La foi de faire un pas

13/7/2022

« Dieu... appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4:17)

Quel sens donner à ce verset ? C’est l’essence même de ce verset qui a poussé Abraham à espérer contre toute espérance, et à croire (verset 18). Le fait qu’Abraham devienne le père d’un enfant à un âge aussi avancé semblait totalement absurde et impossible, cependant Dieu avait déjà appelé Abraham « père d’une foule de nations ».

(Genèse 17 : 4), bien avant qu’il y ait eu le moindre indice de cet accomplissement dans sa vie.

Mais Abraham se voyait déjà père, car Dieu le lui avait dit. Et c’est bien cela la foi véritable : croire et déclarer ce que Dieu a dit, sauter dans ce qui nous apparaît être le vide, et nous retrouver debout sur un rocher, solidement campés sur nos pieds.

Proclamons donc avec assurance que nous possédons les choses que Dieu déclare nous avoir données, et Il agira selon notre foi. Nous devons, néanmoins, afficher une foi véritable, et de tout notre être Lui faire confiance.

Nous devons vouloir vivre par la foi, et non espérer ou désirer vivre d’une quelconque autre façon. Ayons cette volonté que toute lumière autour de nous sois éteinte, que toutes les étoiles du ciel soient voilées et de vivre entièrement encerclés d’obscurité et de dangers. Oui, nous devons avoir en nous ce désir, si seulement Dieu place dans notre âme un rayonnement intérieur d’une clarté des plus pures et des plus brillantes que seule notre foi aura allumées. (Thomas C. Upham)

Le moment est arrivé où tu dois sauter du haut du perchoir de la méfiance en abandonnant ton nid de pseudo sécurité et en plaçant ta confiance dans les ailes de ta foi. Tu dois être comme le jeune oiseau qui commence à tester l’air de ses ailes inexpérimentées. Au début, tu auras l’impression que tu vas t’écraser par terre. L’oisillon ressent sans doute la même chose, mais il ne tombe pas, car ses ailes le retiennent. Et quand bien même elles viendraient à lâcher, l’un de ses parents se glisserait sous lui, et de ses ailes résistantes le soutiendrait.

Dieu te prêtera secours de la même manière. Fais-Lui simplement confiance, car il est dit : « Ta droite me soutient » (Psaume 18: 36). Mais peut-être te demandes-tu : « Suis-je tenu de sauter dans le vide ? » C’est pourtant exactement ce que l’on attend du jeune oiseau. Nous savons que l’air est bien présent, et qu’il n’est pas autant dénué de substance qu’on le croit.

Et tu sais que les promesses de Dieu sont là et qu’elles ne sont pas non plus dénuées de substance ! Malgré tout, réponds-tu encore : « ... Cela paraît tellement improbable que ma pauvre âme impuissante puisse être soutenue par une telle force ? » Dieu a-t-Il déclaré qu’elle le serait ? Oui, bien sûr. « Veux-tu dire que ma nature vulnérable va remporter la bataille ? » Dieu a-t-Il dit qu’elle le ferait ? Oui, bien sûr. « Veux-tu dire que mon esprit de timidité et de crainte va être apaisé ? » Dieu a-t-Il déclaré qu’il le serait ? Oui, bien sûr.

Alors si Dieu a déclaré toutes ces choses, il n’est sans doute pas ton intention de suggérer qu’Il ait pu mentir ? Puisqu’il l’a dit, à ton avis, va-t-Il le faire ? Il nous a donné Sa parole - une promesse certaine - alors surtout, ne la remets jamais en question, mais crois en Sa promesse de toutes tes forces. Nous avons Sa parole, mais nous avons plus encore : Nous avons le Seigneur qui la murmure confidentiellement à notre cœur. « Oui, Je vous le dis » (Luc 12: 5, Second 1910), Alors, n’hésite pas: fais-Lui confiance ! (J. B. Figgis)