Griffonnage de Louanges à Dieu

23/9/1984

Je ne peux pas penser à quelque chose de plus important à parler que de l’éloge à Dieu, pouvez-vous ? Dans le Ps 119:164 David dit: « Sept fois par jour, je Te loue. » À une autre occasion dans le Ps 71 il dit: « Ma bouche est remplie de Ta louange, déclarant Ta splendeur toute la journée. » Dans le Ps 115:2: « Que Dieu soit loué pour Ses actes puissants. Louez-Le pour Son incomparable grandeur. » L’idée d’adorer Dieu est de Le complimenter, et non pas de se présenter à un culte à un temps précis, mais de Le complimenter pour Ses actes puissants et merveilleux, pour Sa grandeur sans pareil - de sélectionner quelque chose à Son sujet et de L’adorer ou de Lui attribuer une valeur. C’est cela la véritable adoration. Attribuer une valeur à Dieu. Il n’y a vraiment rien de plus important dans tout l’univers que de louer Dieu pour qui Il est et pour Ses actes puissants. Rappelez-vous de Jésus, qui connaissait le Père et était dans le Père et le Père en Lui, et qui a dit: « Mon Père cherche des adorateurs. » Il a besoin de sortir et les rechercher parce qu’ils sont si difficiles à trouver. Ils ne viennent pas marteler à Sa porte voulant L’adorer. Il a dû les chercher. « Mon Père cherche des adorateurs, ceux qui L’adoreront en esprit et en vérité. »

… La louange est un peu comme des ongles sur un tableau noir à satan. Il déteste cela, et parfois il nous attrape en réalité dans la liturgie, où nous avons oublié l’amour spontané et l’adoration d’un Créateur qui a tant aimé le monde. C’est vraiment cela la louange. Il faut que cela vienne du cœur. Vous ne pouvez pas programmer la louange. Cela doit être quelque chose qui de l’intérieur monte en bouillonnant.

Comment faisons-nous cela? Je sais que nous avons certains moyens techniques dans lesquels nous essayons de canaliser nos éloges. Nous le faisons par le biais de jolis cantiques, à travers nos prières. Nous avons quelques beaux chants… Je peux imaginer des personnes écoutant de la musique en disant: « C’est tellement agréable. J’aime tellement entendre le peuple de Dieu Le louer. » Donc, nous prenons les jolies boîtes de louanges qui sont toutes joliment enveloppées avec du papier brillant et des nœuds, nous les mettons dans une grande brouette et l’a plaçons devant l’autel de Dieu en disant: « Ceci sont les louanges de Ton peuple! »

Que faites-vous lorsque vous obtenez un paquet qui est très jolie avec un beau nœud sur le dessus? Vous l’ouvrez! C’est ce que Dieu fait. Il prend les jolies boîtes avec les noeuds et le papier étincelant, et Il les accepte en disant: « Oh, c’est joli. Mon Peuple M’adore. » Et Il ouvre les boites. Mais qu’est ce qu’il y a dans les boites ? C’est là ma question. Maintenant j’aimerai vraiment que vous y réfléchissiez un moment. Sont-elles remplies de louange et d’adoration et d’amour et de grâce? Est-ce que vos louanges débordent d’un cœur reconnaissant qui est rempli de foi et d’enthousiasme, ou sont-elles juste de jolies boîtes ? Quand Il les ouvre, sont-elles vides parce que les « louanges » viennent juste d’un livre de cantiques - et elles étaient jolies, semblaient bonnes, et paraissaient être une bonne chose, mais il n’y avait pas de cœur et d’âme derrière elles ?

L’amour, l’encouragement et la louange sont aussi contagieux que la rougeole. Comme nous sommes en feu, les gens vont voir que cela vaut la peine de l’avoir. Si vous souhaitez Le tester et voir si oui ou non vos boîtes sont vides - très jolies à l’extérieur, mais vides - ou si elles sont pleines, vous pouvez faire ce que j’ai fait récemment. Je me suis assis et j’ai décidé: « Bon, j’ouvre les portes, je passe par les portes dans la salle d’audience de Dieu par la louange. Je me demande si je sais faire cela. » J’ai décidé que j’allais louer Dieu pendant cinq minutes. Je n’allais rien faire, mais seulement Le louer/L’adorer. Je n’utiliserai aucun cantique d’un livre de cantiques, n’allait pas utiliser n’importe quel psaume des psaumes de David; j’allais juste L’adorer pour Ses puissants et merveilleux actes, pour toute la splendeur qu’Il a, et j’allais voir si je savais faire cela. Savez-vous ce que j’ai découvert? J’ai trouvé qu’il y avait de la pauvreté dans mon cœur. Je pouvais en parler, mais j’avais besoin de regarder vraiment intensément pour voir si ce qui était là n’était que des mots ou si c’était vraiment écrit dans mon cœur. Il y avait une famine dans mon âme. Vous devez vous demander si vous pouvez vous asseoir et faire une liste de toutes les louanges de Dieu pour Ses actes puissants durant ces cinq dernières années, où Il a été impliqué dans votre vie. Sont-elles des boites vides, ou sont-elles pleines ? Sont-elles seulement des cantiques, ou y a t-il vraiment quelque chose ? Combien signifie Dieu réellement pour vous ? Depuis combien de temps avez-vous été un Chrétien? Cinq…dix ans ? Quelques jours ? En réfléchissant sur ces choses, je dois penser: combien pouvons-nous apprendre sur l’adoration en cinq ou dix ans ? Il s’agit vraiment de cela. Nous sommes fondés/établis pour être le Peuple de Dieu et pour L’adorer.

Est-ce que cela nous a pris dix ans pour apprendre à lire des paroles d’un livre de cantiques ? Nous pouvons faire mieux que cela, et je sais que beaucoup d’entre vous le peuvent. Je veux seulement que vous pensiez à ce qui se passe vraiment dans ces boîtes - vos boîtes. Il y a besoin d’avoir de l’énergie, de la joie, de la sincérité - et pas seulement de la réplique. C’est ce que certains de ces « cantiques de louange » sont - de l’adoration en réplique. C’est bien. MAIS, si cela déborde du cœur, alors cela ne peut pas être seulement de la réplique. Cela va s’exprimer tout le temps, cela fera partie de vous-mêmes.

Je pense à beaucoup de fois où l’Église entière est rassemblée et où nous pensions L’avoir adoré. Mais la définition de Dieu du culte - l’adoration, la louange, la reconnaissance - doit être l’amour qui se tourne vers Lui de manière non égoïste, sans aucune exigence. Pas de demandes égoïstes, mais seulement l’amour dirigé vers Lui en disant, « Nous TE devons cela ! » - débordant de nos cœurs. « Nous Te félicitons pour Tes puissants et merveilleux actes, ainsi que Ta splendeur. »

…La louange est de reconnaître une vertu ou caractéristique de Dieu. Rappelez-vous de ce que David Lui a dit pour Ses actes puissants. Ainsi donc, de seulement dire: « Nous Te louons, nous Te louons, nous Te louons, » ce n’est pas de la louange. C’est le mot « louer ». Ce n’est pas de la louange, c’est parler de la louange. C’est comme si vous alliez chez le dentiste et vous lui dites: « Eh bien, je vous loue, je vous loue, je vous loue. Amen. » Et il vous regarde et dit: « Ouah, ce gars est fou. » Mais quelle autre réaction, si vous aviez déclaré au dentiste: « Votre personnel est très professionnel, vous ne me faites pratiquement jamais mal: ) vous êtes très bon marché… J’apprécie vraiment votre professionnalisme et la qualité du travail que vous faites. » Et il dit: « C’était vraiment sympa. » C’est cela la louange. Pourquoi? Parce que vous le louez pour ses actes, ou pour ses caractéristiques particulières. C’est ce qui fait la louange. Il ne faut pas dire le mot « louange, louange, louange, » mais c’est en fait de reconnaître une qualité de Dieu et de dire: « C’est ce que Tu es, et je T’aime pour cela. » C’est en vérité ce qu’est la louange, et c’est ce que nous voulons apprendre et y grandir. Vous devez reconnaître et visualiser qui est Dieu pour être capable de Le féliciter et de L’honorer et c’est le débordement du cœur dont nous sommes entrain de parler.

Philippiens 3:8 parle au sujet de connaître la grandeur supérieure de Jésus-Christ notre Seigneur. Quand j’y réfléchit, dans l’ensemble du livre aux Philippiens, Paul parle dix-huit fois au sujet de se réjouir. Une partie de la louange est de se réjouir en toutes circonstances. Cela doit être le verset pivot de cette lettre - qu’il veuille connaître la grandeur supérieur de Jésus-Christ. Quelqu’un qui sait la grandeur supérieur de Jésus-Christ notre Seigneur n’a pas besoin d’être enseigné sur la louange, pas plus que vous avez à dire à un chien d’aboyer ou à un oiseau de chanter. Si il connaît la grandeur supérieur de Jésus-Christ notre Seigneur, il ne pourra pas s’empêcher de Le louer. Cela va être juste une chose très naturelle. C’est vraiment ce qu’est la louange. Vous devez Le féliciter, L’honorer pour Ses actes puissants ou ce n’est pas de la louange. Vous devez reconnaître Ses attributs, ou ce n’est pas de la louange. De dire le mot « louange » ou de mettre une mélodie sur le mot « louange » n’en fait pas automatiquement une louange. Cela doit être quelque chose que vous reconnaissez en Dieu ; Ses actes puissants ou Ses qualités de qui IL est, pour que ce soit transformé en louanges.

La louange est une attitude, c’est une relation, et je pense que dans beaucoup de façons c’est une langue. Peut-être que c’est là que la confusion entre en jeu. C’est en réalité une langue. Quelle est la langue du Brésil? Le portugais. Quelle est la langue du Mexique? L’espagnol. La langue du Royaume de Dieu est la louange. C’est ainsi que vous entrez dans l’entrée du Royaume. C’est la langue du Royaume de Dieu. Et pourtant, c’est là le problème avec la pensée : « vous savez comment louer Dieu. » Pour une raison ou pour une autre, nous l’avons réservé pour quand l’église est toute rassemblée, et donc nous ne comprenons pas vraiment la langue. Quand j’étais en Allemagne, j’ai vu quelqu’un à la gare et ai déclaré: « Bonjour » à lui en allemand. Et il a commencé à converser avec moi! Je lui ai dit: « Attendez! Je ne connais pas la langue! Je viens d’apprendre quelques mots à l’école. » Je ne pouvais pas communiquer dans cette langue; je ne connaissais pas cette langue. C’est vraiment ce qui s’est passé beaucoup de fois pour le peuple de Dieu. Ils apprennent quelques mots à « l’école de l’église », ils connaissent quelques mots, mais ils ne savent pas vraiment la langue. Nous passons toute la journée à parler dans une autre langue, et puis « Ouah! Halte là! Je parle une autre langue tout au long de la journée. Je ne connais que quelques mots. » Nous ne pourrons pas faire l’éloge du cœur, si nous passons toute notre vie à parler une autre langue, puis entrons et essayons de dire quelques mots dans cette autre langue. Cela ne fonctionnera pas de cette façon.

Quelle est l’autre langue ? Il y a deux langues. L’une est la langue du Royaume de Dieu. C’est la louange. L’autre est la langue du royaume des ténèbres. C’est le contraire. Si la langue du Royaume de Dieu est la louange, qui consiste à reconnaître ou à complimenter un attribut de Dieu, alors la langue du royaume des ténèbres, qui est l’opposé de cela, est de critiquer une vertu ou caractéristique, ou de se plaindre sur une circonstance quelconque, etc. C’est la langue de Satan - le contraire de la louange - se plaindre et de critiquer et d’être pessimiste. Le monde entier parle cette langue. Si vous passez toute la journée parlant une autre langue, vous ne pouvez pas venir et discuter de manière adéquate dans une tout autre nouvelle langue appelée la louange. Ma langue ne devrait pas changer en raison des circonstances. C’est soit ma langue ou ce n’est pas ma langue.

La circulation à l’intersection s’est bouchée et vous vous plaignez - c’est la langue du royaume des ténèbres! C’est vraiment rien de nouveau. Si vous vous en souvenez, même dans le désert ils errèrent quarante ans. Vous souvenez-vous de ce qu’ils avaient à manger, jour après jour ? De la manne. Personne n’a jamais eu à demander ce qu’il y avait pour le dîner, n’est-ce pas ? Ils l’ont cuite, pochée et en ont fait des tartes. Jour après jour, c’était de la manne. Tout le monde se plaignait à ce sujet. Ils dirent: « Hé, revenons à la servitude d’Égypte. Au moins nous avions de la nourriture agréable à manger, et nous n’étions pas toujours entrain de nous enfuir pour notre vie. » Telle était la langue de réclamation. Peu importe ce que c’était. Les voici, sur le point d’entrer la Terre Promise, et ils étaient toujours entrain de se plaindre. Ils parlaient encore la langue de l’obscurité. C’est toujours comme ça. Parfois, nous sentons que les choses ne se passent pas comme nous le voulons, et ainsi nous laissons nos circonstances contrôler notre langue. Cela n’a pas de sens. Je ne commence pas à parler l’anglais parce que quelqu’un fait quelque chose que je ne voulais pas. Mon langage ne devrait pas changer en raison des circonstances. Soit c’est ma langue ou ce n’est pas ma langue. Soit je parle dans la langue de la louange, ou je parle dans la langue de la réclamation. C’est seulement une de ces deux choses. Il y a beaucoup de circonstances qui ont la tendance à nous influencer, et nous commençons donc à parler cette autre langue.

Il y a beaucoup de situations de la vie où nous pourrions de manière typique répondre par des plaintes, plutôt que d’avoir une attitude positive qui consiste à bénir Dieu. Le temps est un exemple typique et simple - « Oh la la, quel jour affreux ! » Qui a fait ce jour ? Le Seigneur a fait ce jour (Psaume 118). Dieu a dit qu’Il regarda à Sa création, et la déclara bonne. Qui sommes-nous pour dire qu’est-ce qu’un jour affreux ? Dieu a dit que c’était bon. Cette chose de langue est si importante. On chante le cantique: « Voici le jour, voici le jour … plaignons-nous et critiquons le. » Est-ce que c’est le cantique est correct ? Comment pouvons-nous chanter des cantiques de louange, lorsque l’église est rassemblée, et ensuite rentrer chez nous en critiquant ce même Dieu ? Il a fait le monde. Il a fait ces situations, ces circonstances. Son meilleur est répandu dans celles-ci!

La louange n’est pas quelque chose que vous pouvez désactiver et activer comme avec un interrupteur, mais c’est quelque chose qui déborde d’un état du cœur et n’est aucunement basé sur quelconque circonstance à part Jésus mort sur la croix. Cette colline du Calvaire met tout le reste dans l’ombre, peu importe ce que c’est. Certaines personnes l’appellent optimisme. Vous ne voyez pas les choses correctement, si vous appartenez à Dieu et que vous ne soyez pas optimiste, parce que tout ce que Dieu a fait est tout à fait bon ! Il est Tout-Puissant, Il est digne de louange, et nous ne Le louons et félicitons pas, parce que cela fait partie de notre liturgie; nous L’honorons parce que nos cœurs débordent en raison de Ses actes puissants et de Ses attributs.

« Réjouis-toi en toutes circonstances. »

« Louez Dieu en tout temps. »

« Réjouis-toi! Encore une fois, dis-je, réjouis-toi! »

« Soyez soucieux pour rien. »

« Soyez content/satisfait dans toutes les circonstances. »

Dans tous les cas, nous avons un choix: soit nous passerons notre temps à parler la langue du Royaume de Dieu ou soit la langue du royaume des ténèbres, qui est de se plaindre. C’est presque une façon d’évaluer votre propre salut, à certains égards. Tant de choses se révèlent être de cette façon. Nous avons tendance à parler la langue du pays dont nous sommes citoyens. Sommes-nous un citoyen du Royaume de Dieu, ou sommes-nous un citoyen du royaume des ténèbres ? C’est le langage que nous allons automatiquement parler.

Que Dieu soit loué pour Ses actes puissants. Si je vous demandais de faire une liste des actes puissants de Dieu, pourriez-vous le faire? Je ne parle pas de ce qu’Il a fait lors de la séparation de la mer Rouge, je parle de ce qu’Il a fait durant les cinq ou dix dernières années. À quoi ressemblerait votre liste ? Serait-elle vide ? Parce que si c’est le cas, votre cœur est vide. Dieu n’est pas vide. Dieu est plein de grands et puissants actes. Dieu est plein d’abondantes bénédictions pour tous Ses enfants. C’est le fait d’avoir des yeux pour les voir et un cœur pour les reconnaître et de les apprécier, qui fait de nous des personnes qui satisfaisons la demande du Christ, qui recherche des personnes qui adoreront Dieu en esprit et en vérité. Pas de boites vides, pas de louanges empruntées.

Qu’est-ce que c’est que la louange empruntée ? Une louange empruntée est peut-être une des cantiques dans le livre des cantiques. Peut-être est-ce un des psaumes du roi David. Peut-être que c’est une prière que vous avez entendu dans votre enfance, et donc est devenue une partie de votre prière. Je suis sûr que si nous étions avec David et que nous lui demandions si nous pouvions emprunter l’un de ses psaumes, il dirait sans doute: « Ouais, ce serait bien. Allez-y et utilisez-le. » Je me demande ce que Dieu dirait ? Nous admirons Dieu et nous LE louons par l’un des psaumes de David ou par le livre des cantiques, et Dieu regarde et dit: « Eh bien, c’est la louange de David il y a 3100 ans. J’ai déjà entendu cela. Quelle est votre louange ? C’est David qui Me loue pour les actes puissants que J’ai accomplis de son vivant. » Il ne s’agit pas d’une liste « fixe » de louanges. Il est en train de parler au sujet de certaines choses dans sa vie, et nous devrions apprendre de celles-ci, pas les imiter, pas les copier.

David louait Dieu pour Ses actes puissants durant le temps de David. Une louange empruntée est de regarder au temps de David et de dire: « Hé, c’était grandiose ce qu’Il a fait pour David. C’est énorme. » Mais cela est emprunté. Dieu dit: « Hé, David M’a déjà loué pour ça. Quels éloges allez-vous fait pour Moi ? » Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas utiliser les psaumes. Les gens qui ont écrit les cantiques dans le livre des cantiques, avaient des éloges sur leurs lèvres et cœurs. C’est formidable. Ce sont leurs louanges. Dieu a déjà entendu celles-ci. Nous pouvons nous y réjouir et y participer. Mais cela ne peut pas être tout, car elles sont empruntées. Où sont nos louanges ? David dit de chanter au Seigneur un chant nouveau. Il l’a dit deux fois dans les Ps 33 et 144. « Chantez au Seigneur un chant nouveau ».

La louange est une langue, et elle est basée sur notre relation avec Dieu et notre participation avec Lui en qui Il est. De louer Dieu en toutes circonstances ne signifie pas seulement d’emprunter auprès des auteurs et du psalmiste, mais de L’honorer/louer pour Ses actes puissants dans notre vie. Et en grandissant en Christ, nous allons avoir un nouveau chant à chanter. Et si nous chantions au Seigneur un chant nouveau ? Et si nous avions des louanges dans notre cœur aujourd’hui pour les circonstances d’aujourd’hui et que nous nous décidions à partager cela ensemble, comme le peuple du Seigneur, plutôt que de dépendre de quelque chose écrit en 1723 ? « Eh bien, cela ne serait pas aussi bien. » On se plaint de nouveau ? Quel langage est-ce là ? Est-ce vraiment important comment cela sonne ? Est-ce que cela fait vraiment une différence ? Est-ce vraiment cela notre préoccupation ?

Je pense vraiment que Dieu appellera Ses anges ensemble et dira: « Écoutez-les! Ils sont entrain de ME chanter un nouveau cantique! » Je pense qu’Il serait désireux d’entendre un tout nouveau cantique. Des lèvres consacrées à la louange - de la louange profonde, honnête et sincère. Nous avons besoin d’apprendre à chanter un nouveau cantique, pas seulement de la louange empruntée. Et si nous bégayons un peu ? Et si, en tentant de louer Dieu et de figurer exactement ce qu’on va dire, on ne paraît pas être très au top ? Je sais que certaines de ces choses sont difficiles et nous ne sommes pas habitués à le faire, parce que c’est une langue que nous sommes peut-être encore en train d’apprendre. Que faire si on ne semble pas être au top ? Que faire si nous sommes un peu embarrassés parce que nous essayons de louer Dieu dans un lieu public et que nous Lui chantions une nouvelle chanson qui se trouvait dans le cœur de quelqu’un ? Que faire si cela sonne faux ?

(Lisez ceci! Vous saurez que c’est vrai!)

Récemment, c’était mon anniversaire et j’ai eu une carte de mes enfants, âgés de quatre et deux ans. Mon fils dessina une figure en forme d’œuf avec un grand sourire et signa son nom, avec la moitié des lettres à l’envers. Puis ma fille pris un crayon de couleur et gribouilla. Ai-je pris cette carte, l’ai regardé et dit: « Regarde ce que tu as fait. Ha ! Ha ! Le gribouillis, oh, c’est ridicule. » Non. Cela m’a mis les larmes aux yeux. Je pensais que c’était vraiment quelque chose de spéciale. Ce n’était pas le poème imprimé sur la carte qui m’a mis les larmes aux yeux. C’était probablement un assez joli poème, mais je ne m’en souviens pas, parce que cela ne valait rien dire pour moi. Quelqu’un d’autre l’avait écrit. C’était une louange empruntée. Mais mes enfants m’avaient écrit quelque chose de très, très spéciale dans la manière dont ils le pouvaient. J’apprécie exactement ce qu’ils ont fait pour moi, et je pense que d’une manière ou d’une autre, comme peuple de Dieu, nous avons besoin de passer notre temps à apprendre à LE louer et à L’adorer, de Lui attribuer de la valeur, ainsi que de LE complimenter; et si nous bégayons un peu, c’est ok !

Une nouvelle chanson aura toujours ses problèmes. Nous avons besoin de ralentir sur les louanges empruntées et nous avons besoin de ralentir sur les jolies boites vides. Nous avons besoin d’arrêter la lecture du poème à l’intérieur de la carte. Quelque part, je ressens que notre griffonnage va être très, très spécial à Dieu si cela vient du cœur, comme des petits enfants. Jésus a dit: « À moins que vous deveniez comme des petits enfants, vous ne trouverez pas le Royaume des cieux, parce que c’est réservée pour ce genre. » Nous avons besoin de faire des gribouillages ensemble. Je loue Dieu pour Son peuple glorieux, Sa sainte nation, et c’est vous, et vous êtes précieux. Nous devons donner à Dieu ce qu’Il vaut. Approchez-vous de Lui et Il s’approchera de nous, est la manière que Jacques l’a dit. Nous avons besoin d’être un peuple de louange. Faisons ce que nous pouvons et griffonnons du mieux que nous le pouvons, et chantons au Seigneur un chant nouveau !!!!!!!!

Dieu Tout-Puissant, nous prions pour que Ta louange soit toujours sur nos lèvres, sept fois par jour et de l’aube jusqu’à la tombée de la nuit et au milieu de la nuit. Nous Te rendons culte, T’adorons, sans penser à nous-même nous Te donnons les éloges dont Tu es digne, simplement parce que Tu es qui Tu es. Père, s’il Te plaît, peins l’image de Ta grandeur et impressionne la sur nos cœurs et nos esprits. Que cette image nous aide à être aveugles à toutes les choses du monde, afin que nous ne puissions même pas voir la tentation et le péché qui nous entourent si facilement. Père, nous Te demandons un coeur pur et une foi sincère. Nous Te demandons que Tu nous remplisses avec l’amour qui sera exprimé dans de bonnes actions, de bonnes oeuvres et de bonnes paroles envers les uns les autres ; mais aussi exprimé dans une louange continue et dans l’adoration de Toi-Même. Nous Te louons pour Ton Fils Jésus-Christ qui nous a tant aimés, alors que nous étions encore contre Lui et pleins de fierté, de péché, d’égoïsme, de cupidité et de la luxure. Nous Te remercions que Ton Fils était prêt à mourir pour nous de toute façon. Nous Te remercions pour l’amitié que nous trouvons avec Lui et avec Toi à travers Lui, et nous Te remercions pour le lien commun que nous partageons les uns avec les autres en tant que Ton peuple. Père, nous prions que par Ton amour et Ta volonté et Ta force et Ta détermination de sauver cette ville, qu’en quelque sorte, nous serons utiles pour Toi avec nos maigres moyens, mais que Ta main sera toujours avec nous pour nous renforcer. Père, nous Te supplions, montre-nous Ta gloire. Nous Te remercions pour tout ce que Tu as fait pour nous, et nous Te louons et Te remercions, grâce à, et au nom de, Jésus-Christ Ton Fils. Amen.

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