Pas à pas Tu me conduis. »

Vous savez que là-haut, quelque part, Jésus est dans la Cité Céleste, la Nouvelle Jérusalem. Vous voyez quelque chose là-bas qui est glorieux, vous le savez par la promesse de Dieu. Vous voyez une centaine de pères, de mères, de sœurs... une centaine de relations intimes plutôt que seulement une centaine de voisins d’à côté que vous « saluez » à un barbecue. Au lieu de cela il y a une centaine de personnes qui sont votre vie, votre cœur. Vous voyez que c’est ce que Dieu veut. Je ne le veux peut-être pas moi-même - « Je suis un solitaire. » Mais je vois qu’il y a là une Ville Céleste, dont Dieu est le Constructeur et l’Architecte. Je vois Jésus Haut et Elevé.

Je veux être comme Lui. Je suis fasciné par Lui. Je suis séduit par Sa personnalité, par Sa sagesse, par Son autorité, par Sa grâce. Je suis séduit. Je suis poussé à être comme Lui. Donc, pas à pas, Il me dirige. Il nous a laissé un exemple que nous devions suivre Ses traces. Nous vivons comme Lui, et nous commençons à vivre de plus en plus dans la réalité de Ses expériences. Si vous suivez Ses traces, vous commencez à voir le même paysage que Lui. Ça commence à réaliser, « Oh, je l’ai maintenant. » Alors que vous choisissez d’être avec des gens qui marchent avec Lui, ils commencent à vous communiquer la vie qui est en eux, peut-être sans même un mot.

Si la mauvaise compagnie corrompt un bon caractère, alors la bonne compagnie glorifie le caractère. Donc, vous commencez à voir un exemple. Vous commencez à voir Jésus en eux, et « nous voyons en vous la beauté de notre Roi. » Il y a une élaboration dans l’image et la ressemblance de Jésus.

Ils voient des choses en vous qui bloquent le chemin de votre expérience de Jésus. Vous ne saviez même pas que vous étiez ainsi. Vous ne saviez pas que vous aviez un tempérament colérique, ou vous n’avez jamais pensé que vous étiez impatient ou que vous étiez trop consumé par un domaine de mondanité. Ça n’a jamais traversé votre pensée. Vous étiez innocent dans le sens où vous n’y avez jamais pensé, mais vous étiez coupable dans le sens où ça vous empêchait de voir Dieu, sans même le savoir. Donc, vous vous mettez dans des situations où vous êtes avec des gens qui marchent avec Lui, et quelqu’un dit : « Hé, ce n’est vraiment pas une façon de répondre à un collègue. Ce n’est pas vraiment la bonne attitude envers un employeur ou un employé. »

Comme les mondes commencent à fusionner, vous commencez à trouver les choses qui vous séparent de Dieu. Comme les cordes sensibles sont touchées, vous trouvez un moyen de vous rapprocher de Jésus. Mais si vous ne vous mettez pas dans cette situation, alors vous pourrez ne jamais comprendre ce que Dieu a pour ceux qui marchent avec Lui. Ça sera juste quelque chose d’hypothétique pour toujours, et vous vous escroquez vous-même en ne marchant pas dans Ses traces.

« Eh bien, je ne comprends pas tout à fait. » Dois-je marcher dans quelque chose avant de le comprendre parfaitement ? Eh bien, la réponse est cette question : « Est-ce vraiment la Voie de Dieu ? » Si la réponse à « Est-ce la voie de Dieu ? » est « Oui, » alors vous y marchez avant de comprendre.

Jésus a dit beaucoup de choses que je ne comprenais pas du tout il y a dix ans et que je comprends maintenant. Et, il y a encore certaines choses que je ne comprends pas très bien concernant ce que Jésus a dit. Mais j’ai confiance qu’Il est là où je veux être, et que j’ai besoin de marcher sur Ses traces afin d’être là où Il est. Je n’ai pas besoin d’en avoir une parfaite compréhension, ni de le comprendre totalement ou de l’accepter en théorie afin de savoir que si je vais dans cette voie, je vais commencer à obtenir ce que Jésus a. Si je l’ai bien compris, alors je l’aurai déjà, n’est-ce pas ?

Etre un disciple c’est changer. Cela signifie laisser tomber certaines choses et en embrasser d’autres que je ne fais pas déjà. Cela signifie que vous marchez dans Ses voies, et que vous embrassez ce qu’Il embrasse et rejetez ce qu’Il rejette, même si votre chair dit quelque chose de différent. Comme vous vous familiarisez avec les voies, les enseignements, la Vie de Jésus et l’administration de Sa vie, comme vous marchez dans ces choses et êtes en accord avec elles, alors vous commencez à voir ce qu’Il voit et cela vous change de l’intérieur. Vous commencez alors à dire : « Oh, maintenant je comprends. » Vous vous reconnaissez alors très coupable et soutenez des choses qui vous semblaient auparavant odieuses, ou du moins triviales.

Vous commencez à en voir l’importance. Vous commencez à voir, alors que vous vous mettez au milieu de la vie, des gens qui se tuent spirituellement avec certaines choses soi-disant triviales qui conduisent à la mort. Quelqu’un prend un deuxième emploi, et tout le monde dit : « Eh bien, ils n’ont pas vraiment besoin d’argent, mais bon, quel est le problème à travailler encore toute la nuit ? C’est l’Amérique, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. » C’est vrai ; ils le peuvent. Mais qui les avertira qu’ils sont en train de saturer leur vie avec des personnes du monde et saturer leur temps en faisant des efforts pour gagner de l’argent ? Qui a vu que ça se traduirait par une notice nécrologique spirituelle pour eux ? Maintenant vous ne laissez pas quelqu’un mourir sans vous jeter devant elle.

Vous apprenez au fil du temps à regarder aux choses qui sont triviales et que vous auriez acceptées comme une façon normale de vivre. Vous commencez à voir qu’il y a une voie qui paraît droite à un homme, mais à la fin, qui conduit à la mort. Vous vous jetez devant lui. Même s’ils crachent sur vous et vous marchent dessus, vous devez essayer. L’expérience d’être au milieu de la vie commence à modeler nos convictions. Les gens qui sont loin, qui ne sont pas au milieu de la vie, et qui se sont écartés de marcher comme Jésus a marché, basent leurs convictions sur leurs propres pensées et leurs propres opinions. Il n’y a pas de base pour comprendre les voies de Dieu quand vous êtes ailleurs.

Si je suis à l’extérieur de la maison en train d’essayer de spéculer sur ce qu’il pourrait y avoir dans la cuisine sur le brûleur, je suis idiot parce que je ne sais pas. Je dois aller dans la maison pour voir ce qu’il y a sur le brûleur. Je dois le sentir. Je dois le toucher. Je dois le goûter. Je dois être là pour avoir une réelle conviction sur ce qui est sur le brûleur. Combien c’est stupide de ma part de spéculer et de me forger une opinion et des jugements sur quelque chose, quand je ne suis même pas dans la maison ! Donc ce que je veux dire, c’est d’aller à la Maison, de marcher dans Ses traces. Allez là où Il allait. Suivez Ses enseignements. Vivez Sa vie. Sacrifiez. Faites ce qu’Il a dit. Faites un tour, et puis vous verrez ce qu’Il voit. Ça aura du sens pour vous. Vos convictions se formeront alors que vous voyez les gens vivre, que vous voyez des gens mourir.

Vous n’aurez plus à interpréter les Ecritures sur la base de votre pensée. Vous pouvez expérimenter la Vie qui a écrit ces Écritures, et vous les comprendrez. Ceci, en partie, est le sens de Jean 7, où Jésus dit : « Vous voulez savoir qui Je Suis et d’où Je viens ? Faites ce que J’ai dit. » Ceci est un peu le sens de l’endroit où Paul dit : « Le pilier et le fondement de la vérité, c’est l’Ekklesia. » La Vie devient la lumière des hommes. Je veux avoir la lumière sur l’endroit où je vais, sur ce que je fais. La Vie devient la lumière des hommes. Vivez-la et voyez ce que vous en comprenez alors. Ne spéculez pas et ne jugez pas et ne prenez pas des décisions extérieurement. ALLEZ VIVRE EN ELLE ! Allez dans la maison et goûtez à ce qui est sur le brûleur. Alors, vous aurez le droit d’avoir une conviction.

Jusque-là, notre défi en tant que disciples est d’être des explorateurs. Vous ne comprenez pas quelque chose ? « Allez chercher le sens de ces choses » c’est ce que Jésus a dit. C’est ce qu’Il nous appelle à faire. Allez coller votre tête à la fenêtre et regardez autour. Ne restez pas dehors pour former des jugements. Rentrez à l’intérieur. Expérimentez. Asseyez-vous sur le canapé. Rebondissez sur le lit. Goûtez à ce qui est sur le brûleur. Entrez et vivez la Vie de Jésus et verrez si cela ne permettra pas que des convictions se forment en vous que vous pensiez que c’était ridicule. Vous ne pouviez le voir. Vous ne pouviez le comprendre. Pourquoi ? C’est parce que la Vie devient la Lumière des hommes. Vous devez risquer. Vous devez aller de l’avant et expérimenter la Vie afin de comprendre les écrits de la Vie, à savoir les Écritures.

Bâtir des Relations l’Un Avec l’Autre

J’ai lu récemment une lettre que j’avais reçue, il y a plusieurs années. C’était, pour moi, une manifestation de l›amour de quelqu›un qui m›aimait beaucoup. C’était quelqu’un qui a risqué, qui s’était jeté devant une voiture pour moi, qui a osé venir à ma porte d’entrée et me dire que tout ce qui est sur le brûleur sentait mauvais. « Ca brûle et tu ferais mieux de l’enlever de la poêle. Tu ferais mieux de bien faire les choses et de venir me voir dans les deux prochains jours afin que nous puissions parler de ta recette. » Ce qui m’a remué, qui a été le thème de mes pensées pendant les derniers mois, c’est que je suis convaincu que la chose la plus difficile que je vais avoir à faire sur cette terre, la chose la plus difficile sur laquelle je vais avoir à travailler, est comment construire une relation. C’est absolument la chose la plus difficile que Dieu me demande de faire à propos de marcher dans la lumière, de confier ma vie, et d’être avec les gens. Il est difficile de trouver des moyens et, de s’efforcer d’être créatif et unique à passer du temps avec les gens. Je suis absolument convaincu qu’il n’y a rien sur cette planète qui soit plus difficile à faire.

Si vous doutez de cela, regardez autour de votre vie, regardez les gens qui travaillent avec vous. Vous verrez beaucoup d’agitation et beaucoup d’autres choses qui se passent. Ils rentrent chez eux la nuit, ferment leurs portes, ils sont eux-mêmes, et il n’y a rien. Je dis cela parce que c’est vrai si, en fait, nous ne cherchons pas les moyens de construire nos vies les uns avec les autres et de chercher comment construire ces relations. C’est vrai. Si nous ne vivons pas les Écritures concernant les portes de l’enfer qui ne prévaudront pas contre l’Eglise, le peuple de Dieu, et les relations que nous avons, ce n’est pas « l’église. » « Ce n’est pas le clocher. Ce n’est pas l’organisation. Ce sont les gens. » Mais ce n’est même pas les gens. Ce sont les relations que les gens ont ensemble qui résisteront à l›épreuve du temps dans ces derniers jours.

Voici le tableau d’ensemble de tout cela : si nous ne construisons pas de relation ensemble, si nous ne nous efforçons pas de transformer chaque recoin, de soulever chaque pierre mutuellement, d’exposer toutes ces choses par amour et de nous jeter devant des véhicules en marche l’un pour l’autre, si nous ne le faisons pas pour ceux que nous pouvons voir en ce moment, nous ne le faisons probablement pas aussi pour notre relation avec Jésus. Vous avez besoin de voir que si vous ne le faites pas avec les gens qui vivent à côté de vous ou, les personnes que vous rencontrez en faisant la lessive, alors vous ne le faites probablement pas pour votre relation avec Jésus.

Juste l’aspect pratique de vivre très proches les uns des autres, c’est que vous ne pouvez même pas sortir de votre porte sans tomber sur quelqu’un que vous connaissez. Nous ne pouvons pas ignorer cela ou le prendre pour acquis et ne pas le voir comme une chose très spéciale que Dieu nous a donnée. Si nous ne travaillons pas durement pour essayer de construire ces relations, nous ne travaillons probablement pas dur et travaillons certainement moins notre relation avec Dieu.

Je dis cela parce que je suis convaincu qu’il y a très peu de choses qui soient durables dans ce monde, qui sont tangibles, qui sont réelles, qui en valent la peine. Les relations sont juste ici au sommet, parce que quand nous nous tiendrons devant Jésus, ce qui va nous séparer du reste du monde, c’est que nous avons eu une relation ensemble, et que nous avons travaillé à construire une relation avec Jésus. Cela n’aura rien à voir avec toutes les bonnes choses que nous avons faites pour « l’église » comme acheter des sonorisations, donner de l’argent et faire toutes ces choses géniales. Le fait de la question est que ceux qui se tiennent devant Jésus seront jugés selon qu’ils se sont employés à bâtir une relation avec Lui et à entendre Sa voix. Se sont-ils efforcés d’avoir la même relation avec Jésus qu’Il avait avec Son Père, en disant tout ce que le Père disait, en faisant tout ce que le Père faisait ? Ce sera vraiment la mesure du temps. Cela aura une incidence sur notre vie éternelle, si nous ne mettons pas en pratique la construction de relations dans la vie visible, ici et maintenant.

C’est construire vers l’éternel, et ça affecte l’invisible éternel. C’est dur. Lorsque vous êtes seul et que vous êtes séparés du peuple de Dieu, vous avez tendance à éprouver des difficultés. Vous avez tendance à « chuter vers le bas » et à déprimer. Des imaginations arrivent, ou bien vous vous retirez - un certain nombre de choses arrivent. Il y a quelque chose concernant la « sécurité dans le nombre. » Il y a quelque chose dans le domaine spirituel qui est unique à propos de gens qui se lient ensemble sur la base de la relation et des soins des uns pour les autres et de l’amour les uns pour les autres.

Je ne veux plus jamais prendre cela pour acquis, mais je sais aussi que ça ne va pas venir facilement. Ça va tout me coûter. Je vais avoir à payer le prix. Mais c’est la seule chose qui va durer. La seule chose sur laquelle nous serons jugés dans les derniers jours, c’est de savoir si nous Le connaissons ou pas. Vous allez Le connaître à travers les gens dans l’Église qui habitent à côté de vous, les gens qui travaillent avec vous qui sont des Croyants désireux de marcher dans la lumière, qui sont prêts à sacrifier leurs vies, qui sont prêts à s’efforcer de prendre soin les uns des autres et qui sont vraiment déterminés à enlever tous les blocages, pour voir non seulement le Christ formé en eux mais le Christ formé aussi en vous. Continuez à suivre cette voie, et faites ce qu’il faut pour que cela se produise.

Une Rivière

Une façon de voir les relations est « Nous allons dîner chez « untel et untel. » Je vais y aller et savoir comment les choses vont. L’après-midi, je vais faire la lessive avec untel ou aller au magasin avec eux pour voir comment ils font. » Cela arrive fréquemment. Mais nous avons besoin de prendre un peu de recul, et avant que cela n’arrive, avoir de l’interaction avec Dieu, la transaction avec Dieu de « Dieu, qu’est-ce qui se passe avec cette personne ? Je l’ai vue. Elle vit assez proche de moi pour que je sache certaines choses avec lesquelles elle lutte. Je sais qu’elle est mariée, etc. Comment puis-je faire de ce temps quelque chose de Toi ? Comment puis-je faire pour que ça devienne des choses profondes de Dieu ? Comment puis-je extraire ces choses ? Comment puis-je creuser pour ces choses ? » Je suppose que de passer le cap est arrivé quand j’ai réalisé que je vais me renseigner en demandant d’abord à Dieu. Mon état ​​d’esprit était de visiter d’abord les gens et de passer du temps là-bas. Mais alors j’en ressortais toujours très frustré parce que je pensais que le temps était très superficiel et que ça ne voulait rien dire. Une grande partie du temps, c’était parce que je n’avais pas eu d’interaction avec Dieu, le temps devant Dieu en prière, à Le chercher sur ​​une base quotidienne pour les gens autour de moi, le collègue de travail par exemple. Encore une fois, passer le cap a été de demander à Dieu, en cherchant Jésus pour la personne avant les dîners ou avant d’aller au magasin. C’était examiner à l›avance au lieu de juste y aller.

Il ne s’agira pas seulement de « je vais dîner, alors je vais passer du temps dans la prière pour chercher Dieu au sujet de ce dîner que nous aurons. » Si l’air que je respire est de prier pour les autres, de prendre soin d’eux, et de les aimer, alors il y a un flux de vie alors que je donne ma vie tout le temps pour tous ceux qui sont proches. Ce n’est même pas mécanique comme « Oups, je ne devrais pas vous parler. Je n’ai pas encore parlé à Dieu. » Ce n’est pas ainsi. C’est une vie qui est saturée d’aimer et de prier et de prendre soin des autres. C’est être consumé de zèle pour la Maison du Père, comme Jésus aurait pu dire, qui nous permet d›être en mesure de nous écouler dans ces choses. Vous ne rebondissez pas sur des situations individuelles, mécaniques, et ensuite vous vous demandez quoi faire avec quand vous y arrivez. C’est toute votre vie et votre cœur, et ça coule juste d’une chose à l’autre. C’est un effet cumulatif.

Il y a eu des fois où j’ai dit à quelqu›un, « je suis arrivé à une conclusion dans la prière ce matin à propos de cette situation. »

Et ils ont répondu : « Eh bien, nous en avons parlé la semaine dernière et deux semaines avant. »

« Vous avez raison. Mais ce n’est que lorsque j’ai prié ce matin que cela est apparu comme une conclusion ferme. C’était une série de choses alors que je continuais à essayer d’aligner ma vie avec Dieu, et Il m’a permis de voir encore et un peu plus. Il m’a conduit pas à pas, et tout d’un coup, boum ! J’y étais. J’y ai pensé comme la première fois que je l’’ai vraiment réalisé, mais j’ai regardé en arrière, et Dieu a construit cette conviction en moi par le biais d’autres circonstances. Maintenant, ça a finalement cliqué. Maintenant, je comprends. C’est ainsi dans cette situation. »

Dieu nous conduit, pas à pas. Nous entendons quelque chose ; nous voyons quelque chose ; nous prions ; nous sentons quelque chose ; nous pensons à quelque chose... C’est juste un effet cumulatif de l’endroit où notre vie est cachée en Christ. Nous aimons désespérément la justice, nous aimons le Père et nous aimons tous ceux qui aiment le Père. Alors quand il est temps de dîner, ce n›est pas un problème. Il ne s’agit pas de sauter d’une chose à une autre. « Oups, je ne peux pas sauter d’une chose à une autre. Je ferais mieux de prier d’abord. » C’est une vie qui est comme ça. Par tous les moyens, priez d’abord, aussi. Mais c’est un flux, c’est une rivière. Il ne s’agit pas de sauter d’un lac à un autre lac. C’est une rivière qui se déplace. Il y a en elle une dynamique.

Voir l’Invisible

Afin de faire quelque chose qui en vaut la peine, qui aura un changement permanent et des avantages éternels, les mesures que nous prenons, les mots que nous disons et les pensées que nous avons, doivent être motivés en voyant dans le monde invisible. Nous avons tous entendu 100 fois que Jésus n’a rien dit qui ne soit ce que le Père disait, et qu’Il n’a rien fait qu’Il n’ait vu faire le Père. Eh bien, où est le Père ? Le Père est dans l’invisible. Jésus avait une connexion directe tout le temps avec ça. J’ose dire qu’il n’y a pas une personne qui aime vraiment Dieu et qui veut vraiment suivre Jésus avec cœur, âme, esprit et force qui ne ferait rien pour avoir cette relation constante.

Imaginez ce que serait votre vie si vous saviez que chaque mot que vous avez dit et que toute chose que vous avez faite étaient exactement ce que le Père avait dit et fait. Vous pourriez marcher avec une telle paix, avec confiance, avec sécurité, sans crainte de représailles ou de ce que quiconque vous dirait ou vous ferait. Cela serait formidable. Vous ne feriez jamais une erreur. Vous seriez tués, mais OH, quelle manière de partir ! Le point est le suivant : Comment Jésus a-t-Il guéri cinq personnes et est passé à côté de deux autres personnes, puis en a guéri une personne de plus et ignoré le reste du groupe ? Comment a-t-Il guéri quiconque, n’importe quand ? Ce n’était pas une question de bien ou de mal.

Si nous sommes en mesure de voir dans l’invisible, si nous voyons les choses éternelles, si voir ces choses est ce qui nous motive à faire les choses pratiques, alors nous sommes sur la bonne voie. Si vous pouvez avoir en pensée l’image de quelqu’un qui brûle éternellement dans les feux de l›enfer, ça va vous motiver à faire quelque chose de pratique à ce sujet. Nous devons voir dans l’invisible si l’on veut être assis avec Jésus dans les Lieux Célestes. Si nous voyons nos vies de ce point de vue, alors il est certain que cela doit être ce qui nous motive à travailler ces choses, à construire ces relations. Nous devons voir que c’est plus que d’être simplement de bons amis ensemble et d’avoir des choses communes à faire ensemble ; ou même des moments dans la voiture à chanter et à prier. Nous devons voir que dans le monde invisible nous faisons des dommages à satan. Nous démolissons son royaume et nous entrons dans les choses pour lesquelles Jésus est mort. Et Jésus est mort pour un peuple qui se prépare, un peuple qui est impeccable et pur.

L’Ancien Testament parle des Israélites qui ne sont jamais entrés dans Son repos. Ce repos, c’est être dans une position où vous savez ce que Dieu dit et où vous savez ce que Dieu fait. C’est là qu’est le repos de Dieu. C’est de là que vient la paix. C’est la raison pour laquelle Jésus pouvait passer à travers la campagne ou à travers des foules de gens. Il était au repos tout le temps. Il n’était jamais frénétique, jamais fatigué, et jamais inquiet. Il y avait la paix. Il était en repos. Nous avons besoin d’apprendre à cultiver cela et à le voir dans l’invisible.

Nous devons laisser ces choses invisibles nous motiver pour voir que nous avons besoin de passer du temps ensemble. Nous avons besoin de sortir de nos placards d’égoïsme et de peur et de tout ce qui pourrait nous inciter à être séparés l’un de l’autre et à ne pas construire ces relations. Si nous pouvons le voir, alors nous sommes sur la bonne voie pour faire des changements permanents qui plaisent à Jésus et qui détruisent la prise de satan dans les vies. Quand nous vivrons pour Jésus, nous aimerons avoir un impact ensemble pour Lui, et nous verrons également ensuite du changement en nous-mêmes. « M’aimes-tu vraiment ? Alors NOURRIS MES BREBIS. »

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