Clément d’Alexandrie

18/2/2017

Clément d’Alexandrie raconte l’histoire de l’apôtre Jean, très âgé à cette époque, qui revient dans une ville pour chercher un jeune homme connu pour être un disciple de Jésus – qui était retourné dans le monde. « Il vit dans les montagnes et s’est joint à un groupe de voleurs ». Jean : « Sellez mon cheval ! » Jean le suivit et le ramena à Jésus, et au corps de Christ, Son Eglise. N’est-ce pas ce que nous faisons l’un pour l’autre ? CELA est-il différent de ce que nous faisons l’un pour l’autre – CHAQUE JOUR ?

Le récit de Clément : Le temps a passé, et un besoin ayant surgi, ils envoyèrent de nouveau chercher Jean. Lorsqu’il eut réglé les autres questions pour lesquelles il était venu, il dit : maintenant allez, rends-nous le dépôt que moi et le Seigneur vous avons confié devant l’Eglise sur laquelle tu présides comme témoin. L’autre fut d’abord déconcerté, pensant qu’il s’agissait d’argent qu’il n’avait pas. Mais quand il dit « Je demande le JEUNE HOMME, l’âme du jeune nouveau frère. » Le vieil homme, gémissant profondément, fondant en larmes dit : Il est mort. Comment et de quelle mort ? Il est mort, dit-il, à Dieu. Car il s’est détourné et a abandonné, et a fini par devenir voleur. Déchirant alors ses vêtements, et se frappant la tête avec de grandes lamentations, l’apôtre dit : C’est une belle protection de la vie d’un frère que j’ai laissée ! Mais qu’on m’apporte un cheval, et que quelqu’un me guide sur le chemin. Il partit, comme il était, directement de l’église. En arrivant à l’avant-poste des voleurs ; sans se sauver, ni supplier, mais en pleurant, C’est pour cela que je suis venu. Conduis-moi à ton capitaine ; armé comme il est. Mais quand celui-ci reconnut Jean en s’avançant vers lui, il se retourna, honteux, pour le fuir. L’autre, Jean, le suivit de toutes ses forces, oubliant son âge, en pleurant : Pourquoi, mon fils, me fuis-tu, moi ton père, désarmé, vieux ? Fils, ne crains pas ; tu as encore l’espoir de la vie. Je rendrai compte à Christ pour toi. S’il le faut, je supporterai de bon cœur ta mort, comme le Seigneur l’a supportée pour nous. Pour toi, j’abandonnerai ma vie. Lève-toi, crois ; Christ m’a envoyé.

Et quand il entendit cela, d’abord il s’arrêta, en baissant les yeux ; puis il baissa les bras, trembla et pleura amèrement. Et il s’approcha du vieil homme, l’embrassa, lui parlant avec des lamentations comme il pouvait, et baptisé une seconde fois de ses larmes, cachant seulement sa main droite. En s’engageant, l’apôtre lui assura sous serment qu’il trouverait le pardon de la part du Sauveur, il supplia et tomba à genoux, et en lui baisant la main droite purifiée maintenant par la repentance, le ramena à l’église. Alors en implorant le pardon avec d’abondantes prières, et en luttant avec lui dans des jeûnes continus, et en soumettant son esprit par diverses déclarations, ne s’écartait pas, comme on dit, jusqu’à ce qu’il le rétablisse dans l’Eglise, le présentant comme un grand exemple de vraie repentance et de grand témoignage de régénération, un trophée de la résurrection à laquelle nous espérons ; quand, à la fin du monde, les anges, radieux de joie, chantant des hymnes et ouvrant les cieux, recevront dans les demeures célestes ceux qui se seront vraiment repentis ; et avant tout, le Sauveur Lui-même viendra à leur rencontre, pour les accueillir ; tenant avec force la lumière continuelle sans ombrage ; les conduisant dans le sein du Père, à la vie éternelle, au royaume des cieux.

Que chacun croit en ces choses, et les disciples de Dieu, et Dieu qui est garant, les Prophéties, les Evangiles, les paroles Apostoliques ; en vivant conformément à elles, en prêtant l’oreille, et en pratiquant les actes, à son décès, il verra la fin et la démonstration des vérités enseignées. Car celui qui dans ce monde accueille l’ange de pénitence ne se repentira pas au moment où il quittera son corps, ni ne sera honteux quand il verra le Sauveur s’approcher dans Sa gloire et avec Son armée. Il ne craindra pas le feu.

Mais si quelqu’un choisit de continuer et de pêcher sans cesse dans les plaisirs, et donne de l’importance à l’indulgence ici-bas par-dessus la vie éternelle, et se détourne du Sauveur, qui accorde le pardon ; qu’il n’accuse plus ni Dieu, ni les richesses, ni le fait qu’il est tombé, mais son âme seule, qui meurt volontairement. Mais à celui qui dirige son regard vers le salut et le désire, et demande avec hardiesse et véhémence qu’il lui soit donné, le bon Père qui est dans le ciel donnera la vraie purification et le changement de vie. A Lui, par Son Fils Jésus-Christ, le Seigneur des vivants et des morts, et par le Saint Esprit, soient la gloire, l’honneur, la puissance, la majesté éternelle, maintenant et pour toujours, de génération en génération, et d’éternité en éternité. Amen.

Reprenons-nous les uns les autres. Nous avons besoin l’un de l’autre. Nous nous AVONS mutuellement.

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