Voler « moins » c’est encore voler

16/7/2024

Beaucoup d’entre vous se souviennent du « Principe Numéro Un du Royaume » : « Que personne ne se glorifie ». (Éphésiens 2)

Aller dans la maison de quelqu’un d’autre et voler des choses, la plupart d’entre vous en conviendront - est une idée vraiment moche. 

Le traiter de « méchant » parce qu’il ne vous laisse pas voler ce qui n’appartient qu’à lui - est une très mauvaise idée. 

Être fier de ce fait, ou vouloir être reconnu pour avoir « volé moins ce mois-ci qu’avant » - est une très mauvaise idée.

« Principe Numéro Un du Royaume » : « Que personne ne se glorifie. »

« Qu’avez-vous que vous n’ayez reçu ? »

Voler moins que ce que nous avions l’habitude de faire dans la maison de Jésus, c’est encore voler. Traiter Jésus de méchant parce qu’il ne nous laisse pas lui voler quelque chose qui Lui appartient, Sa gloire, afin d’avoir quelque chose pour nous-mêmes, ce n’est pas une amélioration, c’est encore du vol. 

Ne pas vouloir entendre cela parce qu’Il est méchant si nous ne pouvons pas Le voler et que nous voulons progressivement cesser de voler pour nous sentir mieux, « je m’améliore », n’est pas vraiment un laissez-passer. Vous pouvez imaginer. 

Ce verset de Jésus est-il « dur » ? Non, pas du tout. Il s’agit simplement de la perspective suivante : ce qui appartient à Dieu appartient à Dieu. Nous ne pouvons pas nous servir de Lui pour voler des choses pour nous-mêmes. 

Et dans le contexte, quelques-uns exercent ce genre de foi que tout Lui appartient, et que nous ne L’utilisons pas pour obtenir des choses pour nous-mêmes, Il a dit que vous découvrirez alors de quoi l’univers est fait : l’univers est fait de Dieu et de Dieu seul. C’est ainsi que les montagnes sont jetées dans la mer, pas en « étant quelqu’un » ou en « étant reconnu » ou en « obtenant des choses pour vous-même... » Mais en mourant à soi-même et en faisant confiance. Autrement dit, la foi. 

Ce n’est pas que Jésus soit « dur ». C’est Jésus qui insiste pour que nous voyions l’univers correctement, ou que nous ne jouions pas à l’église et à Dieu pour obtenir des choses pour nous-mêmes, mais pour que nous soyons au contraire entièrement dévoués à Jésus « quoi qu’il nous arrive ». 

C’est là que se trouvent les bonnes choses. C’est là que les montagnes (et les mûriers, ou quoi que ce soit :)) sont jetées dans la mer. 

Lisez ceci attentivement et prenez-le à cœur lorsque vous vous regardez, lorsque vous regardez les autres autour de vous et lorsque vous regardez Dieu. Nous ne pouvons pas voler un peu moins dans sa maison et nous en réjouir. Cessons tout simplement de voler, d’accord ? 

Alors le Seigneur dit : « Si vous avez de la foi comme un grain de moutarde, vous pouvez dire à ce mûrier : ‘Déracine-toi et plante-toi dans la mer,’ et il vous obéira. Lequel d’entre vous, ayant un serviteur qui laboure ou garde les troupeaux, lui dira, lorsqu’il reviendra des champs : ‘Viens tout de suite te mettre à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare quelque chose pour mon souper, ceins-toi et sers-moi jusqu’à ce que j’aie mangé et bu, et après, tu mangeras et tu boiras’ ? Remercie-t-il ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Non. Vous de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous a été ordonné, vous direz : ‘Nous sommes des serviteurs utiles. Nous avons fait ce que nous devions faire.’ »